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Evaluating the Impact of Weather and Climate Information Utilization on Adoption of Climate-Smart Technologies Among Smallholder Farmers in Tambacounda and Kolda Regions, (Senegal)
Senegal is subjected to climate change and unstable weather conditions of the Sahel zone causing adverse negative effects on the agricultural sector and biodiversity. Weather and climate information is one of the requirements for effective adoption of climate-smart agriculture in Senegal, where Agriculture employs approximately 65% of the total population. This study evaluated the impact of weather information utilization on adoption of climate-smart technologies among smallholder farmers using a case study of Tambacounda and Kolda regions in Senegal. The study aimed at establishing the level of accessibility, understandability, usability of weather information and examined the extent to which utilization of weather information impacts the adoption of Climate-smart agriculture technologies among smallholder farmers in Tambacounda and Kolda. For this study, questionnaires were administered to 341 purposively sampled households with the help of department extension workers and local leaders. The study findings show that while smallholder farmers accessed weather information through traditional and modern media sources like radio, television, and telephone, understandability and usability of the weather and climate information received were low. Overall utilization of weather and climate information was low. Also, the overall adoption rate of climate-smart agriculture technologies was low. Utilization of weather and climate information was constrained by language problems, failure to comprehend the information, difficulty in understanding forecast terminology, inability to respond to weather and climate information in terms of farming equipment and other inputs, poor packaging of information, and user unfriendliness of weather and climate information in the study area. The regression model results (F = 22.203, P=.028) were within the significant level (p<0.05), which means that accessibility, understandability, and usability of weather forecasts were appropriate predictors of adoption of climate smart technologies among smallholder farmers. A new and effective weather information delivery system is proposed and provision of weather-based advisory services to the farming communities. Keywords: Adoption, Climate/weather information, Climate-smart technologies, Smallholder farmers, Senegal DOI: 10.7176/JEES/11-2-05 Publication date: February 28th 2021
Impact de la salinité sur la diversité floristique dans la vallée de Bakhala (Fatick, Sénégal)
La salinité fait peser de graves menaces sur l’équilibre des écosystèmes de toutes les zones agroécologiques du Sénégal, principalement dans le bassin arachidier et en Casamance. La déposition de sel dans le sol est un processus naturel, bien que les activités anthropiques et la sécheresse aient accéléré le processus de salinisation des terres. Ainsi, la restauration des terres est devenue un défi majeur pour le bien-être des populations et la durabilité de leurs activités socio-économiques. C’est dans cette optique que cette étude a été menée pour évaluer l’effet des ouvrages de réhabilitation des terres salées sur les paramètres physico-chimiques du sol et la structure de la flore et de la végétation dans la vallée de Bakhala. Ainsi, pour se faire, des échantillons composites de sol ont été prélevés dans la vallée de Bakhala suivant des transects puis acheminés au laboratoire Sols-Eaux-Plantes du CNRA/ISRA de Bambey où ils ont subi une analyse des paramètres physico-chimiques et l’inventaire de la flore et de la végétation selon la méthode de Braun-Blanquet a été réalisé. Les résultats révèlent que les sols de la vallée de Bakhala sont extrêmement acides (pH = 3,88 à 4,84) avec des niveaux de salinité faible en amont de digue 1 (150 à 328,7 μS/cm) et très élevé au niveau des autres transects (766 à 6486 μS/cm). Des textures sableuses, limono-sablo-argileuses et limono-sableuses ont été déterminées. L’étude de flore a permis de recenser 66 espèces appartenant à 55 genres et 20 familles avec une dominance des dicotylédones (71,21%). Les Fabaceae et les Poaceae regroupent près de la moitié des espèces de cette flore avec une nette dominance des thérophytes. Cette étude montre un effet répressif de la salinité sur la diversité floristique. Ainsi une dissemblance de la diversité floristique en fonction du gradient de salinité est notée. Les espèces telles que Blumea aurita et Enteropogon prieurii sont communes à tous les transects alors que l’espèce Cyperus longus a été uniquement rencontrée en aval de la digue intermédiaire. Ainsi cette étude reflète une distribution de la diversité floristique en fonction du gradient de salinité
Chorologie, Ecologie et Usages des espèces sauvages apparentées aux légumes feuilles cultivées du genre Solanum L. au Sénégal : Cas de la zone des Niayes
Le genre Solanum est l'un des plus importants de la flore du Sénégal tant par sa richesse spécifique que par sa valeur socio-économique. Cependant, si les espèces cultivées font l’objet d’étude sous diverses formes, les sauvages sont fréquemment éliminées. L’étude vise à renseigner sur la chorologie, l’écologie et les usages des espèces sauvages apparentées de légumes feuilles cultivées. Des enquêtes ont été menées auprès des populations et les résultats obtenus ont été complétés par la recherche bibliographique et les informations mentionnées dans les parts d’herbier. L’étude révèle que ces espèces occupent des milieux divers. Au Sénégal, elles sont présentes dans toutes les zones agroécologiques avec une grande diversité dans la zone des Niayes. Elles se rencontrent aussi bien en milieux arides où la végétation est de type steppe qu’en milieux humides composées principalement de savanes et affectionnent mieux les sols ferrugineux tropicaux. L’étude ethnobotanique réalisée a révélé cinq types d’utilisation : médicinale (47,87%), alimentaire (27,66 %), culturelle (14,89%), fourragère 8,51% et artisanale 1,06%. Les organes affectés à ces utilisations sont la feuille (43,36%) suivie de la racine (30,97%), du fruit (24,78%) et de la tige (0,88%). La connaissance des espèces favorise une meilleure valorisation de celles qui vivent dans des écosystèmes en proie à une forte urbanisation.
