113 research outputs found

    A Multidimensional Approach to the Economic Value of Outdoor Recreation

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    Whilst quality is a key factor of recreational demand, traditional methods of economic valuation have trouble incorporating this multi-dimensional aspect. Choice experiment, seen as an alternative, has its limits as well. We therefore examine an approach known as the multi-programme method (MP), based on the work of Lancaster (1966) and Hoehn (1991) and on a protocol developed by Santos (1998) and Point et al. (2007). It focuses on determining agents willingness to pay for different components (called programmes) of an environmental scheme but also studies potential relations between these components. To valuate the environmental scheme, MP does not use the independent valuation and summation procedure but also takes into account changes due to the implementation of the scheme (Hoehn and Loomis, 1993). We propose an application of MP to Girondine coastal sites, where recreational activities concurrently take place in three adjacent natural areas: forest, sandy beach and the ocean.Coastal Forests, Economic Valuation, Multi-attribute Approach, Multi-Programme Contingent Valuation Method, Outdoor Recreation

    Investigating beachgoer's perceptions of coastal bathing risks in South-West France

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    Research has suggested that experts differ from laypeople in their risk judgement. This hypothesis converges with a result often demonstrated in studies of beachgoers, who are shown to be generally unfamiliar with rips and underestimate the associated risks. However, no study has attempted to explicitly compare the perceptions made by beachgoers with those made by lifeguards, who are considered to be the experts in this field. In this presentation, we investigate the difference in risk perceptions by laypeople and lifeguards at a beach located in one of the most dangerous coastlines of Franc

    L'économie des loisirs de nature ou la co-production d'un service récréatif

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    Pique-niquer à la plage, se promener en forêt, ramasser des champignons mais aussi surfer les vagues géantes du Pays Basque ou avaler les 10.000 mètres de l'Ultra Trail du mont Blanc sont autant d'exemples de ce qu'on peut appeler des « loisirs de nature ». Malgré la diversité qui les caractérise, ces activités ont toutes en commun de se dérouler durant le temps libre (sauf si l'on est un professionnel du secteur) dans un environnement naturel (outdoor) plus ou moins aménagé par l'homme. Le spectre des motivations est aussi vaste que la palette des activités concernées : on le fait pour se reposer ou au contraire se dépenser, pour oublier ses soucis, se distraire, se ressourcer, partager du temps avec ses proches. Parfois, les pouvoirs publics se font l'écho de cette demande et décident de légiférer et d'y consacrer des moyens (plus ou moins significatifs). Dès lors, il n'est guère étonnant que le champ de l'économie se soit intéressé au phénomène, avec un focus sur un problème particulier : les bénéfices escomptés de ces activités restent pour la plupart non marchands car, si les pratiques peuvent effectivement alimenter des filières locales (équipementiers, guides, hôtellerie-restauration), l'accès à la nature, lui, reste généralement gratuit. Partant, attribuer une valeur monétaire à ce service fourni par le patrimoine naturel (« service » en référence à sa dimension intangible) est apparu comme un moyen de corriger les défaillances de marché. Une littérature abondante s'en est suivie. Mais en attaquant le problème quasi exclusivement sous cet angle, il nous semble que la recherche en économie est trop rapidement passée sur la question de la nature constitutive dudit service, le réduisant bien souvent à une externalité ou à un bien collectif, plus ou moins pur. Ceci peut s'expliquer par le fait que les services récréatifs (nous continuerons à les appeler ainsi) présentent cette particularité de ne pas satisfaire à la dichotomie traditionnelle qui pose d'un côté l'offre et de l'autre la demande. Le visiteur (consommateur) participe à la production. Le gestionnaire (offreur) n'offre tout au plus qu'une « opportunité de loisirs », à laquelle l'usager décide de répondre ou pas. Cette propriété de co-construction est au coeur de notre projet de HDR. Le mémoire comporte 5 chapitres répartis en deux parties. Les présentations sont nourries de travaux réalisés ces 15 dernières années à l'université de Bordeaux, puis à l'Irstea (Ex-Cemagref). Les trois premiers chapitres s'inscrivent dans le cadre d'analyse standard, tout en le questionnant. En effet, l'economics of outdoor recreation d'inspiration néoclassique reste l'approche dominante, un point de passage quasi obligé pour tout chercheur désireux d'investir ce domaine de recherche. C'est donc dans ce cadre d'analyse que nous examinerons l'implication du consommateur dans la production du service. Deux aspects ont retenu notre attention : la construction de la qualité récréative d'une part, et le rôle des mobilités d'autre part. Nous étudions ensuite plus particulièrement l'offre et les coûts de production, un volet qui reste aujourd'hui encore largement sous-estimé dans la littérature. Ces éléments nous permettent de dresser un premier bilan à l'aune duquel nous proposons de nouvelles orientations de recherches qui sont développés dans la seconde partie du mémoire. Ainsi, les deux derniers chapitres ouvrent ainsi sur le champ de l'économie géographique (économie des proximités) d'une part, et sur l'économie des services d'autre part. A bien des égards, les enjeux abordés dans cette HDR nous paraissent déborder du cadre strict relatif au domaine récréatif et trouvent des points d'ancrage dans de nombreux autres secteurs économiques tels que le tourisme, le sport ou les transports. Finalement, les pistes de recherches déployées révèlent l'intérêt que je porte à l'ouverture disciplinaire à travers l'étude de la capacité de l'économie à aborder une problématique environnementale

