57 research outputs found

    La question de la référence dans la philosophie de la connaissance de Samuel Alexander

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    International audienceRené Daval revient sur une problématique historique et fondamentale pour la philosophie, celle de la référence aux êtres supposés. Que peut-on affirmer au sujet des choses supposées ? Les mots qui les nomment ont-ils une référence ? L’auteur s’appuie sur la philosophie de la connaissance du métaphysicien et philosophe réaliste Samuel Alexander, qui se pose, lui aussi, la question du statut ontologique des êtres supposés

    Wittgenstein ou l'expression de la transcendance

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    Le travail de Wittgenstein exemplifie la transcendance dont se nourrit la philosophie. En effet, la recherche de fondements à notre langage, par la mise en œuvre d'un idiome logique, génère des préoccupations ontologiques insondables. De même, le désir de créer une grammaire purement descriptive révèle l'arbitraire des critères de l'ordinaire. Enfin, la négation quasi obsessionnelle d'une intériorité active ne fait pas obstacle à son retour dans les thèmes de la volonté, du silence et de l'éthique. L'Éthique dite ineffable et la volonté, dans le sens de Schopenhauer, s'imposent comme les invariants d'un Sujet en marge d'un monde dit sans valeur dans lequel, logique, éthique et esthétique ne peuvent se dire. Ici, le silence de Wittgenstein ouvre sur un non-dit éloquent. En recherchant des fondements ou des règles à notre langage, tout en expulsant certains objets hors du dicible, Wittgenstein exprime le désir de mettre en place un point de vue synoptique sur notre forme de vie. Mais en fait, il se retrouve prisonnier des entrelacs qui relient l'immanence et la transcendance.Ces investigations ne peuvent être dissociées, chez ce contemporain de la naissance de la psychanalyse, d'une attitude tendancielle à la sublimation des problèmes philosophiques sur fond de crise identitaire. Son attitude face aux choix, sa difficulté à donner un assentiment, son rapport ambigu au religieux, au mystique et à l'identité, sont soulignés comme les points aveugles de son expression. Ces thèmes révèlent une transcendance intrinsèque à son œuvre et une résistance forte de la métaphysique.Le travail de Wittgenstein est pris ici comme un exemple paradigmatique de la philosophie analytique, philosophie entrée en conflit contre l'abus d'expressions métaphysiques accusées de nous livrer aux illusions trompeuses.Wittgenstein's work exemplifies transcendence which feeds philosophy. The search for foundations to our language, by the implementation of a logical structure generates unfathomable ontological concerns. Similarly, the dream of a purely descriptive grammar reveals the arbi-trariness of criteria of the ordinary. Finally, the obsessive denial of an active interiority does not preclude his return to willpower, silence and ethical themes. Ethics, as ineffable, and will, in the sense of Schopenhauer, are invariants of a philosophical subject on the sidelines of a world without value, in which, the logical, ethical and aesthetic could not be said. Here, Witt-genstein's silence opens on an eloquent unsaid. Searching for foundations or rules to our lan-guage, while expelling some objects in the indescribable, Wittgenstein expressed the desire to provide a synoptic view of our form of life. In fact, he finds himself prisoner of interlaces between immanence and transcendence.These investigations cannot be separated with this contemporary of the birth of psychoanaly-sis, a trend attitude to the sublimation of philosophical problems on substance of identity cri-sis. His attitude to choice, his difficulty to give consent, his ambiguous report to the religious, the mystic and identity are underlined as blind expression points. These themes reveal an in-herent transcendence in his work and the resistance of the metaphysical.Wittgenstein's work is seen as a paradigm of analytic philosophy, philosophy came into con-flict against the abuse of metaphysical expressions accused of deceptive illusions for us.REIMS-SCD-Bib. electronique (514549901) / SudocSudocFranceF

    La question de la référence dans la philosophie de la connaissance de Samuel Alexander

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    International audienceRené Daval revient sur une problématique historique et fondamentale pour la philosophie, celle de la référence aux êtres supposés. Que peut-on affirmer au sujet des choses supposées ? Les mots qui les nomment ont-ils une référence ? L’auteur s’appuie sur la philosophie de la connaissance du métaphysicien et philosophe réaliste Samuel Alexander, qui se pose, lui aussi, la question du statut ontologique des êtres supposés

    Austin (1911-1960)

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    Enthousiasme et esthétique chez Diderot

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    International audienceDiderot cherche à concevoir la création artistique comme une activité qui oscille entre enthousiasme et génie. La notion d’enthousiasme a mauvaise figure, elle est considérée comme un penchant du tempérament mélancolique. Diderot déplace cette notion en l’extrayant du domaine religieux, où elle signifie la prétention à être directement touché par la lumière divine, pour la transporter en esthétique à travers l’idée de génie

    La notion de structure

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    Les fondements philosophiques de la pensée de Carl Rogers

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    International audienceLes textes de Rogers évitent une trop grande technicité, ce qui a conduit certains lecteurs pressés à les assimiler à des écrits de vulgarisation. En réalité, il n’en est rien, et la théorie comme la pratique rogérienne reposent sur des présupposés philosophiques très précis, mais qui restent souvent implicites. Il s’agit donc de mettre l’accent sur les philosophes qui ont fourni à Rogers le cadre conceptuel sur lequel reposent sa théorie de la personnalité et sa pratique de la psychothérapie. Seront analysés les liens de Rogers avec le pragmatisme américain et notamment avec les œuvres de Dewey et de Mead. Les existentialistes, Kierkegaard et Buber, ont joué un rôle majeur dans sa conception de ce qu’est la personne humaine et de ce que devraient être les relations entre les personnes. Rogers se situe aussi par rapport à la psychanalyse, mais s’en distingue par son optimisme quant à la nature de l’homme. Il n’admet pas plus le concept freudien de pulsion de mort que l’idée jungienne de l’existence de pulsions de destruction dans le psychisme humain. On a souvent rapproché l’optimisme rogérien de celui de Rousseau. Rogers fait justice de cette opinion en indiquant qu’il n’a jamais lu les écrits du philosophe de Genève. Il n’a jamais pensé d’ailleurs que la civilisation puisse corrompre le cœur de l’homme

    Principes d'une Ă©ducation sans morale ni obligation

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    National audienceEst-il possible de penser une éducation sans morale ni obligation ? C’est ce qu’en son temps pensait le philosophe J.M. Guyau. Au regard d’une pensée critique qui intègre nos conceptions modernes, nous envisageons d’interroger à nouveau le rapport entretenu entre la sanction/éducation et la morale. Une manière de se servir du passé pour éclairer le présent et illuminer le futur

    Nature et Déité selon Samuel Alexander

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    G.E. Moore et la critique de l'utilitarisme hédoniste de H. Spencer

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    International audienceLes Principia Ethica ont été publiés en 1903, l’année même où décédait Herbert Spencer. L’influence de celui-ci commençait à diminuer, mais la notoriété de l’œuvre restait considérable. Spencer passait à l’époque en Angleterre comme en France ou en Allemagne comme l’un des plus grands philosophes du XIXe siècle. Il n’est donc pas étonnant que Moore lui consacre une analyse critique dans son grand ouvrage d’éthique
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