Guayaquil (1900-1940): agro-exportation et structuration de l'espace urbain

L'analyse des dynamiques urbaines de Guayaquil de 1900 à 1940 permet de mettre en valeur quatre structures élémentaires pour composer un modèle spécifique des structures spatiales du port principal de l'Équateur

Territoires, sociétés et mondialisation en Amérique andine

Si l’Amérique andine offre le visage d’une relative homogénéité, du fait de tendances lourdes qui demeurent dans l’organisation des économies et la structuration des espaces, un niveau plus fin d’analyse fait apparaître à la fois les disparités entre les sept États andins et les discontinuités ou les ruptures qui traversent leurs sociétés et leurs territoires. Dans le contexte contemporain de mondialisation, avec ses incidences sur la recomposition des marchés régionaux sud-américains, l’espace andin parvient difficilement à tirer parti d’un terrain de jeu planétaire où s’affrontent les intérêts des puissants blocs nord-américain et européen et, plus récemment, ceux des nouvelles puissances asiatiques.Although Andean America appears relatively homogeneous as the seven states concerned still show similarities in their economic organisation and the structuring of spaces, a more in-depth study reveals both the disparities between them and the discontinuity and breakdown that permeate their societies and territories. With the current wave of globalisation and its impact on the redefinition of South American regional markets, the area is struggling to become a significant competitor in the world arena where North American and European power blocks are now being joined by increasingly influential Asian countries

Olivier Dollfus, una pasión por los Andes

En la sabiduría aymara, el pasado está por delante de nosotros y podemos verlo alejarse, mientras que el futuro está detrás nuestro, invisible e irreversible; Olivier Dollfus apreciaba esta metáfora del hilo de la vida y del curso de la historia. En el 2004, marcado por las secuelas físicas de un grave accidente de salud pero mentalmente alerta, realizó su más caro sueño desde hacía varios años: regresar al Perú, que iba a ser su último gran viaje. En 1957, el joven de 26 años que no hablaba ..

Mondialisation

Deler Jean-Paul. Mondialisation. In: Espace géographique, tome 27, n°3, 1998. pp. 280-281

Équateur : Province de Bolivar : Haut bassin de Guaranda : Collines douces dans les projections volcaniques

Altitude de 2800 mètres environ. Au fond la cordillère occidentale (laves), surmontée du Chimborazo

Équateur : Province du Manabi : Estuaire du Rio Chone à 20 km en amont de Bahia de Caraquez : Collines couvertes de forêt sèche à Kapokiers (ceibos) défrichée : Berges à mangroves

Altitude de 500 mètres environ, en aval de Tinalandia, Santo Domingo de los Colorados (ouest-sud-ouest de Quito

L’évolution du système urbain et la formation de l’espace en Équateur

In the regions which are constituting, to-day, the equatorian republic, the urbanization process has appeared on the pacific coast with the first attempt of political and regional organization, since the first millenary after Christ ; at the XIVth century, the conquest of the uplands by the incaical army met with an important resistance of the local populations which led the imperial administration to endow the interandean corridor a network of densely populated centers, showing a sketch of hierarchy. At the XVth century, the Spanish conquerors after the ephemeric growth of the urban foundations, tied to the gold explotation on the east andean side, organised themselves strongly in the intramountaine bassins. The presence of a fluently indigene labour force and the character asigned to the Audience of Quito to supply the mining pole of Potosi in agricultural products and textils, attracted many Spanish, The spanish colonization has built a system of administrative centers, the hierarchy of which does not have known any important change between the XVIth century and to-day. But what was their rank in the administrative hierarchy, the andean towns seat of the conqueror minority, explotating the indigene rural population had as fundamental function that of convergence of ail the canals of capital accumulation. On the coast, a network far mere summary, developed it, destinated to control the regions temporally neglected because fewly populated than assure the connection indispensable between the uplands productive space and the rest of the Empire.Dans les régions qui constituent, aujourd'hui, la République de l’Équateur, le processus d’urbanisation est apparu sur la côte pacifique, avec les premières formes d’organisation politique régionale, dès le premier millénaire après J.C. Au XIVème siècle, la conquête des hautes terres par les armées incaïques se heurta à une résistance importante des populations locales, ce qui conduisit l'administration impériale à doter le couloir inter-andin d'un réseau de centres d’une densité relative remarquable et présentant l'ébauche d'une hiérarchie. Au XVème siècle, les conquérants espagnols, après l'éphémère floraison des fondations urbaines, liées à l’exploitation de l’or, sur le versant oriental des Andes, s'organisèrent solidement dans les bassins intramontagnards. La présence d’une abondante main d’œuvre indigène et le rôle assigné à l’Audience de Quito de fournir le pôle minier du Potosi en produits agricoles et textiles, attirèrent de nombreux, Espagnols. Reprenant et amplifiant le réseau hérité de la période incaïque, la colonisation espagnole mit en place un système de centres administratifs, dont la hiérarchie n’a pas connu de grands bouleversements du XVIème siècle à nos jours. Mais quel que fut leur rang dans la hiérarchie administrative, les villes andines, assises de la minorité conquérante, exploitant la population rurale indigène, fonctionnèrent fondamentalement comme lieux de convergence de tous les canaux d’accumulation du capital. Sur la côte se développa un réseau beaucoup plus sommaire, moins destiné à contrôler des régions, provisoirement négligées parce que faiblement peuplées, qu’à assurer la connexion indispensable entre l’espace productif des hautes terres et le reste de l’empire.En las regiones que constituyen, hoy, la República del Ecuador, el proceso de urbanización apareció en la costa del Pacifico, con las primeras formas de organización política regional, desde el primer milenio después de J.C. En el siglo XIV, la conquista de las tierras altas por los ejércitos incaicos tropezó concuna resistencia importante de las poblaciones locales, lo que llevó a la administración imperial a dotar el pasillo interandino de una red de centros, de una densidad relativa notable y presentando el esbozo de una jerarquía. En el siglo XV, los conquistadores españoles, después de la efímera creación de las fundaciones urbanas, ligadas a la explotación del oro, sobre la vertiente oriental de los Andes, se organizaron sólidamente en las cuencas intramontañosas. La presencia de una abundante mano de obra indígena y el papel asignado a la Audiencia de Quito de abastecer el polo minero de Potosí en productos agrícolas y textiles, atrajeron numerosos españoles. Tomando de nuevo y ampliando la red heredada del período incaico, la colonización española instauró un sistema de centros administrativos, cuya jerarquía no conoció grandes trastornos desde el siglo XVI hasta hoy día. Pero cualquiera que fuese su rango en la jerarquía administrativa, las ciudades andinas, sedes de la minería conquistadora, explotando a la población rural indígena, funcionaron fundamentalmente como lugares de convergencia de todos los canales de acumulación del capital. En la costa se desarrolló una red mucho más somera, menos destinada a controlar las regiones, provisionalmente descuidadas por estar escasamente pobladas, que a asegurar la conexión indispensable entre el espacio productivo de las tierras altas y el resto del imperio.Deler Jean-Paul. L’évolution du système urbain et la formation de l’espace en Équateur. In: Bulletin de l'Institut Français d'Études Andines, tome 5, N°3-4, 1976. pp. 13-47