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    Diagnostic et perspectives de développement de la filière viande bovine biologique des Pays de la Loire

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    La filière viande bovine biologique des Pays de la Loire présente les particularités suivantes : - de nombreux acteurs n’interviennent qu’en prestation de service . C’est le cas des organisations de producteurs pour la collecte, l’estimation, le transport et la facturation des animaux, c’est le cas aussi de certains abattoirs et ateliers de découpe agréés sollicités pour l’approvisionnement des bouchers, des magasins spécialisés ou des producteurs – vendeurs. Dans l’état actuel de l’organisation de la filière et quelles que soient les compétences de ces intervenants, ils n’ont pas le pouvoir d’intervenir dans la dynamique de filière. - Pour chaque maillon de la filière (production, collecte, transformation, distribution) nous observons une réelle hétérogénéité des acteurs. Des relations privilégiées se sont nouées entre certains transformateurs et certains distributeurs, dessinant ainsi deux voies de transformation-distribution : la voie « industrielle » et la voie « spécialisée ». Cependant nous ne pouvons pas parler de segmentation en sous-filières dans la mesure où le maillon production n’est pas segmenté. Ainsi, malgré la diversité des sensibilités des producteurs, ils ne sont pas impliqués dans le choix des débouchés de leurs animaux. Ainsi il n’existe pas de segmentation de la production en fonction de sous-filières différenciées. - E-Bio constitue un acteur spécifique dans la mesure où les animaux ne transitent pas physiquement par cette structure mais il assure la centralisation de l’offre. Le rôle d’E-Bio est organisationnel. E-Bio sous-traite les fonctions techniques associées classiquement au regroupement de l’offre (estimation, collecte, transport) à des organisations de producteurs Cela permet de constater que les opérateurs vraiment actifs se situent - dans la filière artisanale par la dynamique des artisans bouchers, - dans la filière d’accès aux magasins spécialisés par la dynamique des producteurs surtout sous la coordination d’E-Bio, - dans la filière d’accès aux GMS par la dynamique des distributeurs et des industriels, avec l’appui d’E-Bio, - dans la filière vente directe par la dynamique des producteurs. L’organisation de la filière ainsi caractérisée, il s’agit maintenant de synthétiser le contexte d’expression des dynamiques des acteurs. La viande bovine bio est un des segments particuliers du marché de la viande bovine. Les producteurs biologiques et leurs organisations travaillent avec des acteurs majeurs de la filière viande bovine. Ainsi, les perspectives d’évolution du contexte et les stratégies de certains acteurs de la filière biologique ne peuvent s’appréhender indépendamment du contexte plus général de la filière viande bovine

    Viande de gros bovin : la démarcation qualité, vers quelles stratégies ?

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    National audienceLa crise de l'encéphalopathie spongiforme bovine a facilité l'apparition d'une véritable segmentation de l'offre par la qualité en viande de gros bovin, dans un contexte réglementaire particulier, où communiquer sur les conditions d'élevage ne peut se faire qu'à partir d'un signe officiel de qualité. La certification de conformité s'est révélée comme la démarche la mieux adaptée aux stratégies des différents opérateurs de la filière : les volumes ont fortement augmenté et un nouvel essor pourrait se faire avec les produits issus de l'agriculture raisonnée. En revanche, la notoriété de ce tout nouveau signe est encore faible, comparée à celle des logos "agriculture biologique" et surtout "label rouge". A moyen terme, les préoccupations sécuritaires des consommateurs seront moins fortes et leur choix se fera de nouveau davantage à partir des différences sensorielles constatées entre les viandes bovines sous signe officiel de qualité et les autres viandes bovines concurrentes

