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    Heredity of resistance to Sclerotinia scierotiorum in sunflowers. III. Study of reactions to artificial infections of roots and cotyledons

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    Reactions of sunflower plants to infections of tap roots with Sclerotinia sclerotiorum sclerotia and of cotyledons with ascospore suspensions were observed. The study was made on the parental inbred lines and F1 hybrids of a factorial cross of 6 male sterile and 6 restorer lines. For root attack, there were significant genotypic differences in the percentages of plants showing symptoms. There were significant parental effects and no interactions. General combining ability appeared greater than specific combining ability. The significant correlation between reactions of inbred lines and their hybrids indicates the possibility of setting up breeding programmes with early selection for root resistance and subsequent obtention of resistant parental lines and breeding of hybrids with resistance to root attack. In contrast, whilst there were significant genetic differences in delay in symptom appearance after infection of cotyledons, specific combining ability far exceeded general combining ability and observations of inbred lines provided no indication of the behaviour of their hybrids. Comparisons with earlier results concerning Sclerotinia infection of capitula and stems indicates that resistance to Sclerotinia in different parts of the sunflower plant is largely under separate control. It does not appear possible to measure resistance of adult plants by tests on seedlings.L'hérédité de la résistance au Sclerotinia sclerotiorum chez le tournesol. III. Étude des réactions à des infections artificielles sur racines et sur cotylédons. L'article décrit le comportement de différents génotypes de tournesol en réponse à des contaminations des racines par des sclérotes de Sclerotinia sclerotiorum et à des infections des cotylédons à partir de suspensions d'ascospores. Cette étude est réalisée sur des lignées parentales et les hybrides F1 d'un plan factoriel de croisement entre 6 lignées mâle-stériles B11A3, 62, SD, GH, GU, F10 et 6 lignées parentales mâles HA61, Rha274, Rha266, V135, PAC1, PRS5. Pour le test racinaire, qui consiste à infecter les plantes en plaçant 0,5 g de petits sclérotes au voisinage du pivot au stade «bourgeon étoilé», on observe entre génotypes des différences significatives concernant le taux de plantes qui montrent des symptômes de flétrissement. Ces taux varient de 47,78% à 93,33% pour les lignées (tableau I) et de 56,67% à 100% pour les hybrides (tableau II). Il existe un effet parental significatif (Ffemelle = 3,66 et Fmâle = 2,97) mais pas d'interaction (Finteraction = 1,40). L'aptitude générale à la combinaison (AGC) paraît plus importante que l'aptitude spécifique à la combinaison (ASC). Le coefficient de corrélation entre les lignées et les moyennes de leurs hybrides (r = 0,79**) montre qu'il est possible de sélectionner précocement pour la résistance aux attaques racinaires et ainsi d'obtenir des lignées parentales résistantes qui donneront des hybrides résistants au niveau des racines. Pour le test sur cotylédons, qui consiste à infecter des plantules avec une suspension de spores, après avoir blessé les cotylédons par le froid, les différences entre génotypes, dans la vitesse de destruction des plantules, sont significatives. Le temps nécessaire à la destruction d'un génotype varie de 5,59 j à 7,38 j pour les lignées (tableau III) et de 6,28 j à 10,50 j pour les hybrides (tableau IV). Contrairement à ce qui se passe pour le test racinaire, l'ASC pour le test sur cotylédon est supérieure à l'AGC (tableau V). Le coefficient de corrélation entre les lignées et les moyennes de leurs hybrides (r = - 0,04 NS) montre qu'il n'est pas possible de prédire la valeur d'un hybride par le comportement de ses lignées parentales. La comparaison de ces résultats avec ceux concernant les attaques sur capitule ou sur tige (tableau V) ne montre aucune corrélation entre les réponses aux différents tests. Les résistances au Sclerotinia des différents organes du tournesol sont contrôlées par des gènes distincts et il n'est pas envisageable de tester la résistance qui s'exprime au stade adulte par des tests précoces réalisés sur plantule

    Methods of determining the reaction of sunflower genotypes to terminal bud attack by Sclerotinia sclerotiorum (Lib) De Bary

