39 research outputs found

    Les cereales a paille, hotes de Meloidogyne naasi Franklin. II.- Variabilite du comportement multiplicateur ou resistant de varietes cultivees en France

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    National audienceThe damage caused by Meloidogyne naasi Franklin in cereal production may be foreseen, if the host behaviour of different cereal species for the nematode is known. With this aim, a study of host quality was made on oat, barley and wheat varieties widely cultivated in France. All tested plants were grown on infested soil at two degrees of infestation : the first was large and averaged about 18 and 26 L2 stage larvae per g of soil, and the second was small, between 3 and 7 L2. Extraction and counting of nematodes issued from cereal roots in July showed wide variability in the production of females and eggs on the varieties of each species. However it was still possible to classify them as hosts. Winter barley was the cereal species tested which gave the largest number of females or eggs per plant, whatever the infestation level. Generally spring barley and winter wheat were equally good hosts, but much less so than winter barley. Winter or spring oats were very poor hosts under French field conditions. In agricultural practice, the growing of poor hosts such as oats or some varieties of spring barley and winter wheat, should decrease the infestation level of M. naasi in the soil and thus provide a method of control.La prévision des pullulations de Meloidogyne naasi Franklin et des risques de dommages consécutifs à ses attaques nécessite la connaissance de la qualité d’hôte des céréales à l’égard du nématode. Les potentialités d’hôte de variétés d’avoine, d’orge et de blé largement utilisées en France sont estimées dans ce travail. Les plantes à tester sont cultivées sur sol contaminé à 2 niveaux d’infestation : l’un fort (entre 18 et 26 L2/g de sol), l’autre faible (entre 3 et 7 L2). Après une extraction en juillet, le comptage des femelles et des oeufs révèle une importante variabilité selon les variétés de chaque espèce de céréales étudiée. Néanmoins, le classement de ces espèces suivant leurs potentialités d’hôte vis-à-vis de M. naasi est possible. L’orge d’hiver est, parmi les céréales testées, celle qui fournit le plus de femelles et d’oeufs par plante pour les deux potentiels infectieux. Globalement, l’orge de printemps et le blé d’hiver ont des capacités d’hôte identiques, mais bien inférieures à celles de l’orge d’hiver. L’avoine (de type hiver ou printemps) peut être considérée comme un très mauvais hôte dans les conditions de culture françaises. Dans la pratique agricole, la limitation des populations infestantes dans le sol peut passer par la culture d’avoine ou de variétés de blé d’hiver ou d’orge de printemps multipliant peu le nématode

    Evolution en cours de culture de la qualité d’hôte de trois espèces de ray-grass vis-à-vis du nématode Meloidogyne naasi Franklin

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    National audienceThe host-range of ryegrass species for Meloidogyne naasi has been studied in experiments in pots filled with infested soil. During the 19 months of experiment, the Italian ryegrasses, that had the lowest degree of perenniality, gave the highest number of females or eggs of the nematode per g of root. At low infestation level, a considerable number of females appeared on these Italian ryegrasses. Increased numbers of females and eggs were produced on 3 hybrid ryegrasses and the perennial ryegrass cv. Reveille, more than on perennial ryegrass cvs Vigor and Grasslands-Ruani. Cv. Grasslands-Ruani was a bad host for the nematode. Female fecundity was statistically similar on a large number of cultivars tested. The different numbers of eggs produced per g of root and observed between species and varieties were the consequence of different development of females on these cultivars. This study showed that 2 generations of the nematode could develop on ryegrasses, the 1st in June and July, and the second in autumn or at the beginning of winter. Numbers of females or eggs produced per g of root were maximum in autumn with the second generation of M. naasi.Une expérimentation conduite durant 19 mois sur du sol naturellement infesté par Meloidogyne naasi a permis une étude comparative de l’évolution de la qualité d’hôte de variétés de 3 espèces de ray-grass en cours de végétation. En se référant aux nombres de femelles et d’oeufs du nématode produits par g de racine les ray-grass italiens, variétés les moins persistantes de l’essai, restent durant toute l’expérience, les meilleurs hôtes. Ils favorisent un développement rapide en femelles. Les 3 ray-grass hybrides et le ray-grass anglais cv. Réveillé forment plus de femelles et d’oeufs du nématode par g de racine que les cultivars de ray-grass anglais cvs Vigor et Grasslands-Ruani. La variété cv. Grasslands-Ruani peut être considérée comme hôte très médiocre pour ce parasite. La fécondité des femelles reste, durant toute la période d’essai, statistiquement identique pour la plupart des cultivars. La différence enregistrée dans le nombre d’oeufs formés par g de racine entre espèces et variétés provient essentiellement du nombre de femelles qui se sont développées sur les différents cultivars. Il y a 2 générations annuelles du parasite sur ray-grass, la 1er juin-juillet, la 2e, soit en automne, soit en début de période hivernale. Cette seconde génération présente des effectifs de nématodes beaucoup plus importants que la première

