30 research outputs found

    Le rîle des techniciens et des informaticiens dans la co-production de l’information en ligne

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    Cet article s’intĂ©resse, dans une perspective comprĂ©hensive, au rĂŽle des techniciens et des informaticiens dans les salles de rĂ©daction. A partir d’un aperçu de la littĂ©rature, nous nous efforcerons de comprendre la place qu’occupent les techniciens dans les salles de rĂ©daction contemporaines, mais aussi la place que leur accordent les journalistes ou mĂȘme les chercheurs. Au grĂ© de quelques rappels historiques, nous verrons que, tour Ă  tour, les techniciens et les journalistes ont empiĂ©tĂ© sur le champ de compĂ©tence l’un de l’autre. Ce mouvement d’aller-retour suscite des inquiĂ©tudes parmi les profils professionnels les plus fragilisĂ©s. Nous passerons ensuite en revue les principaux rĂŽles et profils des techniciens rencontrĂ©s dans les salles de rĂ©daction belges. Enfin, nous verrons quelles sont les relations qu’ils entretiennent avec les journalistes. Et selon quelles modalitĂ©s ces deux cultures professionnelles sont amenĂ©es Ă  collaborer et Ă  coproduire des “objets” mĂ©diatiques. Ceci nous conduit Ă  interroger le cadre conceptuel Ă©tabli par Howard Becker

    Yannick Estienne, Le journalisme aprĂšs Internet

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    C’est d’une maniĂšre quasi clinique que l’ouvrage de Yannick Estienne inventorie le domaine du journalisme web en France. Il ouvre la voie par les mĂ©tiers « hors mĂ©dia » de l’information en ligne : Ă©diteur, agencier, agrĂ©gateur ou encore entreprenaute. L’auteur s’intĂ©resse Ă©galement Ă  la problĂ©matique des mĂ©tiers de l’information et du journalisme web, dont les frontiĂšres sont encore plus floues que celles du journalisme en gĂ©nĂ©ral. Face Ă  l’hybridation des profils de journalistes web, la spĂ©c..

    Regards journalistiques sur le travail des rédactions en ligne

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    Cet article aborde la question des reprĂ©sentations journalistiques envers le journalisme en ligne, les rĂ©dactions Internet et les charges qui leur incombent. De prĂ©cĂ©dentes recherches ont esquissĂ© les traits d’un malaise envers le webjournalisme, d’une dĂ©considĂ©ration, voire d’un mĂ©pris envers les Ă©quipes en ligne (Friend & Singer, 2007 ; Estienne, 2007 ; Quandt 2008). Mais qu’est-ce qui dĂ©plaĂźt tant ? Et Ă  l’inverse, quels sont les aspects apprĂ©ciables que les journalistes attribuent au webjournalisme tel qu’il est pratiquĂ© dans leur entreprise ? Pour rĂ©pondre Ă  ces questions, nous prendrons appui sur une enquĂȘte de type ethnographique : 56 jours d’immersion dans 11 rĂ©dactions belges et 101 entretiens semi-directifs auxquels nous avons appliquĂ© une analyse thĂ©matique au moyen du logiciel Nvivo (PaillĂ© & Mucchielli, 2003). GrĂące Ă  ce vaste matĂ©riel empirique, nous examinerons les opinions, positives et nĂ©gatives, que les journalistes entretiennent Ă  l’égard du webjournalisme. L’un des rĂ©sultats les plus marquants de cette enquĂȘte est l’omniprĂ©sence de l’activitĂ© (auto-)critique des journalistes. Cette critique, en Ă©tant continuellement temporisĂ©e par des arguments plus positifs, apparaĂźt comme l’un des nƓuds permettant, dans un processus dialogique (Le Cam, 2010), la perpĂ©tuelle recomposition de l’identitĂ© professionnelle.Cet article aborde la question des reprĂ©sentations journalistiques envers le journalisme en ligne, les rĂ©dactions Internet et les charges qui leur incombent. De prĂ©cĂ©dentes recherches ont esquissĂ© les traits d’un malaise envers le webjournalisme, d’une dĂ©considĂ©ration, voire d’un mĂ©pris envers les Ă©quipes en ligne (Friend & Singer, 2007 ; Estienne, 2007 ; Quandt 2008). Mais qu’est-ce qui dĂ©plaĂźt tant ? Et Ă  l’inverse, quels sont les aspects apprĂ©ciables que les journalistes attribuent au webjournalisme tel qu’il est pratiquĂ© dans leur entreprise ? Pour rĂ©pondre Ă  ces questions, nous prendrons appui sur une enquĂȘte de type ethnographique : 56 jours d’immersion dans 11 rĂ©dactions belges et 101 entretiens semi-directifs auxquels nous avons appliquĂ© une analyse thĂ©matique au moyen du logiciel Nvivo (PaillĂ© & Mucchielli, 2003). GrĂące Ă  ce vaste matĂ©riel empirique, nous examinerons les opinions, positives et nĂ©gatives, que les journalistes entretiennent Ă  l’égard du webjournalisme. L’un des rĂ©sultats les plus marquants de cette enquĂȘte est l’omniprĂ©sence de l’activitĂ© (auto-)critique des journalistes. Cette critique, en Ă©tant continuellement temporisĂ©e par des arguments plus positifs, apparaĂźt comme l’un des nƓuds permettant, dans un processus dialogique (Le Cam, 2010), la perpĂ©tuelle recomposition de l’identitĂ© professionnelle

