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    Nouvelle estimation de la fréquence du gène pour le noir dans la race ovine Bleu du Maine

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    Une enquête faite en 1978 et 1979 parmi resp. 29 et 49 troupeaux ovins Bleu du Maine de Sarthe et de Mayenne a montré la persistance de l’apparition d’agneaux noirs. Ces agneaux sont de formule aa, a étant récessif par rapport à A wh l’allèle en Agouti responsable de la toison blanche des Bleu du Maine. Une estimation de la fréquence de a parmi les mâles et les femelles à la naissance (q) et au stade de reproducteurs (α) a été effectuée par deux méthodes différentes à partir de la fréquence des naissances noires et de celles des mâles hétérozygotes détectés. Il y avait respectivement en 77/78 et 78/79, 51 et 85 mâles qui ont donné respectivement 1 624 et 2 701 agneaux dont respectivement 56 et 104 étaient noirs. Le nombre des béliers hétérozygotes détectés était respectivement de 21 et 41. En supposant que la fréquence des hétérozygotes femelles est la même dans tous les troupeaux on prend comme estimation la moyenne des estimations par les deux méthodes ce qui donne (formule, voir document attaché) pour les fréquences de a chez les reproducteurs et q = 0,22 et 0,236. pour la fréquence à la naissance resp. en 77/78 et 78/79. En introduisant ces valeurs dans un programme de simulation, on obtient une estimation de 111 agneaux noirs et 44 béliers hétérozygotes détectés pour la deuxième campagne. Ces chiffres sont à rapprocher des deux effectifs observés : respectivement 104 et 41 ce qui justifie a posteriori la validité des estimations de fréquence. La fréquence chez les mâles est significativement plus élevée que chez les femelles, ce qui serait dû à une sélection plus intense chez les mâles que chez les femelles en faveur des hétérozygotes A wh a plus « bleus » que les hétérozygotes A wh A wh. Chez les femelles, si la pression de la sélection artificielle en faveur de l’hétérozygote est faible, celui-ci pourrait présenter en outre un avantage sélectif (une meilleure prolificité). C’est grâce à ces avantages naturels et artificiels des hétérozygotes que le gène se maintient à la fréquence élevée que nous observons, malgré l’élimination systématique des noirs de la reproduction. Toutefois, ces fréquences (environ 0,35 pour les mâles et 0,11 pour les femelles) sont actuellement inférieures à ce qu’elle a pu être dans le passé en races Wensleydale et Bleu du Maine (jusqu’à 050, pour les mâles et 0,42 pour les femelles). Cela est dû apparemment à un relachement récent de la pression de la sélection (surtout celle en faveur des mâles hétérozygotes) en zone Bleu du Maine. La présence d’un tel gène dans la population Bleu du Maine française présente un intérêt économique (production de 3 p. 100 d’agneaux en plus à la naissance) pour un désavantage réduit : diminution de 2 p. 100 de l’efficacité de la sélectionSurveys made in 1978 and 1979 among resp. 79 and 49 Bleu du Maine flocks in the departments of Sarthe and Mayenne have shown that black lambs still appear in the breed. These lambs have a aa formula at the A gouti locus, a being recessive to A wh the top allele of the series which gives the white fleece of the breed. An estimation of the frequency of a among males and females at birth (q) and at the reproductive age (formula, see attached document) has been performed by two methods based on the frequency of blacks at birth and the fequency of known heterozygous rams resp. In 77/78 and 78/79 lambings there were resp. 51 and 85 rams used giving resp. 1624 and 2701 lambs with resp. 56 and 104 black. The number of detected heterozygous rams was 21 and 41, resp. Supposing the same frequency of heterozygous females in all the flocks, the estimation used was the average estimation by the two methods, which gives (formula, see attached document) for the frequency of a among the male and female reproducers in resp. 78 and 79 surveys. The frequency among lambs at birth was .220 and .235 resp. By a program of simulation one get an estimation of 111 black lambs and 44 heterozygous sires for the 78/79 campaign, which may be compared to resp. 104 and 41. This is a fairly good a posteriori verification of the worth of the methods of estimation fot the gene frequencies. The gene frequency is ligher in male than in female reproducers, which could result from a stronger selection in favour of the heterozygotes A wh; among the males, the heterozygotes having a more intense a >coloration. If, among the ewes, the pressure of artificial selection for the heterozygotes is weak, this genotype may have a selective advantage in itself (better prolificacy). The a gene is probably kept at an equilibrium state at a rather high heterozygotes. Nevertheless, these frequencies (around .350 for the rams and . 11 for the ewes) are actually inferior to those observed in the past in Wensleydale and Bleu du Maine (up to .5 for the males and .42 for the females). This may be due to a recent relaxing of selection pressure in favour of heterozygous males in the Bleu du Maine zone which has been considered. The existence of such a gene in the Bleu du Maine population in France has an economic advantage of about 3 p. cent more lambs at birth. On the other hand the culling of black lambs reduces selection efficacy by 2 p. cent

    Basic Statistical Methods

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