    Etude in vitro des facteurs responsables de la formation des populations femelles de pathotypes français d’Heterodera avenae Woll. sur variétés d’orge et de blé

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    National audienceThe development of females has been studied on young cereal seedlings grown in Petri dishes. In these controlled conditions of cereal culture, the impact of physical factors on nematode development was minimal. The culture medium consisted of water and agar, so the seeds were the main nutritive reserve of the plants. The weight factor of the seed had an influence on the development of females for only one variety of the 11 tested wheat lines. The culture conditions of the plants from which the seed was taken were sometimes responsible for variable formation of female populations. The temperature fluctuations registered between Petri dishes stocked in the culture room did not induce variable development of the females. In the case of a wheat parent variable for host quality to H. avenae, such as V.P.M. 1.1.1.2. R4, fluctuation of female populations was also observed. The results obtained on genotypically identical seeds of different doubled haploids issued from the same wheat cultivar or on their original line showed that the mean numbers of females developed on these different plants were statistically similar. However, the use of genotypically identical seeds issued from the same doubled haploid of wheat did not remove all variability in female formation in the replicates of a single trial. The nematode itself provides the main source of variability in female development. Each pathotype of H. avenae had its own aggressiveness against each cereal line tested. Modifications of this aggressiveness were obtained by genetic recombination in crosses between different pathotypes or by selection pressure on plants resistant to the nematode. From our results, it appears that the aggressiveness of a pathotype tends to decrease as a consequence of more effective virulence in relation to resistance genes.La formation des femelles est étudiée sur plante poussant en conditions entièrement contrôlées de boîtes de Petri, dans le but de minimiser l’impact des facteurs méthodologiques sur le développement du nématode. Le milieu étant constitué uniquement d’eau et d’agar agar, les conditions de culture sont peu favorables au développement des plantes. Nous avons donc été amenés à étudier le facteur poids du grain sur la formation des femelles, le grain constituant la seule réserve nutritive possible pour la plante. Il n’intervient en fait que pour une seule variété sur les 11 lignées de blé étudiées de ce point de vue. Les conditions de culture de la plante productrice de grains à tester sembleraient également avoir une influence sur le développement des femelles. Un géniteur non fixé comme hôte à l’encontre d’H. avenae, tel que la lignée de blé V.P.M. 1.1.1.2. R4 peut être responsable de variations de l’importance des populations femelles formées. La comparaison des résultats obtenus sur divers haploïdes doublés issus d’un même blé ou entre haploïdes doublés et leur lignée d’origine montre que les femelles se forment en moyenne de manière similaire sur ces diverses plantes présentant des caractères hôtes génotypiquement identiques vis-à-vis d’H. avenae. Par contre, l’emploi de grains issus d’un même haploïde doublé de blé, matériel végétal génotypiquement homogène, ne supprime pas les variations dans la formation des femelles entre les répétitions d’un même essai. Ces variations dépendent donc, soit de la méthodologie employée, soit du nématode lui-même. La plus grande part de la variabilité enregistrée dans la formation des femelles dépend du nématode lui-même. Chaque pathotype d’H. avenae possède une agressivité propre à l’encontre de chaque lignée testée. Cette agressivité peut être modifiée, soit par recombinaisons génétiques après croisement entre pathotypes, soit par pression de sélection sur plante possédant des gènes de résistance vis-à-vis du nématode. A partir de nos résultats, nous pouvons avancer l’hypothèse suivante : l’utilisation effective de la capacité d’un pathotype à contourner des résistances se traduit par une diminution globale de son agressivité

    Nematodes : selection et utilisation de varietes resistantes. 1.

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    Nematodes : selection et utilisation de varietes resistantes. 2.