    Forces et faiblesses de la filière AOC Maine Anjou

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    Cahier du LORIA ; 2004-06 Diffusion du document : INRA Etablissement d'Economie et Sociologie rurales 65 boulevard de Brandebourg 94205 Ivry Cedex (FRA) 2004-06L'AOC est un signe de qualité encore rare en viande bovine, et les efforts fournis pour l'obtenir par un groupe d'éleveurs de Maine-Anjou représentent une démarche innovante. Afin d'enrayer en Pays de la Loire un fort déclin de la race locale au profit des grandes races à viande nationales, ces éleveurs sont parvenus à mieux valoriser les caractéristiques originales de leur viande à l'aide d'une AOC : leur force est d'avoir suscité l'intérêt d'un réseau d'hypermarchés, qui cherchait à mieux segmenter l'offre de ses rayons boucherie. Ce partenariat avec un distributeur moderne ainsi qu'avec un industriel de l'abattage apparaît comme un moyen de dépasser les réticences du corps professionnel agricole de la région

    Analyse des divergences entre les prix à la production et les prix de détail dans la filière porc, de 1985 à 1991

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    National audienceDes divergences d'évolution entre les prix à la production et les prix de détail sont apparues depuis 1985 sur les produits carnés. Les principales explications seraient la déflation des prix à la production, alors que les charges des opérateurs continuent à suivre l'inflation générale, et la libération des prix de détail. Au niveau de l'abattage-découpe en porc, la faible divergence des prix s'explique pour l'essentiel par l'inflation sur les charges. Au niveau des ventes au détail en grande surface, le rayon boucherie et le rayon charcuterie à la coupe auraient augmenté leur marge brute, sans que l'on puisse observer une augmentation semblable de leurs frais : ces rayons auraient perdu ainsi leur ancien statut de rayon à faible marge. Toutefois, en viande fraîche de porc, la divergence des prix s'explique assez bien par l'inflation sur les coûts des distributeurs

    Forces et faiblesses de la filière AOC Maine Anjou

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    Cahier du LORIA ; 2004-06 Diffusion du document : INRA Etablissement d'Economie et Sociologie rurales 65 boulevard de Brandebourg 94205 Ivry Cedex (FRA) 2004-06L'AOC est un signe de qualité encore rare en viande bovine, et les efforts fournis pour l'obtenir par un groupe d'éleveurs de Maine-Anjou représentent une démarche innovante. Afin d'enrayer en Pays de la Loire un fort déclin de la race locale au profit des grandes races à viande nationales, ces éleveurs sont parvenus à mieux valoriser les caractéristiques originales de leur viande à l'aide d'une AOC : leur force est d'avoir suscité l'intérêt d'un réseau d'hypermarchés, qui cherchait à mieux segmenter l'offre de ses rayons boucherie. Ce partenariat avec un distributeur moderne ainsi qu'avec un industriel de l'abattage apparaît comme un moyen de dépasser les réticences du corps professionnel agricole de la région

    Coordination verticale au sein de la filière viande bovine : quelle évolution des relations industrie-grande distribution depuis la crise de l'ESB ?

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    National audienceLa crise de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), déclenchée en mars 1996, a constitué un choc majeur pour la filière viande bovine française. L'objet de cette contribution est d'analyser son impact sur les rapports entre les acteurs de cette filière. Après avoir rappelé l'état de ceux-ci avant 1996, les auteurs, en s'appuyant sur des initiatives récentes, montrent comment cette crise a favorisé le développement de relations contractuelles qui concernent l'ensemble des opérateurs de la filière (y compris les producteurs). Celles-ci se traduisent souvent par la certification (de conformité) des produits concernés et par une mise en avant, au niveau des consommateurs, de caractéristiques d'élevage (race, alimentation, bien-être). Enfin, les auteurs dégagent les conséquences de l'apparition de ces filières contractuelles et les limites de leur développement

    L'agriculture biologique en Pays-de-la-Loire et l'approche Delphi : résultats, questionnements et perspectives sur le problème de la concurrence avec l'agriculture raisonnée

