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    RECITS FICTIONNELS DE VOYAGE : EXPLORER DES MONDES INCONNUS PAR LA PENSEE SCIENTIFIQUE

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    International audienceLa thĂ©matique du rĂ©cit est un des thĂšmes fĂ©dĂ©rateurs du laboratoire S2HEP (EA 4148) de l’universitĂ© Claude Bernard Lyon 1 et de l’Ecole Normale SupĂ©rieure de Lyon. De nombreux chercheurs du laboratoire, provenant de la didactique de la physique ou de la biologie notamment, de l’histoire ou de la philosophie des sciences, explorent depuis maintenant quelques annĂ©es, les rĂ©cits de fiction rĂ©alistes (albums de jeunesses ou romans) comme mode d’accĂšs aux savoirs.Cette approche nous invite Ă  centrer nos recherches sur les fonctions du rĂ©cit et en particulier la fonction de reprĂ©sentation qui va nous intĂ©resser plus particuliĂšrement dans cet article. Pour RicƓur (1975) la fonction du rĂ©cit est prĂ©cisĂ©ment de rĂ©fĂ©rer mĂ©taphoriquement au monde. Il revient Ă  la fiction, selon Bruner, « de nous entraĂźner dans le domaine « de ce qui pourrait ĂȘtre, de ce qui aurait pu ĂȘtre, de ce qui sera peut-ĂȘtre un jour » (Bruner, 2002, p. 16). En Ă©largissant le champ des possibles, les reprĂ©sentations fictionnelles proposĂ©es par le rĂ©cit augmentent – selon les mots de Jean-Marie Schaeffer (2006) – « la flexibilitĂ© de notre capacitĂ© imaginative ». Le rĂ©cit permet ainsi d’imaginer des mondes invisibles, des effets non encore observĂ© de tel ou tel phĂ©nomĂšne biologique ou physique. On admet aujourd’hui qu’un grand nombre d’objets construits par les scientifiques (les quarks, les atomes, le gĂšne) sont en fait des entitĂ©s purement thĂ©oriques qui n’ont pas plus d’existence dans la rĂ©alitĂ© spatio-temporelle de notre monde que les personnages les plus cĂ©lĂšbres de la fiction. Les rĂ©cits fictionnels de voyage – qu’ils s’agissent de voyages physiques, rĂ©alisĂ©s par l’intermĂ©diaire d’un instrument ou par la pensĂ©e – nous plongent en fait dans l’imaginaire de mondes contrefacteurs en ceci qu’ils obĂ©issent Ă  des lois ou des rĂšgles contraires au monde empirique. Dans la conception de la fiction chez Lewis (1978, 2007), ces mondes contrefacteurs sont des mondes possibles construits Ă  partir d’une variation du monde actuel sur un point donnĂ©. Les consĂ©quences Ă©pistĂ©mologiques sont doubles : d’une part la construction de l’intelligibilitĂ© des nouveaux phĂ©nomĂšnes et d’autre part l’extension corrĂ©lative de la connaissance de notre monde (nouvelles espĂšces en biologie, nouveaux objets en physique, nouvelles modalitĂ©s d’expĂ©rimentations). De ce point de vue, « les autre mondes fournissent une structure de rĂ©fĂ©rence grĂące Ă  laquelle il nous est permis de caractĂ©riser notre monde. » (Lewis, 2007, p. 46). Ces mondes obligent leurs auteurs mais aussi les personnages, et le lecteur, Ă  changer de cadre de rĂ©fĂ©rence et d’instrumentation pour apprĂ©hender les nouveaux phĂ©nomĂšnes en jeu. Un objectif de notre Ă©tude est d’analyser ces rĂ©cits en vue de les convoquer dans un contexte d’enseignement et/ou de mĂ©diation

    Qu’a-t-on conservĂ© des premiers accĂ©lĂ©rateurs de particules ?

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    Instrument de la « big science » et biographie culturelle

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    Collaborative work on problems-solving in physics: influence of fictional elements.

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