7 research outputs found

    7. Greeks and natives in the region of Odessos

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    Around 575 BC, the Milesian founders of Odessos settled in an already inhabited landscape. Numerous necropoleis of inurned cremations attest the presence of Thracians (Getai or Krobyzai) in the hinterland from the first decades of the 6th c. BC at latest ; some were used until the Early Hellenistic period. No Greek imports were deposited in these necropoleis in the 6th and 5th c. BC, but in the latter century various wheel-made vases appeared, some probably made in Odessos. Imports were discovered in rich graves from the 5th c., but they are far from the coast and could be related to the northward expansion of the Odrysians. Only after 350 BC and particularly in the Early Hellenistic period, Greek goods penetrated massively in the hinterland of Odessos. This could be explained with the Macedonian conquest of Philip II, Alexander and Lysimachus that incorporated Northeastern Thrace in the Hellenistic world. Odessos seems to have prospered during Lysimachus’ reign

    Chapitre 2. Études par catégories d’objets

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    La portée des synthèses présentées ci-dessous est limitée par le nombre réduit des tombes, dépôts et foyers fouillés en commun entre 2002 et 2004, si l'on songe aux centaines de sépultures fouillées avant et après ces dates. D'autre part, le commentaire de certains ensembles est développé de manière détaillée, alors que pour les céramiques communes, qui constituent numériquement le lot le plus important, il n'a été possible que de donner un catalogue typologique avec le rappel des datations f..

    Chapitre 1. Stratigraphie et évolution architecturale de l’ensemble du secteur

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    La mise en évidence de la stratigraphie dans un espace occupé essentiellement par des remblais de sable est un exercice particulièrement difficile, rendu encore plus problématique par les variations qui ont eu lieu dans le déroulement des missions (voir ci-dessus p. 49) : l’analyse stratigraphique telle qu’elle est présentée ici a été mise en place en 2002 par la mission française, il a fallu ensuite établir un lien entre les « unités stratigraphiques » (US) alors définies et la stratigraphie..

    Chapitre 2. Description des tombes, dépôts et foyers

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    La numérotation des sépultures (SP) a été établie en fonction de la date de la découverte. On a séparé ici les sépultures à incinération et à inhumation. Quand il a été décrit dans le chapitre précédent, le contexte stratigraphique n’est pas repris. Dans le catalogue des objets, le numéro entre parenthèses qui figure en tête renvoie aux synthèses de la troisième partie où sont décrits les objets ; les objets qui ne sont pas commentés dans la troisième partie, comme les amphores commerciales, ..

    Apollonia du Pont (Sozopol)

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    Entre 2002 et 2007, une mission conjointe du Centre Camille Jullian à Aix-en-Provence et de l'Institut archéologique de Sofia, dirigée par Antoine Hermany et Krastina Panayotova, a effectué sur le site de l'ancienne colonie grecque d'Apollonia du Pont (à l'emplacement de la ville actuelle de Sozopol) des recherches dont les résultats sont présentés dans cet ouvrage. Elles ont consisté en premier lieu en trois campagnes de fouilles (2002-2004) dans la principale nécropole de la ville antique, au lieu-dit Kalfata, dont l'importance avait été mise en évidence par les fouilles réalisées sous la direction d'Ivan Venedikov à la fin des années 1940, puis par celles que mène l'Institut archéologique de Sofia depuis 1992, sous la direction de K. Panayotova. Ces trois campagnes ont amené à la découverte, dans un cadre architectural original, de 56 sépultures auxquelles sont associés 35 dépôts et 11 petits foyers contenant des offrandes. Cet ensemble, qui s'échelonne entre la deuxième moitié du V ͤ siècle et le milieu du III ͤ siècle av. J.-C., apporte, grâce à la mise en place d'une équipe pluridisciplinaire, des informations importants sur les pratiques funéraires, mais aussi, plus généralement, le mode de vie, les pathologies et, par l'intermédiaire des objets déposés dans les tombes ou à côté d'elles, sur les relations qu'entretenaient avec Athènes et d'autres cités grecques les habitants de cette cité installée en milieu thrace. Pour compléter ces informations, une étude du contexte géomorphologique dans lequel s'est développée la ville grecque a été réalisée par une équipe de l'université d'Aix-Marseille (laboratoire du CEREGE), associé à un bilan sur l'histoire d'Apollonia et sur notre connaissance de son espace urbain, qui fait l'objet depuis plusieurs années d'importantes recherches. Les fouilles et la préparation de la publication ont été menées à bien grâce à l'aide financière du ministère des Affaire étrangères et européennes