The genus Solanum is one of the most important of the flora of Senegal both for its specific richness and its socio-economic value. However, while cultivated species are studied in various forms, wild species are frequently eliminated. The study aims to provide information on the chorology, ecology and uses of wild relatives of cultivated leafy vegetables. Population surveys were conducted and the results obtained were supplemented by literature search and information mentioned in the herbarium parts. The study revealed that these species occupy diverse environments. In Senegal, they are present in all agro-ecological zones with a great diversity in the Niayes zone. They are found in arid environments where the vegetation is steppe type as well as in humid environments composed mainly of savannah and are more fond of tropical ferruginous soils. The ethnobotanical study carried out revealed five types of use: medicinal (47.87%), food (27.66%), cultural (14.89%), fodder (8.51%) and artisanal (1.06%). The organs assigned to these uses are the leaf (43.36%) followed by the root (30.97%), the fruit (24.78%) and the stem (0.88%). The knowledge of the species favors a better valorization of those living in ecosystems in prey to a strong urbanization
Flore aquatique et des zones inondables du Parc National des Oiseaux du Djoudj (Sénégal)
This work was carried out in the Djoudj National Bird Park, which has been a wetland of international importance or a Ramsar site since 1977. This study aims to characterize the structure of the aquatic flora and flood zones in the environment. The use of the floristic survey method allowed us to characterize the flora of the site. The results indicate that the aquatic flora of the park consists of 88 species distributed in 63 genera and 26 families. The class of Dicotyledons (64.3%) is more important. This flora is dominated by therophytes (45.2%). From the point of view of biogeographic distribution, pantropical species (46.4%) are more important followed by African species (19.0%). The Fabaceae (17.9%), Poaceae (16.7%), and Cyperaceae (9.5%) families are the most diverse. These results are important in the management of the park's plant resources and in the development of a management plan.
Keywords: Flora, Wetland, Djoudj National Bird ParkCe travail a été réalisé dans le Parc National des Oiseaux du Djoudj (PNOD) qui est une zone humide d’importance internationale ou site Ramsar depuis 1977. Cette étude vise à caractériser la structure de la flore aquatique et des zones inondables du milieu. L’utilisation de la méthode des relevés floristiques nous a permis de caractériser la flore du site. Les résultats indiquent que la flore aquatique du parc est constituée de 88 espèces réparties dans 63 genres et 26 familles. La classe des Dicotylédones (64,3%) est plus importante. Cette flore est dominée par les thérophytes (45,2%). Du point vue répartition biogéographique, les espèces pantropicales (46,4%) sont plus importantes suivie des espèces africaines (19,0%). Les familles des Fabaceae (17,9 %), des Poaceae (16,7%), des Cyperaceae (9,5%) sont les plus diversifiées. Ces résultats sont important dans la gestion des ressources végétale du parc et dans l’élaboration d’un plan de gestion.