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    National audienceNous assistons actuellement à une prise de conscience par la société de l'importance de l'environnement dans le développement futur de l'agriculture. L'agriculture biologique (AB) et l'agriculture raisonnée (AR) se placent peu ou prou dans cette perspective d'évolution des pratiques agricoles. Leurs promoteurs n'ont évidemment pas la même perception de leur apport respectif au problème posé et de plus ils ne considèrent pas tous que les deux modes de production soient concurrents l'un de l'autre. Les auteurs élaborent une prospective sur la filière biologique en utilisant, entre autres méthodes, la méthode Delphi. Cette dernière permet de préciser les conditions du développement de l'AB, en la situant par rapport à l'AR, et met l'accent sur les deux questions méthodologiques de la convergence des experts vers un consensus et de l'incertitude radicale en matière de définition technique et commerciale de l'AR

    Les divergences de prix dans les filières viandes de 1985 à 1991

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    National audienceL'évolution des prix à la production reste un facteur essentiel pour comprendre l'évolution des prix de détail en viandes. Sur la période 1962-1976, le Centre d'étude des revenus et des coûts (CERC) avait observé des augmentations de prix similaires. La présente étude décrit et explique les changements apparus depuis 1985 : les prix à la production baissent alors que les prix de détail augmentent excepté en volailles et en agneau. L'étude des divergences de prix a été scindée en deux parties, l'abattage-découpe et la distribution de détail. Au niveau abattage, l'essentiel des divergences s'explique par l'inflation sur les différents éléments de la marge brute et la déflation des prix d'achat à la production. Au détail en grandes surfaces, la suppression de la taxation en 1986 a donné une grande liberté aux distributeurs en matière de stratégies de prix : ainsi les baisses de prix à la production ont été de plus en plus mises à profit pour organiser des ventes en promotion. Cependant, si, pour une raison ou pour une autre, une catégorie de viande ne se prête pas bien à ces promotions, alors la marge brute du distributeur tend à augmenter : ceci expliquerait les hausses spécifiques de marges sur le veau, le boeuf et le jambon cuit, dont l'inflation n'explique qu'une faible partie. En revanche le porc frais, l'agneau et les volailles ont été de plus en plus vendus en promotion et la simple répercussion de l'inflation sur leurs marges justifie l'essentiel des divergences de prix observées

    Différenciation par la qualité en viande de gros bovins : communiquer sur la race et (ou) la région ? L'exemple de la viande limousine

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    International audienceLes crises de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) ont contribué au renforcement du créneau de la qualité supérieure dans l'offre des grandes et moyennes surfaces (GMS). Les opérateurs de la filière viande bovine ont rapidement concrétisé leurs stratégies de démarcation par la qualité et de multiples initiatives (essentiellement issues de la production ou de la distribution) ont vu le jour ou se sont développées, s'appuyant sur des marques privées ou des signes officiels de qualité (SOQ). Dans ce contexte de concurrence entre les démarches d'identification issues de la production et de la grande distribution, cette contribution présente les résultats d'une enquête sur la valorisation de la viande de race limousine produite ou non en région Limousin. Les auteurs concluent à l'intérêt d'une communication alliant la race et la région, qui puisse différencier la limousine du Limousin avec l'appui d'une indication géographique protégée (IGP)

    Choc exogène et évolution des formes organisationnelles hybrides : les effets de la "crise de la vache folle" sur la filière viande bovine

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    National audienceLa crise de l'encéphalopathie spongiforme bovine, déclenchée en mars 1996, a constitué un choc exogène majeur pour la filière viande bovine française. En s'appuyant sur des initiatives récentes, les auteurs montrent comment elle a favorisé le développement de nouvelles formes de coordination qui concernent l'ensemble des opérateurs de la filière (y compris les producteurs). Ces dernières s'accompagnent souvent d'une différenciation qualitative des produits (certification de conformité essentiellement) et d'une mise en avant, au niveau des consommateurs, de caractéristiques d'élevage (race, alimentation, bien-être). Une analyse de l'évolution des formes relationnelles et de leurs déterminants au sein de la filière est enfin proposée
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