    Florence Millerand, Serge Proulx, Julien Rueff, Web social, Mutation de la communication

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    Le titre sonne comme une affirmation : le web est dĂ©sormais social. Oser pareille entrĂ©e en matiĂšre oblige Ă  quelques prĂ©cisions. Sans imposer de dĂ©finition stabilisĂ©e du concept, l’ouvrage prĂ©sente d’emblĂ©e le web social comme une combinaison de dispositifs numĂ©riques et d’usages mĂ©diatisĂ©s par ceux-ci. En effet, selon les directeurs de publication, le concept renverrait Ă  « certains dĂ©veloppements de l’internet en matiĂšre d’architectures et d’applications informatiques qui, Ă  partir de 2004..

    Les mille visages de la crise. Ou comment les journaux télévisés parlent d'économie

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    Quand la crise fait la une, les journalistes abordent l'actualité financiÚre autrement. Que racontent-ils pour captiver ? Et sur quels récits calquent-ils leurs reportages ? Zoom sur les personnages de cette histoire économique

    Le multimĂ©dia face Ă  l’immĂ©diat

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    Les journalistes web manquent de temps pour recouper l’information. C’est l’un des constats qui ressort de 56 jours d’immersion dans 11 rĂ©dactions belges. Cet article propose, dans une approche comprĂ©hensive, d’approfondir la question de l’immĂ©diatetĂ© et ses implications. Il apparaĂźt que l’équilibre entre les valeurs journalistiques d’immĂ©diatetĂ© et de fiabilitĂ© est aujourd’hui bouleversĂ©. Cette situation introduit, dans les pratiques, une incertitude que les journalistes ne maitrisent encore que partiellement, grĂące Ă  des arrangements temporaires.Online journalists lack the time to crosscheck their information before publication. This conclusion comes from 56 days of on-site observation in 11 Belgian newsrooms. In a comprehensive approach, this article addresses the issue of immediacy and its implications. It appears that the balance between the journalistic values of immediacy and reliability is disrupted. This in turn introduces, in today’s journalistic practices, an uncertainty that journalists only partially handle, through temporary arrangements.Los periodistas que publican por web no tienen tiempo suficiente para concordar la informaciĂłn. Esta es una de las conclusiones que proviene de los 56 dĂ­as de observaciĂłn en 11 salas de redacciĂłn belgas. Este artĂ­culo propone un planteamiento comprensivo, en el sentido de profundizar en el tema de la producciĂłn inmediata y sus implicaciones. Actualmente, parece que el equilibrio entre los valores periodĂ­sticos de producciĂłn inmediata y la fiabilidad estĂĄ trastornado. Esta situaciĂłn acarrea, en la prĂĄctica, la incertidumbre que los periodistas no manejan sino parcialmente esta manera de funcionar, gracias a  ajustes temporales

    Le journalisme face au web : reconfiguration des pratiques et des représentations professionnelles