    Grecs et indigènes de la Catalogne à la mer Noire

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    Le programme de travail qui aboutit à ce livre s’inscrit dans le cadre du réseau d’excellence européen Ramses2, initié par la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme. Une demi-douzaine de tables rondes ont réuni entre 2006 et 2008, d’un bout à l’autre de la Méditerranée (à Empúries, Aix-en-Provence, Palerme, Naples, Athènes), quelque soixante-dix chercheurs essentiellement français, italiens et espagnols, mais aussi anglais, grecs, bulgares, roumains, canadiens et russes. Il s’agissait d’étudier les rapports d’acculturation entre colons grecs et populations indigènes, en tenant compte des différences géographiques et chronologiques mais aussi de l’historiographie et des habitudes de recherche des diverses institutions. Les nombreuses communications qui ont jalonné les six tables rondes sont ici la plupart du temps précédées de textes introductifs. Une première partie, consacrée aux approches régionales, permet d’illustrer l’état de la recherche dans quelques régions choisies (autour d’Empuries, d’Himère, de Marseille, de Vélia, en Thrace et en mer Noire). La seconde partie, thématique, aborde un certain nombre de thèmes de recherche dans les régions précédentes, mais aussi dans d’autres régions du monde de la colonisation grecque. Le point de vue adopté dans ce livre est d’abord celui de la culture matérielle ; l’approche en est essentiellement archéologique. On se demandera par exemple quels sont les indices archéologiques qui permettent de dire si un site est habité par des Grecs, par des indigènes ou par une population “mixte”, et comment ces indices ont été appréciés selon les périodes et selon les régions. Beaucoup de communications présentent des synthèses régionales ou thématiques, mais une large place est faite également à des sites inédits, pour lesquels on n’a pas hésité à livrer une abondante documentation (plans, matériel de fouille). C’est en effet par le renouvellement de la documentation archéologique que nous pouvons espérer avancer dans la compréhension des rapports d’acculturation entre les colons grecs et les populations locales

    Rescue archaeological investigations in the harbour of Sozopol

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    The rescue investigation was carried out by the Centre for Underwater Archaeology in May 2020 in part of Sozopol’s harbour that has not been archaeologically explored before (Dimitrov et al. 2020). They were funded by Sozopol municipality under a project for anchoring of floating piers (fig. 1). The investigations comprised geophysical investigation, archaeological excavations, creation and analysis of a GIS database, and underwater surveys of the central part of the harbour. Archaeological excavations were carried out in a single grid-square (Z) located 7 m SW of the outermost anchor of the proposed floating piers. Grid-square Z was set on the flat sandy-mud bottom at a depth of -4.1 m (from thesurface). From that depth (modern bottom) down to -4.7/4.8 m, the entire surface of the grid-square was excavated, and from -4.8 m downwards only its western half, revealing the following layers (fig. 2): - Bottom of the modern harbour – from -4.1 м to -4.7/4.8 m.- Harbour accumulation from the Ottoman period – from -4.7/4.8 to -4.9/5.1 m.- Harbour accumulation from Classical Antiquity – from -4.9/5.1 to -5.5/5.6 m. It contains numerous wellpreserved materials of utilitarian character, mostly relatively modest tableware, cooking ware, and amphorae (fig. 3).The earliest vases could be dated to c. 600 BC. The chronological distribution of the finds is uneven, the 6th and the5th c. BC being best represented. After a clear drop in the 4th c. BC, there may be a hiatus from about the middle of thecentury to the second quarter of the 3rd c. BC. The later Hellenistic and the Roman periods are also attested with not sonumerous vases.- Sterile layer without archaeological materials, explored with a trench down to -7.4 m.To summarize, the sector of Sozopol’s harbour excavated in 2020 has not been dredged during port constructionworks and its stratigraphy is intact and illustrates an historical development from the end of the 7th c. BC to present day.No remains of prehistoric settlements were discovered here.The analysis of all available data indicates that the construction of the modern harbour of Sozopol in 1927 andthe reconstructions in the late 1980s have destroyed to a great extent the archaeological remains underwater along thecentre line of the port (figs. 4 and 5). However, in the eastern half of the harbour, a sector is identified with intact stratafrom the historic periods and prehistory
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