8 research outputs found

    “It’s always a little piece of language that sets off a novel”: A Linguistic Analysis of the Opening Chapter of Walter Mosley’s White Butterfly

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    A linear linguitic analysis of the opening chapter of White Butterfly shows how the atmosphere of the novel is gradually created with the presentation of the reluctant Easy Rawlins and his relationships with the police (black and white). The study of this short chapter also reveals some of the characteristics of Mosley’s writing

    Really ? !, Réel et discours

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    Pour aborder le problĂšme du rĂ©el, c’est naturellement vers les mots qui y rĂ©fĂšrent que se tourne le linguiste. AprĂšs quelques remarques sur real, dont les autres termes sont dĂ©rivĂ©s, nous Ă©tudierons surtout really qui, par sa mobilitĂ© et la diversitĂ© de ses emplois, permet de poser des problĂšmes linguistiques intĂ©ressants qu’on rattachera au thĂšme de ce colloque : "les fictions du rĂ©el". On attribue en gĂ©nĂ©ral Ă  really, en fonction du contexte, une valeur intensive, emphatique ou exclamative,..

    Les MĂ©taphores causales

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    “The world is a vast elaborated METAPHOR” (D. Bolinger, Language, The Loaded Weapon) Le titre mĂȘme de ce volume atteste que la mĂ©taphore, qui a longtemps occupĂ© une place de choix parmi les figures de rhĂ©torique, continue Ă  susciter l’intĂ©rĂȘt dans le domaine littĂ©raire. On trouve Ă©galement des analyses linguistiques de diverses figures. Notre but est ici un peu diffĂ©rent : nous voudrions montrer le rĂŽle que joue la mĂ©taphore, non pas comme trope, mais dans la constitution mĂȘme de la langue au..

    Effets de voix

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    Voix de l’écrivain ou voix de celui qui tente d’en rendre compte, il est clair qu’il s’agit lĂ  d’un sujet brĂ»lant dont les enjeux se lisent en termes de vie et de mort. « [finding] a voice that is unmistakingly yours, [...] you saved your life and now you can die », dit Ă  peu prĂšs Joseph Mc Elroy, et le caractĂšre causal, mĂ©caniste, et non imagĂ© de cette formulation exempte de toute coquetterie rhĂ©torique en trahit le lyrisme brutal.[
] Je voudrais parvenir Ă  trouver les stigmates textuelles de cet obscur combat qui se joue entre l’homme et son destin dans l’émergence de la voix, combat que certains ont su thĂ©oriser dans des formules dĂ©cisives qui se veulent (presque) non mĂ©taphoriques : Barthes (encore lui) : « La voix est toujours dĂ©jĂ  morte et c’est par dĂ©nĂ©gation dĂ©sespĂ©rĂ©e que nous l’appelons vivante ». Je pourrais ajouter Ă  ces expressions rĂ©itĂ©rĂ©es d’une terreur ontologique, ce que dit Jacques Derrida commentant les prĂ©ceptes du ThĂ©Ăątre de la cruautĂ© d’Antonin Artaud : « Le mot est le cadavre de la parole psychique et il faut retrouver avec le langage de la vie elle-mĂȘme, ‘la Parole d’avant les mots’ »

    Stratégies de la métaphore

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    "Lorsqu'on lit, il faudrait remarquer et savourer les détails. Il n'y a rien à redire au clair de lune des idées générales lorsqu'il intervient aprÚs que l'on a recueilli avec amour tous les petits éclats de soleil du livre." Ainsi s'exprime Nabokov dans la définition des "Bons Lecteurs et Bons Ecrivains" qui introduit le recueil de ses cours de Littérature. La naïve métaphore astrale indique sans ambages que toute lecture est reconstruction de l'univers et qu'une attention vigoureuse et solaire au présent de l'écriture, en apprendra plus sur le monde qu'une reconsidération lunaire et raisonneuse
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