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    Laryngeal teflonoma identified by Fourier-transform infrared microspectroscopy after forensic autopsy: An interesting tool for foreign material identification in forensic cases

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    International audienceForensic pathologists are sometimes confronted with microscopic foreign bodies mixed in with soft tissues surrounding wounds and which are thus difficult to identify. This identification, however, could be primordial in investigating a crime and in determining the weapon used. A case of a fatal respiratory distress syndrome due to conjoining suicidal drug intoxication and laryngeal obstruction by a voluminous foreign body giant cell granuloma is presented. The classical histological examination showed exogenous particles in the vocal cord tumor with birefringent qualities. Their analysis with Fourier-Transform infrared (FTIR) spectrometry coupled with infrared microscope allows the determination of their chemical nature as polytetrafluoroethylene and to the diagnosis of teflonoma. This case report put the emphasis on the forensic interest of the FTIR imaging

    Evaluation de l'ITT par les médecins généralistes (Etude prospective interventionnelle auprès de praticiens de la région Stéphanoise)

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    Etablir un certificat médical pour coups et blessures et fixer une incapacité totale de travail est un acte médico-judiciaire difficile qui peut être confié à tout médecin. Dans l'activité quotidienne des unités de médecine légale est constatée une inhomogénéité franche entre les évaluations d'ITT faites par les médecins généralistes et celles des médecins légistes. Cette disparité a entraîné une perte de confiance des autorités judiciaires envers les médecins généralistes pour un travail qui peut être, pourtant de leur ressort. L'objectif de notre étude était de déterminer si le manque de formation était un des facteurs intervenant dans la difficulté qu'éprouvent les médecins généralistes à fixer une ITT. Et si il était possible d'y pallier par un mode de formation accessible et efficace sur ce sujet qui reste soumis à beaucoup de questionnement. Dans ce but, une enquête prospective interventionnelle a été menée auprès de 41 médecins généralistes de la région Stéphanoise. Notre enquête a montré la possibilité d'établir un modèle de formation, améliorant la pratique médicale, mais également la réticence persistante de certain médecin devant cette activité. Des perspectives d'avenir peuvent en être déduites en terme de formation médicale continue et de e-learning . La perte de confiance des autorités judiciaires pour les évaluations d'ITT, autres que celles établies par un médecin légiste, et une désappropriation de cet acte médicolégal de la part des médecins généralistes restent problématiques. Ainsi, une réflexion globale s'avère nécessaire sur le mode actuel de formation des médecins généralistes en médecine légale.ST ETIENNE-BU Médecine (422182102) / SudocSudocFranceF

    Les responsabilités civiles et pénales des médecins généralistes libéraux (Etude qualitative de données d expertises médicales réalisées dans la Loire et le Rhône)

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    La judiciarisation de la médecine générale doit-elle inquiéter le praticien ? Afin de répondre à cette question, nous avons réalisé une étude qualitative portant sur les motifs de mise en cause des médecins généralistes libéraux ainsi que les étapes de procédures et les conclusions judiciaires rendues. Nous avons obtenu de médecins experts et d avocats de la Loire et du Rhône trente-et-un dossiers d expertises médicales. Seules les mises en cause civiles et pénales de médecins généralistes libéraux jugées après 2002 ont été analysées, soit vingt-six dossiers, excluant les procédures administratives, ordinales ou de CCI, et les jugements antérieurs à 2002 ou concernant des praticiens hospitaliers. Dans notre étude, les mises en cause civiles concernent le retard au diagnostic, l erreur diagnostique, le défaut d information et le défaut de suivi médical. Au pénal, le médecin est prévenu du chef d accusation d homicide involontaire par imprudence et d atteinte involontaire à l intégrité physique occasionnant une ITT supérieure à 3 mois. L expert retient la faute dans 50% des cas, la justice suit l avis de l expert dans 93.3% des cas et le jugement en appel confirme 100% des jugements de première instance. Ces procédures sont longues, plus de cinq ans et onéreuses (minimum 3 000 EUR, frais de procédure hors indemnisation). La littérature montre que la mise en cause de médecins généralistes est très rare, notre étude montre que les condamnations qui en découlent sont d autant plus rares. Mais il existe certaines situations à risque justifiant d une vigilance accrue de la part du médecin.ST ETIENNE-BU Médecine (422182102) / SudocSudocFranceF

    Les décès par intoxications médicamenteuses (étude rétrospective de l'activité du service de médecine légale du CHU de Saint-Etienne entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2010 )

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    Introduction : Alors que l INSERM recense environ 1 000 intoxications mortelles (tous produits confondus) par an en France, les décès d origine médicamenteuse ne font l objet d aucune déclaration systématique en France, ce qui rend difficile l évaluation de la dangerosité des produits, l élaboration de statistiques fiables et la mise en place de mesures préventives adaptées. Objectifs : Les buts de notre étude sont d identifier les molécules mises en cause dans les décès médicamenteux et leurs différents mécanismes d action mortels. Matériel et méthode : II s agit d une étude rétrospective portant sur 955 dossiers de patients autopsiés dans le service de médecine légale du CHU de Saint Etienne entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2010. Résultats : 83 décès attribués à des intoxications médicamenteuses ont été répertoriés et analysés. 59.7% des décès résultent d un mécanisme toxique pur sans pathologie ayant pu contribuer à l exitus, avec un âge moyen des victimes de 40.3 ans (et 28.6 ans pour les seuls décès attribués aux produits de substitution utilisés dans le sevrage des toxicomanies). Seulement 16% des personnes n avaient absorbé qu un seul médicament, la majorité (51%) ayant ingéré 2 ou 3 molécules. 48.6% des personnes intoxiquées étaient décédés suite à l ingestion de médicaments ne faisant pas partie de leur traitement habituel. La molécule la plus souvent retrouvée est le méprobamate (24.5% des décès), seul (EQUANIL®, 16.3%) ou en association (MEPRONIZINE®) suivi de la méthadone (METHADONE®, 20.4%), de la cyamémazine (TERCIAN®, 10.2%) et du citalopram (SEROPRAM/SEROPLEX®, 8.2%), faisant dans la plupart des cas partie d associations poly-médicamenteuses, et en majorité associés aux anxiolytiques (benzodiazépines ou non). Conclusions : Les décès par intoxications médicamenteuses résultent uniquement de la toxicité de la molécule ingérée dans la majorité des cas. Les services de médecine légale constituent un observatoire de choix pour l étude de ces phénomènes. Ces décès devraient bénéficier d investigations scientifiques (autopsie et analyse toxicologique complète) et faire l objet d une déclaration systématique pour rendre plus efficace la pharmacovigilance.ST ETIENNE-BU Médecine (422182102) / SudocSudocFranceF
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