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    Interactions genetiques entre pathotypes francais d'Heterodera avenae Woll.et varietes d'orge : I.Aspect varietal

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    National audienceIn France 4 pathotypes of Heterodera avenae have been previously distinguished and called Fr 1, Fr 2, Fr 3 and Fr 4. Their behaviour and that of the corresponding resistance genes have been studied in 4 barley lines : ’Siri’, ’Ortolan’, ’P 31-322-1’ and ’Vogue’. ANDERSEN in Denmark, has studied the relationship between 3 of these lines and 2 pathotypes : Ha 11 (A) and Ha 12 (C). Thus it has been of interest to compare the pathotypes described by ANDERSEN with the French ones and possibly to associate then. The French pathotypes were bred on the barley lines, and on the F 1 and F 2 crosses between these lines. Young seedlings were grown in Petri dishes on agar and root tips were infected with larvae. The analysis of the development of females on the root surface allowed the behaviour of each plant to be tested. New dominant genes for resistance to H. avenae were identified. These genes differed in particular from those described by ANDERSEN as Ha 1 and Ha 2. - ’Siri’ has 2 complementary genes AB effective against Fr 2 and a single dominant gene C against Fr 3. - ’Ortolan’ has 2 complementary genes EF effective towards Fr 1 and also two complementary genes GH towards Fr 3. - ’P 31-322-1’ also carries 2 couples of complementary genes, IJ and GL, inducing resistance towards respectively Fr 2 and Fr 3. - ’Vogue’ has 2 complementary genes EF effective against Fr 1 and a single dominant gene P against Fr 3. Our results confirmed that Fr 4 is similar to ANDERSEN,S pathotype Ha 12. However, in contrast to ANDERSEN,S results we showed that the Fr 2 and Fr 4 pathotypes really differ from each other as do Fr 3 and Ha 11 since the genetic systems involved in the resistance were found different in both cases.Une étude génétique du comportement vis-à-vis des 4 pathotypes français d’Heterodera avenae Woll. de 3 orges du test international des pathotypes de ce nématode : « Siri », « Ortolan », « P 31-322-1 », et d’une orge française, « Vogue », est entreprise pour différencier les gènes responsables de la virulence de ces pathotypes. Les pathotypes sont élevés dans des boîtes de Petri sur des plantes issues de croisements intervariétaux entre plantes résistantes ou résistante et multiplicatrice, sur agar. Ce travail révèle la présence de nouveaux gènes dominants de résistance à H. avenae différents des gènes Ha 1 et Ha 2 déjà bien étudiés par ANDERSEN avec les 2 pathotypes danois Ha 11 (A) et Ha 12 (C) : - AB, gènes complémentaires, et C dans « Siri », efficaces à l’encontre respectivement des pathotypes Fr 2 et Fr 3. - EF et GH, 2 couples de gènes complémentaires dans « Ortolan », responsables de la résistance respectivement à Fr 1 et Fr 3. - IJ et GL, 2 couples de gènes complémentaires dans « P 31-322-1 », induisant la résistance respectivement à Fr 2 et Fr 3. - EF, gènes complémentaires, et P dans « Vogue », agissant sur, respectivement, les pathotypes Fr 1 et Fr 3. Fr 4 peut être considéré comme équivalent du pathotype danois Ha 12 (C). Contrairement aux conclusions d'ANDERSEN les pathotypes Fr 2 et Fr 4, d’une part, et Fr 3 et Ha 11 (A), d’autre part, s’avèrent différents puisque les systèmes génétiques mis en jeu pour les résistances ne sont pas les mêmes

    Elements de caracterisation de deux formes de resistance des cereales face au nematode a galle Meloidogyne naasi Franklin

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    National audienceThe host status of barley cultivars as regards the root-knot nematode Meloidogyne naasi was studied. Partial resistance of cv Morocco was expressed through a slower nematode development in its roots detected from the first month of growth than in a multiplying cultivar (table I). This partial resistance reduced the number of female parasite populations and their fecundity in the roots of cv Morocco more than in those of cv Cérès (table II). The early expression of partial resistance might allow a screening test to be established after 20 days’ growth at 20 °C. The total resistance of line 1 Aegilops variabilis Eig was not overcome by any of the 3 geographic nematode populations used. However, these 3 populations exhibited some variability in aggressiveness against the host range tested, and one of them overcame the partial resistance of cv Morocco (fig 1).La qualité d’hôte de cultivars d’orge vis-à-vis du nématode à galle Meloidogyne naasi a été étudiée. La résistance partielle d’un cultivar s’exprime par un ralentissement du développement des nématodes dans ses racines, par rapport à un cultivar multiplicateur. Elle limite également les populations femelles du parasite ainsi que leurs fécondités. La résistance totale de la lignée 1 d’Aegilops variabilis Eig n’est contournée par aucune des 3 populations du nématode utilisées. Celles-ci présentent cependant une variabilité dans leur agressivité face à la gamme d’hôtes testée, et l’une d’entre elles contourne la résistance partielle du cultivar cv Morocco
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