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    In a comprehensive approach, this research focuses on the evolution of the practices and the journalistic representations in a multimedia environment. It is based on an ethnographic method including 56 days of observation and the analysis of 101 semi-directive interviews of journalists and press professionals. These interviews were collected in 11 belgian newsrooms : Le Soir, La Libre Belgique / La DerniĂšre Heure, Les Éditions de l’Avenir, Sudpresse, Le Vif/L’Express, 7sur7, L’Écho, la RTBF, RTL, Belga and BFM Today. We have applied a thematic analysis (PaillĂ© & Mucchieli, 2003) to this empirical data that we coded thanks to the software Nvivo 8. This research is structured in 4 parts. As the first one states the research method, the second one proposes an inventory of the online journalism’s situation in the french-speaking part of Belgium. It explains the kind of relationships these webjournalists maintain inside their professional group. A third part deals with the way in which the new professional environment changes the journalistic practices of sourcing, news gathering, fact checking, writing and moderation of the participative spaces. The last part tackles the issue of the reconfiguration of the journalistic representations. It is, among others things, about the social role of the journalists and about the impact of the managerial strategies (integration, implication, economical) on these representations. The issue of the representations regarding online journalism is covered thanks to a more quantitative approach of inter-group comparison that we consider as exploratory because it is made up not of statistical analysis but of descriptive counts. This thesis shows, among other things, that the journalists, online or offline, are particularly critical towards their profession and their own practices. We interpret the intensity of this critical activity by referring to the conceptual frame established by L. Boltanski and E. Chiapello (1999). This research wishes to highlight the role of this auto-criticism in the unceasing recomposition of the profession. Over several newsrooms’ reorganizations, the management may use these critics expressed by the journalists in order to establish a situation that will be judged as more equitable by the involved journalists. This is the case of the strategy established at L’Écho which integrates the online journalists into the symbolically valuated tasks of the profession. The auto-criticism also allows journalists to continuously adjust their discursive identity, to auto-justify their imperfect practices in a dialogical process while perpetually reaffirming the reasons of their engagement towards the profession.Dans une perspective comprĂ©hensive, cette recherche porte sur l’évolution des pratiques et les reprĂ©sentations journalistiques dans un environnement multimĂ©dia. Elle repose sur une enquĂȘte de type ethnographique incluant 56 jours d’observation dans 11 rĂ©dactions de Belgique francophone (Le Soir, La Libre Belgique / La DerniĂšre Heure, Les Éditions de l’Avenir, Sudpresse, Le Vif/L’Express, 7sur7, L’Écho, la RTBF, RTL, Belga et BFM Today) et 101 entretiens semi-directifs de journalistes et d’acteurs du secteur de la presse. Á ce matĂ©riel empirique, nous avons appliquĂ© une analyse thĂ©matique couplĂ©e Ă  une analyse par catĂ©gories conceptualisantes (PaillĂ© et Mucchieli, 2003) au moyen du logiciel Nvivo 8. Cette recherche est structurĂ©e en quatre parties. Alors que la premiĂšre expose la dĂ©marche de la recherche, la seconde propose un Ă©tat des lieux du webjournalisme en Belgique francophone. Elle explique la nature des relations qu’entretiennent les webjournalistes au sein de leur groupe professionnel. Une troisiĂšme partie traite de la façon dont le nouvel environnement professionnel affecte les pratiques journalistiques de sourçage, de sĂ©lection de l’information, de vĂ©rification de l’information, d’écriture et de modĂ©ration des espaces participatifs. La derniĂšre partie porte sur la reconfiguration des reprĂ©sentations des journalistes. Elle traite notamment de l’évolution du rĂŽle social des journalistes et de l’impact des diffĂ©rentes stratĂ©gies managĂ©riales (d’intĂ©gration, d’implication, Ă©conomiques) sur les reprĂ©sentations. La question des reprĂ©sentations Ă  l’égard du webjournalisme est abordĂ©e au moyen d’une approche plus quantitative. Nous considĂ©rons cette derniĂšre dĂ©marche de comparaisons inter-groupes comme exploratoire puisqu’il s’agit de comptages descriptifs et non d’analyses statistiques. Cette thĂšse a notamment montrĂ© que les journalistes, web ou non-web, sont particuliĂšrement critiques envers leur profession et leurs propres pratiques. Nous interprĂ©tons l’intensitĂ© de cette activitĂ© critique en nous rĂ©fĂ©rant au cadre conceptuel Ă©tabli par L. Boltanski, et E. Chiapello (1999). Contentons-nous ici de mettre en exergue le rĂŽle de cette auto-critique dans la recomposition incessante de la profession. Au fil des rĂ©organisations des rĂ©dactions, le management peut par exemple s’appuyer sur la critique formulĂ©e par les journalistes pour parvenir Ă  une situation qui sera jugĂ©e comme plus juste par les journalistes impliquĂ©s. C’est le cas de la stratĂ©gie Ă©tablie Ă  L’Écho qui intĂšgre les webjournalistes dans les tĂąches symboliquement valorisĂ©es dans la profession. L’auto-critique permet Ă©galement aux journalistes d’ajuster constamment leur identitĂ© discursive, de d’auto-justifier leurs pratiques imparfaites dans un processus dialogique tout en rĂ©affirmant, constamment, les raisons de leur engagement envers leur profession.(COMU 3) -- UCL, 201
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