    Pour une relecture des coûts de production des activités de loisirs

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    International audienceIn the field of the economics of outdoor recreation, special efforts have traditionally been made with regard to the evaluation of non-market benefits (i.e. the study of the “demand” side). Although this has unquestionably produced many very interesting results, from our point of view it has also led to the underestimation of another important aspect of economics i.e. the costs of outdoor recreation. Several publications have pointed out the multiple aspects of recreational costs (Loomis & Walsh 1997), including acquisition costs, operational costs, transaction costs, opportunity costs, congestion costs or even damage costs. For the reason outlined above, the costs that are neglected in market values (mostly congestion and damage costs) appear to have caught the attention of economists (Hanley et al. 2003). By comparison, other components of costs (acquisition, operational, transaction) have not received the attention they deserve and that they still lack sound economic analysis. Various reasons may be given: the data should be available a priori (in financial documents or contracts) or the subject should be relevant to engineering and not economics (because it refers to the installation of facilities which are generally designed and managed by technicians rather than social scientists). As a consequence, cost estimates frequently rely on ad hoc values (e.g. included in a local cost-benefit analysis) and little is known about their variability. In a world of scare resources, costs definitely do matter. By comparison, significant efforts have recently been made in sectors such as environmental conservation (see the survey of Naidoo et al. 2006, for instance). Where do we stand today with outdoor recreation

    Etude préalable au renouvellement du site Plan Plage du Gressier : Phase 2 Propositions d’aménagement : scénarios pour de nouveaux modèles économiques

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    Ce rapport décrit la contribution d’IRSTEA à la phase 2 de l’étude préalable à l’aménagement du futur Plan Plage du Gressier. Cette contribution porte plus spécifiquement sur les options envisagées afin de remédier aux problèmes de financement rencontrés par la commune. Quatre pistes ont été explorées : le renouvellement et la limitation des équipements, les redevances touristiques, la contribution financière de l’usager et la redéfinition des systèmes d’aides. La première piste (sur les équipements) a été élaborée par l’Office National des Forêts. Impliquant moins IRSTEA, elle sera placée pour information en annexe. Les trois suivantes (sur les redevances, la tarification et la redistribution des aides) ont été proposées par IRSTEA et sont donc détaillées dans le rapport. Bien que la plupart des éléments aient été présentés à la commune et au comité de pilotage de l’étude, les résultats n’engagent que l’auteur. Nombre des pistes exposées conservent un caractère exploratoire qui nécessiterait des investigations complémentaires. Enfin, le lecteur intéressé pourra également consulter les deux volets (étude de fréquentation et évaluation des impacts socio-économiques) réalisés en phase I du diagnostic. Au final, plusieurs conclusions générales ressortent de l’étude. La situation défavorable de la commune est soulignée à maintes reprises : capacités financières limitées, isolement institutionnel, tissus socio-économique modeste sont autant de facteurs structurels sur lesquels il est difficile de jouer à court terme. Ceci montre également que les solutions à imaginer débordent du strict cadre du territoire communal. Nous en donnons plusieurs illustrations : les usagers viennent de l’ensemble du département de la Gironde, la réduction des flux au Gressier aura nécessairement un impact sur la fréquentation des sites adjacents et une éventuelle augmentation des aides allouées par le Conseil Général à la commune du Porge impliquera mécaniquement une diminution des soutiens aux autres collectivités. Les pistes à explorer doivent donc être définies collectivement, ce qui n’est pas le moindre des challenges. Dans ces conditions, des actions d’animation et d’informations spécifiques (telles que celles portées par le GIP Littoral) ne peuvent être qu’un plus. Ensuite, une innovation supplémentaire vient de l’amorçage vers une implication plus grande des usagers des sites eux-mêmes. Dans ce travail, nous avons vu que ceux-ci pouvaient en effet participer à la gestion du site de plusieurs façons, en adaptant leurs déplacements lors des périodes de pointes, en aidant à la gestion des déchets, voire en contribuant financièrement à l’entretien. Dans tous les cas, un impact financier réel est attendu. Cette association de l’usager est une idée nouvelle qui se développe de plus en plus à l’étranger et qui mériterait d’être suivie avec attention à l’avenir. De tels modes de gestion doivent impérativement être construits avec l’ensemble des acteurs, dans le temps, à l’aide des processus de coordinations idoines. Enfin, au-delà des recommandations propres à chaque mesure, ce sont aussi les combinaisons entre plusieurs d’entre celles-ci (en croisant par exemple la réduction de la capacité l’accueil et la modulation des aides) qu’il faudrait aussi envisager

