Residual risk of hepatitis B virus transmission through blood donations in Burkina Faso screened with rapid diagnostic tests

Abstract Background and Aims hepatitis B virus (HBV), hepatitis C virus (HCV), and human immunodeficiency virus (HIV) represent the major transfusion–transmissible pathogens worldwide. The risk of transmission is relatively high in African countries, mainly due to unreliable screening methods of blood donations. In Burkina Faso, predonation screening using rapid diagnostic tests (RDTs) is widespread, raising the major question of the transfusion safety in the country. The objective of this study was to assess the risk of transmission of HBV, HCV, and HIV through blood transfusion in the context of the use of RDTs for screening of the blood donations. Methods In this cross‐sectional study, a total of 417 serum samples obtained from blood donors tested negative for HBsAg, anti‐HCV, and anti‐HIV using RDTs were retested for the same markers using chemiluminescent immunologic assays. Total antibodies to HBV core (anti‐HBc) were tested on randomly selected samples. HBV‐DNA and HCV‐RNA viral loads (VLs) were quantified on HBsAg and anti‐HCV positive samples, respectively. To assess possible occult hepatitis B infection (OBI), HBV‐DNA‐VL was quantified on 313 randomly selected HBsAg‐negative samples. Results HBsAg and anti‐HCV were found respectively in 6 (6/417; 1.4%) and 11 (11/417; 2.6%) samples. No samples were reactive for anti‐HIV. Total anti‐HBc were detected in 217 out of the 319 randomly selected samples (217/319; 68.02%). HBV‐DNA was detected in four (4/313; 1.27%) samples, including two (2/6; 33.33%) of the six HBsAg positive samples and two (2/313; 0.6%) of the HBsAg‐negative samples, suggesting two cases of occult HBV infection. All anti‐HCV antibody‐positive samples were HCV‐RNA negative. Conclusion This study shows that RDTs are not sufficiently sensitive for the screening of blood donations. Our results highlight the urgent need to think about the extension of sensitive immunological tests in all blood transfusion centers and also the implementation of nucleic acid amplification techniques

Le cancer de l’estomac dans un pays d’Afrique sub-saharienne : aspects épidémiologiques, anatomocliniques et endoscopiques à Bobo-Dioulasso (Burkina Faso)

Le cancer de l’estomac constitue un problème de santé publique dans le monde. Le but de notre travail était d’évaluer la situation actuelle du cancer gastrique, à travers une description des aspects épidémiologiques, anatomo-cliniques et endoscopiques.Il s’est agi d’une étude transversale descriptive sur une période de 42 mois. Ont été inclus, tous cas de cancers gastriques confirmés histologiquement après biopsie per-endoscopique. Les variables étudiées étaient : l’âge, le sexe, la circonstance du diagnostic, l’aspect endoscopique, et le type histologique. Les données ont été saisies et analysées à l’aide du logiciel SPSS version 20. Au total 103 cas de cancers gastriques ont été diagnostiqués soit une moyenne annuelle de 29,4 cas. On dénombrait 68 (66 %) hommes soit un sex-ratio de 1,9. L’âge moyen était de 55,3 ± 13,4 ans (extrêmes de 20 et 90 ans). La tranche d’âges de 51 à 70 ans était la plus représentée avec 56 (54,4 %) cas. Les principaux symptômes au moment du diagnostic étaient les vomissements (n = 29 soit 28,2 %) et les épigastralgies (n = 23 soit 22,3 %). Plus de la moitié des cancers était de localisation antrale (57,2 %) ; et la forme ulcéro-bourgeonnante était dominante (62,5 % ; n = 64). A l’histologie, l’adénocarcinome était le type dominant (96,1%). L’adénocarcinome est le type de cancer gastrique fréquent dans notre contexte avec une prédominance masculine surtout à partir de 50 ans. Sa symptomatologie est dominée par les vomissements, preuve d’un diagnostic tardif.Mots-clés: cancer, estomac, épidémiologie, endoscopie, histologie, Bobo-DioulassoEnglish Title: Stomach cancer in a sub-Saharan African country: epidemiological, anatomical-clinical and endoscopic aspects in Bobo-Dioulasso (Burkina Faso)English AbstractStomach cancer is a public health problem worldwide. The aim of our work was to assess the current situation of gastric cancer, through a description of the epidemiological, anatomical-clinical and endoscopic aspects. This was a descriptive cross-sectional study over a 42-month period. Included were all histologically confirmed cases of gastric cancer after per-endoscopic biopsy. The variables studied were: age, sex, circumstance of diagnosis, endoscopic appearance, and histological type. The data were entered and analyzed by the SPSS. Results: 103 cases of gastric cancer were diagnosed, for an annual average of 29.4 cases. There were 68 (66%) men, or a sex ratio of 1.9. The average age was 55.3 ± 13.4 years (extremes of 20 and 90 years). The 51 to 70 age group was the most represented with 56 (54.4%) cases. The main symptoms at diagnosis were vomiting (n = 29 or 28.2%) and epigastralgia (n = 23 or 22.3%). More than half of the cancers were antral localized (57.2%); and the ulcer-budding form was dominant (62.5%; n = 64). At histology, adenocarcinoma was the dominant type (96.1%). Adenocarcinoma is the type of gastric cancer common in our context with a predominance of males, especially from the age of 50. His symptomatology is dominated by vomiting, evidence of a late diagnosis.Keywords: cancer, stomach, epidemiology, endoscopy, histology, Bobo-Dioulass

Les gastrites chroniques au Centre Hospitalier Universitaire Sourô Sanou de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) : aspects épidémiologiques, cliniques, endoscopiques et histologiques.

Introduction : Les gastrites chroniques (GC) sont des affections fréquentes avec une possibilité d’évolution vers le cancer gastrique. Leurs causes sont dominées par l’infection à Helicobacter pylori (H. pylori). Le but de notre étude est d’évaluer la fréquence hospitalière de la GC, et décrire ses aspects cliniques, endoscopiques et histologiques. Patients et Méthodes : Il s’est agi d’une étude transversale, réalisée de janvier 2015 à août 2017 dans le service de gastroentérologie du CHU Sourô Sanou de Bobo-Dioulasso. Ont été inclus les patients présentant une gastrite confirmée histologiquement après biopsie per-endoscopique. Les données recueillies ont été saisies et analysées à l’aide du logiciel SPSS version 20. Résultats : Au total, 585 patients sur 888 (65,9%) ont été inclus durant les 32 mois de l’étude. Le genre féminin était prédominant à 53,3%. L’âgemoyen était de 43,2 ans. L’indication clinique principale de l’endoscopie était les épigastralgies (52,8%). A l’endoscopie, il s’agissait surtout d’une pan-gastrite (44,5%) ; et l’aspect de gastrite érythémateuse était le plus observé dans 44,1% des cas. L’histologie rapportait une pan-gastrite prédominante (45,8%). Le degré d’inflammation et d’activité cellulaire allaient de léger à modéré. Une atrophie glandulaire muqueuse et unemétaplasie intestinale étaient retrouvées respectivement dans 26,8% et 13,5% des cas. Une gastrite folliculaire était présente dans 20,3% des cas. La recherche de H. pylori était positive dans 58,3% des cas. Conclusion: les gastrites chroniques sont fréquentes, dominées par la gastrite à H. pylori. L’existence des lésions précancéreuses justifie une surveillance accrue. Mots-clés : Gastrites chroniques, Gastroscopie, Helicobacter pylori, Bobo-Dioulasso, Burkina Faso