8 research outputs found

    Analyse des données issues du suivi de la faune circulante aux abords de la Centrale de Braud et Saint-Louis. Cas des juvéniles d'aloses (Alosa alosa), des crevettes blanches (Palaemon longirostris) et des civelles d'anguilles (Anguilla anguilla)

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    A survey of the moving fauna near the Baud et Saint Louis plant (France) has been conducted since the end of the 70's. The resulting database allows us to determine the evolution of abundance of shad juvenile (Alosa alosa), white shrimp (Palaemon longirostris), and glass-eel (Anguilla anguilla) in the mesohaline sector of the Gironde estuary.Three main points can be highlighted : a decrease in shrimp stock, showing a lower density near the plant (right estuary bank) ; an increase in shad abundance associated with rising variability ; a glass-eel evolution in three steps, firstly, an important decrease at the beginning of the 80's, secondly, a low plateau from 1983 to 1991, and thirdly, a higher plateau since 1993. This database is key to propose hypotheses about the ecology of the populations studied. The fluctuations in shrimp abundance seems to mimic a predator-prey dynamic; the glass-eel distribution in the estuary shows the relationship between depth and animal density. The database also allows to invalidate others hypotheses like the directing function of the Saintonge bank in anadromous glass-eel migration. However, the limits of this database are demonstrated : data incorrectly filled in or partially missing, difficult interface with other databases, main predators not included in the survey.Un suivi de la faune circulante aux abords de la Centrale de Baud et Saint Louis est réalisé depuis la fin des années 70. Cette source d'informations, mise sur support informatique, nous a permis de suivre l'évolution de l'abondance des juvéniles d'aloses (Alosa alosa), des crevettes blanches (Palaemon longirostris) et des civelles d'anguilles (Anguilla anguilla) dans la partie mésohaline de l'estuaire de la Gironde. Ont été mises en évidence une tendance décroissante du stock de crevettes avec des densités plus faibles en rive droite au niveau de la centrale, une augmentation des abondances des alosons associée à une variabilité croissante et des quantités de civelles qui connaissent une chute brutale au début des années 1980, puis un plateau trÚs bas de 1983 à 1991 et un nouveau plateau intermédiaire depuis 1993. Elle permet d'avancer des hypothÚses sur l'écologie des différentes populations étudiées. Les oscillations de l'abondance des crevettes font penser à une dynamique prédateur-proie, la répartition des civelles dans l'estuaire montre un lien entre la profondeur et les densités d'individus. Elle permet d'infirmer d'autres hypothÚses, comme le caractÚre directeur de la rive Saintonge dans la migration anadrome des civelles. Les limites de cette base de données ont été montrées : données mal renseignées, interface difficile avec d'autre sources d'informations, non prise en compte des principaux prédateurs dans le suivi

    ESSAI D’EVALUATION DU STOCK DE GÉNITEURS D’ALOSE ALOSA ALOSA DU BASSIN VERSANT GIRONDE-GARONNE-DORDOGNE SUR LA PERIODE 1987-2001 ET COMPARAISON DE DIFFERENTS INDICATEURS D’ABONDANCE

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    Trois outils de suivi et de mesure que sont la pĂȘcherie aux filets et aux engins, les passes Ă  poissons Ă©quipant les ouvrages hydroĂ©lectriques de Golfech (Garonne) et de TuiliĂšres (Dordogne) et les frayĂšres situĂ©es Ă  l’aval de ces obstacles, ont permis d’estimer le stock total d’alose vraie dans le bassin de la Garonne. De 1987 Ă  2001, prĂšs de 7 600 000 gĂ©niteurs sont remontĂ©s sur le bassin de la Garonne, soit une moyenne annuelle de prĂšs de 505 000 individus. Une augmentation brutale de l’abondance est apparue sur le bassin en 1994, alors que la mortalitĂ© par la pĂȘcherie est forte (61 % en moyenne par an) et stable. Cette augmentation peut ĂȘtre mise en relation avec le rĂ©tablissement de la libre circulation sur les deux axes Garonne et Dordogne Ă  la fin des annĂ©es 1980 et avec le cycle biologique de l’espĂšce, la majoritĂ© des gĂ©niteurs remontant en eau continentale Ă  l’ñge de 5 ans. La population semble s’ĂȘtre toutefois stabilisĂ©e sur la pĂ©riode 1994-2001, ne rĂ©vĂ©lant aucune tendance statistiquement significative. Si l’on prend en compte les annĂ©es 2002 et 2003, pour lesquelles les donnĂ©es concernant le stock reproducteur sont disponibles, il apparaĂźt que la population prĂ©sente globalement depuis 1994 une tendance descendante statistiquement significative. Il convient donc de surveiller la population, l’activitĂ© de reproduction et son efficience afin de maintenir un niveau d’abondance de cette espĂšce compatible avec la pression de pĂȘche qui, globalement, ne diminue pas. Sur la pĂ©riode d’étude, plus de 63 % en moyenne des aloses s’engagent chaque annĂ©e sur le cours d’eau Garonne sur la pĂ©riode d’étude. Ce rĂ©sultat peut ĂȘtre rapprochĂ© des dĂ©bits nettement plus importants en Garonne qu’en Dordogne durant la pĂ©riode de migration. Aucune influence des dĂ©bits des deux cours d’eau n’a cependant pu ĂȘtre mise en Ă©vidence sur la rĂ©partition des gĂ©niteurs entre les axes migratoires. Des mesures de la tempĂ©rature de l’eau au niveau de la confluence Garonne-Dordogne seraient fort utiles et permettraient d’apprĂ©hender plus prĂ©cisĂ©ment l’influence des facteurs environnementaux sur cette rĂ©partition. Une augmentation de la proportion de poissons empruntant le cours d’eau Dordogne semble se dessiner ces derniĂšres annĂ©es puisque 44 % en moyenne des gĂ©niteurs sont remontĂ©s sur cet axe sur la pĂ©riode 1993-2001 contre 25 % en moyenne sur la pĂ©riode 1987-1992. Le stock reproducteur (stations de contrĂŽle + frayĂšres) paraĂźt ĂȘtre globalement un bon indicateur d’abondance de l’alose vraie sur le bassin en raison notamment de la relative stabilitĂ© des mortalitĂ©s par pĂȘche sur la pĂ©riode d’étude. Les CPUE issues du suivi de la pĂȘcherie sont significativement reliĂ©es au stock total ainsi qu’aux effectifs estimĂ©s remontant sur les deux axes migratoires, indiquant qu’elles sont Ă©galement un bon indicateur de l’abondance de l’alose. Elles ne sont toutefois pas Ă  mĂȘme de rĂ©ellement reflĂ©ter l’état du stock reproducteur et son Ă©volution, bases de gestion de la population