    Les forêts d’Aquitaine : un patrimoine fréquenté

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    L’aspect patrimonial des forêts peut difficilement être évoqué sans tenir compte de leur fréquentation. En Aquitaine, les forêts sont aussi des espaces de loisirs, dont on cerne toutefois mal la demande pas plus que l’on ne mesure les enjeux sous-jacents En fait, cette demande est sans doute nettement plus hétérogène qu’on voudrait bien le croire. En outre, l’expérience récréative offerte par la forêt est rarement déconnectée des autres espaces naturels présents sur le territoire. En face de cela, les propriétaires et gestionnaires forestiers ont encore du mal à définir des modes d’actions, car les références et repères (techniques, sociaux, institutionnels ou économiques) sur lesquels s’appuyer sont, sinon en évolution, toujours en cours d’élaboration.Examining a forest as natural heritage implies assessing its recreational dimension, which is of note in the case of Aquitaine. Yet both the wishes of the public and the underlying stakes are poorly understood. Public expectations are probably more diverse than what is usually thought of. Besides, what enjoyment is felt within a forest most often has to do with the other natural spots of the area. In front of this, both forest owners and policy makers are at pain to find out how to proceed, for the social, technical, institutional and economical benchmarks that they need, although not always moving, require constant reframing.El aspecto patrimonial de los bosques puede difícilmente ser evocado sin tener en cuenta sus visitas. En Aquitania, los bosques son también espacios de ocio en los cuales, sin embargo, se miden mal tanto la demanda como las posibilidades subyacentes. Sin duda, esta demanda es claramente más heterogénea de lo que quisiéramos creer. Más aún, la experiencia recreativa ofrecida por el bosque raramente está desconectada de otros espacios naturales presentes en el territorio. Frente a esto, los propietarios y administradores forestales tienen todavía problemas para definir los modos de acción, pues las referencias e indicadores (técnicos, sociales, institucionales o económicos) sobre los cuales apoyarse están, si no en evolución, siempre en curso de elaboración

    L'ouverture des forêts au public : un service récréatif

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    [Departement_IRSTEA]Territoires [TR1_IRSTEA]DTAM [Axe_IRSTEA]DTAM1-REPRO [Coll_IRSTEA]Update Sciences & TechnologiesNational audienceLa forêt ne se résume pas à un stock de bois ou à une réserve de biodiversité. C’est aussi un espace de loisirs. Cependant, si les deux premières fonctions rencontrent un écho véritable au sein du monde forestier, sans nécessairement faire consensus, la place accordée à la thématique de l’accueil du public reste, en France, difficile à apprécier. Il est vrai que cet usage interpelle le forestier et révèle de nouveaux acteurs, y compris des visiteurs dont l’observation ne répond pas aux mêmes critères que ceux des inventaires sylvicoles car, contrairement aux arbres, ils se déplacent ! Les mots eux-mêmes ont du mal à cerner cette réalité fuyante puisqu’on parle aussi bien de «fonction sociale» que «d’activité de pleine nature». Souvent sous-estimée voire négligé,e cette utilisation des forêts ne peut plus être niée aujourd’hui. Mieux encore, il semble que la forêt soit à même d’occuper une place à part dans ces usages sociaux du temps libre. Cette thématique, peu étudiée dans la littérature, fait l’objet de recherches menées au sein de l’unité « Aménités et dynamiques des espaces ruraux », d’Irstea à Bordeaux. Les sciences sociales ont ainsi l’occasion d’explorer certains liens que la forêt tisse avec nos sociétés modernes et d’apporter un nouveau regard au sein de la recherche forestière. Cet ouvrage témoigne de la volonté de développer une vision transversale du sujet en l’abordant sous des angles aussi variés que les usages des visiteurs, les pratiques et les représentations des forestiers (qu’ils gèrent des propriétés publiques ou privées), les outils de gestion et les modes d’organisation sociale où les impératifs de démocratie participative côtoient les arguments économiques. La construction progressive d’une démarche pluridisciplinaire autour de la notion de « service récréatif » est également décrite

    Etude de fréquentation sur lac d'Aureilhan (Landes): Partie I : Les pratiques et les attentes

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    Cette étude a été réalisée dans le cadre du projet de recherches AquaVIT (« Quand les plantes aquatiques invasives transcendent les frontières des lacs Aquitains »), coordonné par INRAe Bordeaux, soutenu financièrement par la région Nouvelle Aquitaine et l’INRAe, grâce au programme PSDR4 (« Pour et Sur le Développement Régional »), Elle est le résultat d’un effort conjoint entre l’INRAe de Bordeaux et la communauté de communes de Mimizan, qui souhaitait mieux connaître les caractères de fréquentation sur le lac d’Aureilhan, en vue de sa future mise en tourisme. Les porteurs du projet AquaVIT ont donc intégré à leur enquête un volet rassemblant un certain nombre d’informations, utiles pour la communauté de communes. Dans ce document, nous nous focalisons sur ces éléments, en terminant sur un aperçu des résultats relatifs à la perception des plantes aquatiques invasives. Cette thématique sera approfondie dans un autre document
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