Mots clés: Flore, Zone humide, Parc National des Oiseaux du Djoud
Study of the woody flora in the mining areas of the commune of Sabodala (KĂ©dougou, Senegal)
Le Sénégal oriental est une région très riche de par sa flore, sa faune mais également de par son sous-sol qui renferme d’intéressants indices ou gisements d’or, d’uranium, de fer, de cuivre, de nickel, de lithium, de marbre, de molybdène et de chrome. Cette exploitation n’est toutefois pas sans conséquences car les activités extractives causent d’énormes préjudices notamment à l’environnement. La présente étude se fixe comme objectif d’établir la situation de référence de la flore ligneuse de la zone. Ainsi à partir d’un échantillonnage de type aléatoire stratifié et d’un maillage systématique, l’étude de la flore du site a été faite en utilisant la méthode de l’inventaire itinérant. La flore de la zone d’exploitation minière de la commune de Sabodala et ses environs est riche de 103 espèces distribuées dans 75 genres et 32 familles. Les Fabaceae, Combretaceae et Malvaceae sont les familles majoritaires de cette flore. Le genre Combretum est le plus riche avec 7 espèces. Le spectre biologique montre une prédominance des microphanérophytes et des mésophanérophytes. Les espèces de l’élément-base soudanien sont majoritaires avec 35,3 %, indiquant le caractère soudanien de la zone. Ces résultats sont très importants dans les processus de reconstitution de la flore de la zone.
Mots-clés: flore ligneuse, Goumbati-Kobokoto, savanes, zone soudanienneEastern Senegal is a very rich region for its flora and fauna but also for its subsoil which contains interesting gold, uranium, iron, copper, copper, nickel, lithium, marble, molybdenum and chromium deposits. However, this exploitation is not without consequences, as mining activities cause enormous damage, particularly to the environment. The objective of this study is to establish the reference situation of the woody flora of the area. Thus, using stratified random sampling and a systematic grid, the study of the site's flora was carried out using the mobile inventory method. The flora of the mining area of the commune of Sabodala and its surroundings is rich in 103 species distributed in 75 genera and 32 families. The Fabaceae, Combretaceae and Malvaceae are the majority families of this flora. The Combretum genus is the richest with 7 species. The biological spectrum shows a predominance of microphanerophytes and mesophanerophytes. The species of the Sudanian base element are the majority with 35.3%, indicating the Sudanian character of the area. These results are very important in the processes of reconstitution of the flora of the zone.
Keywords: woody flora, Goumbati-Kobokoto, savannas, Sudanian zon
Attrition, physical integrity and insecticidal activity of long-lasting insecticidal nets in sub-Saharan Africa and modelling of their impact on vectorial capacity
Long-lasting insecticidal nets (LLINs) are the primary malaria prevention and control intervention in many parts of sub-Saharan Africa. While LLINs are expected to last at least 3 years under normal use conditions, they can lose effectiveness because they fall out of use, are discarded, repurposed, physically damaged, or lose insecticidal activity. The contributions of these different interrelated factors to durability of nets and their protection against malaria have been unclear.; Starting in 2009, LLIN durability studies were conducted in seven countries in Africa over 5 years. WHO-recommended measures of attrition, LLIN use, insecticidal activity, and physical integrity were recorded for eight different net brands. These data were combined with analyses of experimental hut data on feeding inhibition and killing effects of LLINs on both susceptible and pyrethroid resistant malaria vectors to estimate the protection against malaria transmission-in terms of vectorial capacity (VC)-provided by each net cohort over time. Impact on VC was then compared in hypothetical scenarios where one durability outcome measure was set at the best possible level while keeping the others at the observed levels.; There was more variability in decay of protection over time by country than by net brand for three measures of durability (ratios of variance components 4.6, 4.4, and 1.8 times for LLIN survival, use, and integrity, respectively). In some countries, LLIN attrition was slow, but use declined rapidly. Non-use of LLINs generally had more effect on LLIN impact on VC than did attrition, hole formation, or insecticide loss.; There is much more variation in LLIN durability among countries than among net brands. Low levels of use may have a larger impact on effectiveness than does variation in attrition or LLIN degradation. The estimated entomological effects of chemical decay are relatively small, with physical decay probably more important as a driver of attrition and non-use than as a direct cause of loss of effect. Efforts to maximize LLIN impact in operational settings should focus on increasing LLIN usage, including through improvements in LLIN physical integrity. Further research is needed to understand household decisions related to LLIN use, including the influence of net durability and the presence of other nets in the household
Long-term effectiveness and safety of didanosine combined with lamivudine and efavirenz or nevirapine in antiretroviral-naive patients : a 9-year cohort study in Senegal