    ESSAI D’EVALUATION DU STOCK DE GÉNITEURS D’ALOSE ALOSA ALOSA DU BASSIN VERSANT GIRONDE-GARONNE-DORDOGNE SUR LA PERIODE 1987-2001 ET COMPARAISON DE DIFFERENTS INDICATEURS D’ABONDANCE

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    Trois outils de suivi et de mesure que sont la pĂȘcherie aux filets et aux engins, les passes Ă  poissons Ă©quipant les ouvrages hydroĂ©lectriques de Golfech (Garonne) et de TuiliĂšres (Dordogne) et les frayĂšres situĂ©es Ă  l’aval de ces obstacles, ont permis d’estimer le stock total d’alose vraie dans le bassin de la Garonne. De 1987 Ă  2001, prĂšs de 7 600 000 gĂ©niteurs sont remontĂ©s sur le bassin de la Garonne, soit une moyenne annuelle de prĂšs de 505 000 individus. Une augmentation brutale de l’abondance est apparue sur le bassin en 1994, alors que la mortalitĂ© par la pĂȘcherie est forte (61 % en moyenne par an) et stable. Cette augmentation peut ĂȘtre mise en relation avec le rĂ©tablissement de la libre circulation sur les deux axes Garonne et Dordogne Ă  la fin des annĂ©es 1980 et avec le cycle biologique de l’espĂšce, la majoritĂ© des gĂ©niteurs remontant en eau continentale Ă  l’ñge de 5 ans. La population semble s’ĂȘtre toutefois stabilisĂ©e sur la pĂ©riode 1994-2001, ne rĂ©vĂ©lant aucune tendance statistiquement significative. Si l’on prend en compte les annĂ©es 2002 et 2003, pour lesquelles les donnĂ©es concernant le stock reproducteur sont disponibles, il apparaĂźt que la population prĂ©sente globalement depuis 1994 une tendance descendante statistiquement significative. Il convient donc de surveiller la population, l’activitĂ© de reproduction et son efficience afin de maintenir un niveau d’abondance de cette espĂšce compatible avec la pression de pĂȘche qui, globalement, ne diminue pas. Sur la pĂ©riode d’étude, plus de 63 % en moyenne des aloses s’engagent chaque annĂ©e sur le cours d’eau Garonne sur la pĂ©riode d’étude. Ce rĂ©sultat peut ĂȘtre rapprochĂ© des dĂ©bits nettement plus importants en Garonne qu’en Dordogne durant la pĂ©riode de migration. Aucune influence des dĂ©bits des deux cours d’eau n’a cependant pu ĂȘtre mise en Ă©vidence sur la rĂ©partition des gĂ©niteurs entre les axes migratoires. Des mesures de la tempĂ©rature de l’eau au niveau de la confluence Garonne-Dordogne seraient fort utiles et permettraient d’apprĂ©hender plus prĂ©cisĂ©ment l’influence des facteurs environnementaux sur cette rĂ©partition. Une augmentation de la proportion de poissons empruntant le cours d’eau Dordogne semble se dessiner ces derniĂšres annĂ©es puisque 44 % en moyenne des gĂ©niteurs sont remontĂ©s sur cet axe sur la pĂ©riode 1993-2001 contre 25 % en moyenne sur la pĂ©riode 1987-1992. Le stock reproducteur (stations de contrĂŽle + frayĂšres) paraĂźt ĂȘtre globalement un bon indicateur d’abondance de l’alose vraie sur le bassin en raison notamment de la relative stabilitĂ© des mortalitĂ©s par pĂȘche sur la pĂ©riode d’étude. Les CPUE issues du suivi de la pĂȘcherie sont significativement reliĂ©es au stock total ainsi qu’aux effectifs estimĂ©s remontant sur les deux axes migratoires, indiquant qu’elles sont Ă©galement un bon indicateur de l’abondance de l’alose. Elles ne sont toutefois pas Ă  mĂȘme de rĂ©ellement reflĂ©ter l’état du stock reproducteur et son Ă©volution, bases de gestion de la population

