15 research outputs found

    La table interactive du musée d’Histoire Naturelle de Lille

    Get PDF
    L’étude présentée ici permet de mettre en lumière la valeur ajoutée d’une table interactive immergée dans l’espace muséal, les usages collaboratifs et coopératifs développés par les visiteurs, mais également de pointer les limites de cet outil et conclure sur la nécessité de réfléchir au lien entre les collections numérisées, les collections exposées, les modes de médiation et de scénographie

    Exposer des objets sonores : le cas des chansons de Brassens

    Get PDF
    L’exposition, parce qu’elle vient des arts plastiques et visuels, n’est pas, a priori, le média le plus apte à commémorer les chansons qui ont marqué notre mémoire. En effet, la chanson n’est pas un objet à trois dimensions, mais un objet sonore s’inscrivant dans la durée. Or l’existence de plusieurs musées consacrés à la chanson (musée des Beatles à Liverpool, musées consacrés à Elvis aux Etats-Unis) remet en cause ce présupposé. L’analyse sémiotique de l’exposition proposée par l’Espace Georges Brassens, situé à Sète, et consacrée entièrement au chanteur (à sa vie et à son œuvre), nous permet d’une part, de comprendre comment les concepteurs d’une exposition consacrée à la chanson arrivent à résoudre cette contradiction de départ et d’autre part, nous amène à réfléchir sur le statut que confère l’exposition aux « chansons exposées ». La mise en place d’artefacts permet de donner à voir la chanson aux visiteurs. Le recours à l’oralité via l’utilisation d’un casque audio distribué aux visiteurs, préserve un peu la nature de l’objet exposé. La spécificité de cette exposition, par rapport aux musées de la musique notamment, tient à sa capacité à rappeler et à montrer l’importance des médiateurs humains, médiateurs sans lesquels la musique n’existerait pas. Cette muséographie singulière qui met en correspondance objets visuels et extraits sonores propose, de fait, une nouvelle écoute des chansons de Brassens. Par ailleurs, le geste de mise en exposition confère un nouveau statut aux « chansons exposées ». En entrant au musée, elles acquièrent un statut esthétique. Le musée parce qu’il est un dispositif légitimant, contribue à la mise en patrimoine de la chanson

    Faire l’expérience de dispositifs numériques de visite et en suivre l’appropriation publique : vers de nouveaux rapports aux œuvres et aux lieux de l’expérience ?

    Get PDF
    La constitution d’une culture numérique dans le domaine des médiations patrimoniales est questionnée à partir de trois recherches-actions sur des dispositifs de médiation numérique. La mise en place d’une démarche de recherche commune et le croisement de nos résultats font apparaître les transformations de deux dimensions essentielles de l’expérience culturelle de la visite : la construction narrative et son appropriation par le visiteur ; l’engagement des corps et l’évolution des rapports aux œuvres et aux lieux. L’expérience culturelle de la visite semble résulter du métissage d’un ensemble de pratiques sociales qui se stabilisent dans des formes d’appropriation publiques des dispositifs.We explore the creation of a digital culture in the field of heritage mediation by considering three examples of action research conducted on digital mediation systems. Our shared research approach and compared results allow us to identify transformations within two essential dimensions of the cultural experience of the heritage visit: narrative construction and its appropriation by the visitor; involvement of the body and evolving relationships to artifacts and places. The cultural experience of visiting seems to result from the blending of a set of social practices stabilized in public forms of appropriation of digital devices

    Le Vase qui parle : Analyse du dispositif interactif de médiation culturelle fondé sur la technologie discrète et intuitive

    Get PDF
    National audienceVidéo des interventions d’Isabelle Westeel, Christophe Hugot, Michèle Gellereau et Juliette Dalbavie à propos du « Vase qui parle » lors de la Journée d’études « Expériences utilisateurs : la place de l’usager dans les productions audiovisuelles interactives » organisée par le Laboratoire Devisu, Pictanovo et Le Fresnoy au Fresnoy (Tourcoing) le 23 novembre 2013

    La patrimonialisation de la chanson, entre musée et mémoire collective (l'exemple de Georges Brassens à Sète)

    No full text
    Cette thèse examine les rapports de la chanson de variétés avec le patrimoine. En dépit de certaines caractéristiques de la chanson qui pourraient s opposer a priori à la notion de patrimoine, un timide processus de patrimonialisation est engagé. Mais il demeure limité. En réalité, il apparaît que ni le musée, ni l'exposition ne sont les médiations privilégiées pour accéder au patrimoine chansonnier. Ce constat contraste avec la multiplicité des initiatives des amateurs et collectionneurs passionnés par la culture chansonnière. Ces médiations relevant du travail de la mémoire sont nombreuses et vivaces. L analyse détaillée de ces dispositifs mémoriaux (un jeu télévisé et une convention de disques) permet de mettre au jour la tension dialectique qui les traverse: ils instaurent une culture chansonnière et participent d'une sorte de pré-patrimonialisation de la chanson de variétés mais en même temps, ils concurrencent les dispositifs patrimoniaux savants. À travers l exemple de Brassens à Sète et l analyse de deux dispositifs opposés (un musée et une tombe que l'on peut visiter dans un espace proche), nous avons observé in situ les relations qu entretiennent ces deux modalités de transmission que sont la mémoire et le patrimoine. Or, chez les visiteurs du musée comme chez les pèlerins venus sur la tombe, les pratiques observées et les discours recueillis ne sont qu en partie conformes à ce qu on attendait car la dimension émotionnelle, voire cultuelle, s y révèle avec une force inattendue, en particulier dans le dispositif muséalThe present thesis examines the relationship between popular songs and heritage. Although some specific aspects of songs might appear a priori incompatible with the notion of heritage, the process of integration seems to be warily under way, albeit on a small scale. In fact, it appears that neither museums nor exhibitions are the appropriate mediation channels for accessing the heritage dimension of songs. This statement contrasts with the diverse initiatives taken by song lovers and passionate collectors in the domain. Numerous lively mediations of this kind stemming from work on collective memory do exist. A thorough analysis of structures involving memory (a TV game, a record fair) brings to light the dialectical tension running through both processes : on the one hand, they promote a song culture and, as such, are part of a process of pre-integration of popular songs into heritage ; on the other hand, they compete with established heritage institutions. The case study of Georges Brassens in Sète, inasmuch as it includes two contrasting structures from a semiotic point of view (a museum and the singer s nearby grave) has enabled us to observe in situ the relationship between memory and heritage as modalities of transmission. Yet further scrutiny of the attitudes and discourse of visitors to the museum and pilgrims visiting the singer s grave reveals that their behaviour only partially corresponds to expected patterns. This is due to the emotional, even cult-like dimension which emerges with surprising strength, particularly in the museumAVIGNON-BU Centrale (840072101) / SudocSudocFranceF
    corecore