Caroline CARON (2014), Vues, mais non entendues. Les adolescentes québécoises et l’hypersexualisation

L’ouvrage est organisé en cinq chapitres. L’introduction contextualise parfaitement la recherche grâce à un retour sur la théorie féministe que revendique l’auteure et sur les études critiques à propos des jeunes. Elle pose très clairement la problématique. D’emblée, on sait que l’ouvrage n’a « pas pour but de comprendre pourquoi certaines adolescentes ont tant prisé la mode dite sexy au cours des dernières années, ni d’expliquer les conséquences d’une culture populaire obsédée par la jeuness..

Des journaux et des femmes

Les femmes lisent plus de livres que les hommes ; mais elles lisent moins qu'eux la presse d'information générale, surtout quotidienne. Dans l'article ci-dessous, Sylvie Debras souligne, en multipliant les exemples, que la plupart des journaux donnent l'impression d'être faits par des hommes pour les hommes, depuis la sélection des informations jusqu'au ton utilisé et aux témoignages recueillis et cités. Les femmes sont des lectrices pressées, constamment à court de temps, entre profession et foyer. La journée de la femme française est, selon les enquêtes, l'une des plus lourdes d'Europe. Mais les lectrices trouvent tout de même le temps de lire une presse féminine pléthorique. Au moins parle-t-on d'elles et de leurs préoccupations dans cette presse sur laquelle elles se rabattent, faute d'être présentes dans la presse d'information générale. Elles s'intéressent aussi à la presse hebdomadaire régionale, dont la périodicité et le prix sont des atouts, et qui leur offre une information de proximité utile. Journalistes, pensez aux femmes : c'est le message qu'a fait passer Sylvie Debras dans son intervention au SPHR (Syndicat de la presse hebdomadaire régionale), à Chambéry, le 11 juin 1999.Debras Sylvie. Des journaux et des femmes. In: Communication et langages, n°122, 4ème trimestre 1999. Dossier : Revue de la presse. pp. 58-71

Journalisme et «plafond de verre» : Témoignage

Debras Sylvie. Journalisme et «plafond de verre» : Témoignage . In: Diplômées, n°208, 2004. Journaliste, un métier de femme ? pp. 273-275

LECTRICES AU QUOTIDIEN (ENQUETES DE RECEPTION AUPRES DE LECTRICES ET LECTEURS D'UN QUOTIDIEN REGIONAL)

PARIS-CUJAS-BU Droit (751052119) / SudocSudocFranceF

Formation et insertion des jeunes filles en France : Constats, enjeux et perspectives

Cagan Yvette, Debras Sylvie. Formation et insertion des jeunes filles en France : Constats, enjeux et perspectives. In: Diplômées, n°213, 2005. pp. 126-131

Women and health professionals’ perspectives on a conditional cash transfer programme to improve pregnancy follow-up: a qualitative analysis of the NAITRE randomised controlled study

Objectives Women of low socioeconomic status have been described as having suboptimal prenatal care, which in turn has been associated with poor pregnancy outcomes. Many types of conditional cash transfer (CCT) programmes have been developed, including programmes to improve prenatal care or smoking cessation during pregnancy, and their effects demonstrated. However, ethical critiques have included paternalism and lack of informed choice. Our objective was to determine if women and healthcare professionals (HPs) shared these concerns.Design Prospective qualitative research.Setting We included economically disadvantaged women, as defined by health insurance data, who participated in the French NAITRE randomised trial assessing a CCT programme during prenatal follow-up to improve pregnancy outcomes. The HP worked in some maternities participating in this trial.Participants 26 women, 14 who received CCT and 12 who did not, mostly unemployed (20/26), and - 7 HPs.Interventions We conducted a multicentre cross-sectional qualitative study among women and HPs who participated in the NAITRE Study to assess their views on CCT. The women were interviewed after childbirth.Results Women did not perceive CCT negatively. They did not mention feeling stigmatised. They described CCT as a significant source of aid for women with limited financial resources. HP described the CCT in less positive terms, for example, expressing concern about discussing cash transfer at their first medical consultation with women. Though they emphasised ethical concerns about the basis of the trial, they recognised the importance of evaluating CCT.Conclusions In France, a high-income country where prenatal follow-up is free, HPs were concerned that the CCT programme would change their relationship with patients and wondered if it was the best use of funding. However, women who received a cash incentive said they did not feel stigmatised and indicated that these payments helped them prepare for their baby’s birth.Trial registration number NCT0240285