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    Possible methods to test the reaction of sunflower genotypes to terminal bud attack by Sclerotinia sclerotiorum were studied. Percentage attack in the field under natural conditions was taken as a basis for comparison of the different test methods, since it has been shown that genotype ranking according to reaction to natural attack is stable. Two tests gave results significantly correlated with those of natural attack. A test measuring mycelium extension along the young stem from an explant placed on the terminal bud gave a correlation of r = 0.554 (n = 20). An infection by ascospores after wounding a young leaf with a soldering iron gave a correlation of r = 0.444 (n = 20). These tests can be used in breeding programmes. The results of other tests on leaves and stems were not correlated with terminal bud attack, confirming that reaction of sunflowers to S sclerotiorum depends on the plant part attacked.Méthodes d'études de la réaction du tournesol aux attaques du bourgeon terminal par Sclerotinia sclerotiorum. L'obtention d'hybrides de tournesol résistants à l'attaque de S sclerotiorum sur bourgeon terminal passe par la sélection de lignées résistantes. Ainsi, on a besoin de méthodes fiables pour mesurer cette résistance applicables tous les ans. Actuellement, l'évaluation des génotypes ne peut être réalisée qu'au champ en infection naturelle. Cette étude rapporte d'autres méthodes en contamination artificielle utilisant aussi bien les ascospores que le mycélium. L'inoculum est apporté soit directement sur le jeune bouton floral, soit sur tige et feuille. Les caractères mesurés sont le pourcentage d'attaque et l'indice d'attaque pour le test ascospore ou la longueur de la nécrose et la vitesse de la progression du champignon pour le test mycélium. L'infection naturelle est prise comme base de comparaison des autres méthodes car les classements variétaux observés au champ sont stables. Dans cette étude, la variété sensible est atteinte à 45% en moyenne et les variétés résistantes sont sans symptôme. Les lignées femelles montrent des comportements variés mais les parents mâles sont sans symptôme. L'utilisation d'une note, l'indice de sensibilité, n'apporte pas plus de précision dans le classement variétal que le pourcentage des plantes atteintes. Parmi les différentes méthodes faisant appel au test « mycélium », celle mesurant l'extension d'une nécrose à partir de pastilles mycéliennes déposées sur le bourgeon terminal est la mieux corrélée avec l'infection naturelle (r = 0,554, n = 20). Le test « ascospore » pratiqué sur le jeune bouton floral (B8-B12) après une nécrose préalable sur l'une des feuilles l'entourant est aussi corrélé significativement avec l'attaque naturelle. Les réponses obtenues aux tests mycélium sur feuille et tige sont indépendantes de la sensibilité sur bourgeon terminal, ce qui prouve que les généticiens doivent traiter les attaques sur feuille, tige et bourgeon comme s'il s'agissait de maladies distinctes. Le test « mycélium » sur bourgeon, relativement facile à mettre en œuvre, ne nécessite que le dépôt de rondelles de coton hydrophile et peut être intégré dans la sélection pour la résistance du tournesol à l'attaque de S sclerotiorum sur bourgeon terminal du tournesol

    Sunflower resistance to French races of downy mildew (Plasmopara halstedii)

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    Three races of downy mildew (1, A, B) have been observed on sunflowers in France. Until recently, all genotypes resistant to race A were resistant to the less virulent races 1 and B. Some genotypes have now been identified as resistant to races 1 and A but susceptible to race B.Il existe en France 3 races de Plasmopara halstedii, agent du mildiou du tournesol, Helianthus annuus L : la race 1, la race B et la race A. Tous les génotypes résistants à la race A étaient également résistants aux 2 autres races. Cette possibilité pouvait être exploitée par les sélectionneurs en utilisant uniquement la race A pour sélectionner pour la résistance simultanée aux autres races françaises. Cependant, la mise en évidence du comportement de la lignée QHP1 et de 2 populations, HAR4 et HAR5, qui sont résistantes à la race A mais sensibles à la race B, remet en question cette stratégie de sélection et imposerait l’utilisation de 2, voire des 3 races françaises

    Présence au Maroc de la race 2 de Plasmopara halstedii, agent du mildiou du tournesol

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    Des tests de laboratoire réalisés sur des isolats marocains de mildiou ont mis en évidence l'existence, en plus de la race 1 dite race «Européenne», d'une race plus virulente qui a le même comportement que la race 2 américaine.Plasmopara halstedii race 2 of downy mildew is present on sunflower in Morocco. The reaction of five different Plasmopara halstedii isolates has been analysed on a range of differential genotypes. Four isolates had a similar reaction to race 1 (the European race). However one isolate had the ability to infect genotypes with no gene of resistance and also the line Rha 266 (PI1) which is resistant to race 1. The reaction of this isolate was similar to that of the American race 2. This is the first record of this race in Morocco
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