5 research outputs found

    Are you too young or too delinquent? The question of psychosocial maturity among adolescents

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    This study aims investigate if psychosocial maturity differences in young men aged 14-30 are linked to age variable or to delinquent status. Developmental criminologists perceive psychosocial maturity as a main predictor of desistance and this capacity grows up to 25 years olds. Psychosocial maturity includes three interrelated components: “temperance” (self control and low levels of aggressiveness) “perspective” (taking into account one’s actions implications for the others and perceiving short and long-term consequences.), and “responsibility” (resistance to peer influence). Adolescents, and especially juvenile delinquent, present vulnerabilities to these characteristics but it’s unclear if some differences or similarities between profiles could be identified. In this view, we collected data among two convenience samples of Belgian youths: one “delinquent” (youth detention centers, prisons, probation services, etc.) and one “non delinquent” (secondary schools, social networks,…) (n=180). In each sample, in order to examine the age variable, three sub-groups are identified (14-17/18-25/26-30 years olds). We used measures of self-reported delinquency (to distinguish the two samples) and standardized measures related to the three components of psychosocial maturity. Futures univariate analyses (test t, anova, …) will be run to compare the subsamples and highlight intra-group differences, with age as the main factor, or inter-groups with delinquent status as the main factor. According to developmental theory, we will expect to observe significant differences depending on age, among all youths, with youngest ones presenting low levels of psychosocial maturity. We will discuss these implications for the field of criminology and the understanding of juvenile delinquency

    Interrelations entre l’âge et les conduites délinquantes : La question de la maturité psychosociale et ses implications

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    peer reviewedL’exposé aborde les différences de maturité psychosociale en lien avec l’âge et les conduites délinquantes présentée par un échantillon diversifié sur ces deux variables. Ainsi, un échantillon de 180 individus masculin, belges francophones, âgés de 14 à 30 ans (moy.= 21.78 ans, ét.= 5.26) a été réparti en deux sous-échantillons : un sous-groupe judiciarisé (établissements de placement et pénitentiaires) et un sous-groupe non judiciarisé (contact tout venant via établissements scolaires, de loisirs et réseaux sociaux). La collecte de donnée s’est réalisée en individuel par le biais de mesures standardisées : un questionnaire de délinquance auto-rapportée et une mesure des six facteurs composant la maturité psychosociale (contrôle de l’impulsivité, répression del’agressivité, résistance à l’influence des pairs, sens des responsabilités, considération pour autrui, et orientation vers le futur). Des analyses univariées et inférentielles ont été réalisées afin de vérifier si les différences entre les deux sous-échantillons sur les 6 facteurs de la maturité psychosociale étaient liés à l’âge et/ou au statut de judiciarisation. Les principaux résultats issus des Ancova démontrent que 3 facteurs de la maturité psychosociale (contrôle de l’impulsivité, répression de l’agressivité et sens des responsabilités) sont davantage expliqués par les conduites des participants (F (1,177) = 19.95, p=.00 ; F (1,177) = 29.37, p=.00 ; F (1,177) = 32.67, p=.00), avec des moyennes significativement plus élevées au sein du sous-groupe non judiciarisé, tandis qu’un facteur (orientation vers le futur) semble davantage expliqué par l’âge des participants (F (1,177) = 22.58, p=.00). La présentation se clôturera par une discussion sur les enjeux empiriques (avoir une mesure suffisamment valide, intégrer un échantillon féminin,…) et cliniques (les implications pour la prise en charge au sein des milieux de placement et pour la justice des mineurs) autour de la maturité psychosociale

    Quelles sont les motivations à participer ou non à une recherche auto-rapportée. Etude qualitative auprès d’un échantillon de jeunes belges contrevenants en milieux de placement

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    peer reviewedLa validation de théories criminologiques est un axe fort de la criminologie. Toutefois, afin de cerner les spécificités individuelles, une diversité de profils est attendue, y compris la collecte de données auprès d’un public de contrevenants. Cet exposé souhaite comprendre la motivation à participer ou non à une activité de recherche utilisant des questionnaires auto-rapportés au sein d’un échantillon de jeunes contrevenants en milieux de placement. Trois questions de recherche ont été examinées: (1) explorer les principales raisons pour lesquelles un jeune accepte ou non de participer à une recherche utilisant des questionnaires auto-rapportés; (2) examiner le mode d'administration du questionnaire (Web ou papier-crayon) ; et (3) examiner le rôle des incitants pré et post-payés. Ces questions ont également été étudiées en fonction du sexe. Pour ce faire, un échantillon de 30 jeunes provenant de deux milieux de placement francophones belges (garçons = 20, filles = 10 ; âgés de 12 à 17 ans) a été constitué, incluant des jeunes ayant préalablement accepté ou refusé de participer à une recherche de type auto-rapportée. Des focus group ont été réalisés pour collecter les données, abordant chacune des questions de recherche. Les résultats ont identifié 4 types de (non)motivation, perçues comme interdépendantes, au sein de l’échantillon global. Plus spécifiquement, la version Web du questionnaire a été légèrement préférée par l’ensemble de l’échantillon, et l'incitant a été clairement identifié comme inutile voire même contreproductif quant à la motivation à participer. Les observations recueillies semblaient similaires chez les garçons et les filles. La discussion finale portera sur les implications pratiques et une série de recommandations pour des recherches ultérieures avec des jeunes contrevenants en milieux de placement ; ce afin de rencontrer au mieux leurs préoccupations quant à leur participation à une activité de recherche

    Interrelations between age and delinquent behaviors: The psychosocial maturity and its implications

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    Objectif : Cette étude vise à déterminer si des différences de maturité psychosociale au sein d’un échantillon masculin âgé de 14 à 30 ans sont davantage liées à une variable développementale (l’âge) ou aux conduites exprimées par les participants à l’étude. Population : un échantillon de 180 individus belges francophones (moy.= 21.78 ans, ét.= 5.26) a été rencontré, réparti en deux sous-échantillons: un sous-groupe judiciarisé (établissements de placements et pénitentiaires) et un sous-groupe non judiciarisé (contact tout venant via établissements scolaires, de loisirs et réseaux sociaux). Méthode : Des mesures standardisées ont été utilisées (délinquance auto-rapportées et les 6 facteurs identifiés de la maturité psychosociale) via une enquête individuelle par questionnaire. Des analyses univariées et inférentielles ont été réalisées afin de vérifier si les différences entre les deux sous-échantillons sur les facteurs de la maturité psychosociale étaient liés à l’âge et/ou au statut de judiciarisation. Les principaux résultats issus des Ancova démontrent que 3 facteurs de la maturité psychosociale (contrôle de l’impulsivité, répression de l’agressivité et sens des responsabilités) sont expliqués exclusivement par les conduites des participants, avec des moyennes significativement plus élevées au sein du sous-groupe non judiciarisé, tandis qu’un facteur (orientation vers le futur) semble davantage expliqué par l’âge des participants, indépendamment des conduites présentées. Conclusion et implications : La maturité psychosociale se présente comme une dimension importante à intégrer au sein de la justice des mineurs, notamment en termes de prises en charge cliniques. Des implications pratiques et théoriques sont discutées
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