OBJECTIVE The use of didanosine (ddI) in first-line antiretroviral therapy has been recently promoted for resource-limited settings. We therefore compared the long-term effectiveness and safety of the regimen combining ddI, lamivudine, and efavirenz or nevirapine with that of the WHO-recommended regimen of zidovudine (ZDV), lamivudine, and efavirenz or nevirapine in antiretroviral-naive patients in Senegal. METHODS Observational cohort study of patients enrolled between January 2000 and April 2002 in the Senegalese antiretroviral drug access initiative. Multivariate analyses were performed to compare, between the ddI and ZDV groups, the proportion of patients with a viral load 0.3). The rate of death tended to be higher in the ddI group (P = 0.06). ddI was less commonly discontinued than ZDV (P = 0.03). CONCLUSION The combination of ddI, lamivudine, and efavirenz or nevirapine resulted in sustained viral suppression and immunological recovery
Géoarchéologie du Rhône dans le secteur du pont Saint-Bénézet (Avignon, Provence, France) au cours de la seconde moitié du deuxième millénaire apr. J.-C. : étude croisée de géographie historique et des paléoenvironnements
National audienceAvignon's Bridge, also called Pont Saint-Bénézet, is studied here using a geoarchaeological approach where historical geography methods and palaeoenvironmental proxies are combined for a better understanding of the relationships between the Rhone River evolution and its morphological impacts on the Bridge's use, change and abandonment. The aim of this paper is i) to reconstruct the position of the Rhone River in the area of the Saint-André Fort (situated 1 km northward of the bridge) during Modern times and ii) to propose potential locations of the ancient arches today buried by the Rhone River sediments or found within the two active channels of the River. Results derived from the scrutiny of historical sources (mainly maps), bathymetric survey together with acoustic camera scans of the River's bed clearly reveal the presence of masonry block accumulations at regular intervals within both channels (the Villeneuve-lès-Avignon and Avignon's channels). An interpretation concerning the shape of the Bridge is hereby proposed and is in good accordance with the different drawings and paintings established between the 16th and the 17th c. In addition, 5 boreholes were drilled, to a maximum depth of 7.6 m below the surface, in the western most part of the alluvial plain (Fort Saint-André area) helping to reconstruct the fluvial environments in the vicinity of the Saint-Bénézet Bridge. A chronostratigraphy has been established using a series of 4 radiocarbon dating samples. Historical maps were integrated in a Geographic Information System (GIS) together with a bathymetric survey of the Rhone River and geophysical prospection (Electric Resistivity Tomography - ERT) that allowed a spatial interpretation of the boreholes. The present study highlights major hydrosedimentary changes within the Rhone alluvial plain in the area surrounding the Bridge at Avignon from the 16th to the mid 19th c. Evidence for a gradual shifting of the Rhone River eastwards from the 17th c. is attested and a final disconnection of the Saint-André Fort with the Villeneuve-lès-Avignon channel is observed during the first half of the 18th c.Le pont d'Avignon, également appelé pont Saint-Bénézet, fait ici l'objet d'une approche géoarchéologique associant des données issues des études combinées de géographie historique et d'analyse des paléoenvironnements fluviaux rhodaniens. Le but de cet article est 1) de proposer une restitution du tracé du Rhône à l'époque moderne dans le secteur du fort Saint-André (situé à 1 km en amont du pont) et 2) de déterminer l'emplacement des anciennes arches du pont aujourd'hui enfouies sous les alluvions du Rhône ou immergées dans les bras de Villeneuve-lès-Avignon et d'Avignon. Les résultats de l'analyse des cartes anciennes, des relevés bathymétriques et de la caméra acoustique permettent de révéler pour la première fois la présence de blocs de maçonnerie à intervalles réguliers dans les bras de Villeneuve-lès-Avignon et d'Avignon. Une interprétation concernant la forme du pont Saint-Bénézet peut ainsi être proposée et offre une bonne correspondance avec l'iconographie et les cartes établies au cours des XVIe et XVIIe s. En complément, cinq carottages, d'une profondeur maximale de 7,6 m, ont été réalisés au pied du fort Saint-André, ont permis de restituer la mobilité spatiale du Rhône en amont du pont Saint-Bénézet. La réalisation de datations par le radiocarbone permet de livrer une séquence chronostratigraphique de référence pour le secteur. L'ensemble de ces données géoréférencées a par la suite été intégré dans un Système d'Information Géographique (SIG) afin de restituer l'évolution moderne (XVe s.-actuel) du Rhône et du pont. La corrélation puis la spatialisation des données de carottages avec celles de la tomographie de résistivité électrique (TRE) attestent la présence d'un bras majeur du Rhône (bras de Villeneuve) au pied du fort Saint-André dès le début du XVIe s., comme indiqué par l'iconographie et les cartes, et révèle aussi une migration rapide vers l'est dès le XVIIe s. avec un abandon du chenal daté du début du XVIIIe s