    ÂGE À LA MIGRATION DE REPRODUCTION DES GÉNITEURS DE TROIS COHORTES DE GRANDES ALOSES (ALOSA ALOSA) DANS LE BASSIN VERSANT DE LA GARONNE (FRANCE).

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    La population de grandes aloses (Alosa alosa) du bassin versant de la Garonne est encore abondante. L’importance et la structure des flux de migration 1994, 1995 et 1996 ont Ă©tĂ© estimĂ©es Ă  partir du suivi des captures de la pĂȘcherie et des passages au niveau d’un obstacle. Des campagnes d’échantillonnage prĂ©cisent les caractĂ©ristiques biologiques des individus. La force des cohortes 1989, 1990 et 1991 est basĂ©e sur le suivi des abondances mensuelles des alosons en estuaire. A partir de ces informations, il a Ă©tĂ© possible, pour les cohortes 1989 Ă  1991, de rapporter les effectifs de gĂ©niteurs d’un sexe donnĂ©, remontant Ă  un Ăąge donnĂ© au nombre d’alosons prĂ©sents en estuaire lors de leur premiĂšre annĂ©e. C’est Ă  5 ans que remonte le maximum de gĂ©niteurs, mĂąles comme femelles. En moyenne, 5,26 % des alosons en estuaire donnent des femelles de 5 ans et 4,89 % des mĂąles de 5 ans. Le patron de migration pour les gĂ©niteurs de 4 et 6 ans diffĂšre selon le sexe : 2,61 % des alosons en estuaire deviendront des gĂ©niteurs mĂąles de 4 ans et 0,73 % des mĂąles de 6 ans. 0,99 % et 2,08 % des alosons en estuaire donneront respectivement des femelles de 4 et 6 ans. Les entrĂ©es de gĂ©niteurs de 3 ans et 7 ans restent infĂ©rieures Ă  0,2 % pour les deux sexes. Globalement, 8,40 % des alosons deviennent des gĂ©niteurs femelles, 8,33 % des gĂ©niteurs mĂąles. A noter enfin la forte variabilitĂ© de la proportion globale de femelle issue d’une cohorte. 51,0 % des gĂ©niteurs de la cohorte 1989 Ă©taient des femelles, 56,8 % pour la cohorte 1990 et seulement 40,9 % pour la cohorte 1991

    ÂGE À LA MIGRATION DE REPRODUCTION DES GÉNITEURS DE TROIS COHORTES DE GRANDES ALOSES (ALOSA ALOSA) DANS LE BASSIN VERSANT DE LA GARONNE (FRANCE).

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    La population de grandes aloses (Alosa alosa) du bassin versant de la Garonne est encore abondante. L’importance et la structure des flux de migration 1994, 1995 et 1996 ont Ă©tĂ© estimĂ©es Ă  partir du suivi des captures de la pĂȘcherie et des passages au niveau d’un obstacle. Des campagnes d’échantillonnage prĂ©cisent les caractĂ©ristiques biologiques des individus. La force des cohortes 1989, 1990 et 1991 est basĂ©e sur le suivi des abondances mensuelles des alosons en estuaire. A partir de ces informations, il a Ă©tĂ© possible, pour les cohortes 1989 Ă  1991, de rapporter les effectifs de gĂ©niteurs d’un sexe donnĂ©, remontant Ă  un Ăąge donnĂ© au nombre d’alosons prĂ©sents en estuaire lors de leur premiĂšre annĂ©e. C’est Ă  5 ans que remonte le maximum de gĂ©niteurs, mĂąles comme femelles. En moyenne, 5,26 % des alosons en estuaire donnent des femelles de 5 ans et 4,89 % des mĂąles de 5 ans. Le patron de migration pour les gĂ©niteurs de 4 et 6 ans diffĂšre selon le sexe : 2,61 % des alosons en estuaire deviendront des gĂ©niteurs mĂąles de 4 ans et 0,73 % des mĂąles de 6 ans. 0,99 % et 2,08 % des alosons en estuaire donneront respectivement des femelles de 4 et 6 ans. Les entrĂ©es de gĂ©niteurs de 3 ans et 7 ans restent infĂ©rieures Ă  0,2 % pour les deux sexes. Globalement, 8,40 % des alosons deviennent des gĂ©niteurs femelles, 8,33 % des gĂ©niteurs mĂąles. A noter enfin la forte variabilitĂ© de la proportion globale de femelle issue d’une cohorte. 51,0 % des gĂ©niteurs de la cohorte 1989 Ă©taient des femelles, 56,8 % pour la cohorte 1990 et seulement 40,9 % pour la cohorte 1991
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