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    Contribution à la mise en place d’une meilleure méthode d’estimation des données sur le paludisme en Côte d’Ivoire

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    peer reviewedIntroduction Selon les services sanitaires, le paludisme constitue le premier motif de consultation et d’hospitalisation. Il y a cependant contradiction de ces données avec celles du service national de la statistique de routine, d’après lesquelles l’incidence des quinze dernières années varie seulement de 4%à 15 %. L’introduction récente des tests rapides de diagnostic ne fournit pas d’éclairage suffisant au débat, car reposant sur la notion de portage d’antigènes dont la prévalence est habituellement élevée dans la population. Notre objectif est de proposer une méthode d’estimation des données, en attendant que soit porter à grande échelle le diagnostic parasitologique qui fournirait des données plus crédibles. Méthodes Un panel d’experts constitué pour déterminer une méthode a procédé par brainstorming couplé à une méta-analyse. Résultats L’approche proposée consiste à sélectionner deux districts dans chacun des faciès épidémiologiques connus du pays. Tous les cas suspects y seront enregistrés et documentés par goutte épaisse et frottis sur douze mois pour tenir compte de toutes les saisons. Dans ces districts, les données de la statistique de routine seront produites concomitamment à celles basées sur l’examen parasitologique. Ces dernières serviront d’« étalon-or » pour les comparaisons intra-faciès et nationale. Les facteurs correcteurs intra-faciès et national seront déterminés par comparaison et utilisés pour ajuster les données de routine pendant une période de cinq ans avant de déterminer à nouveaux les facteurs correcteurs. Discussion L’enjeu du paludisme pour le pays commande que les données relatives à ce thème soient conformes à la réalité. La présente approche devrait y contribue

    Dual practice in the health sector: review of the evidence

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    This paper reports on income generation practices among civil servants in the health sector, with a particular emphasis on dual practice. It first approaches the subject of public–private overlap. Thereafter it focuses on coping strategies in general and then on dual practice in particular. To compensate for unrealistically low salaries, health workers rely on individual coping strategies. Many clinicians combine salaried, public-sector clinical work with a fee-for-service private clientele. This dual practice is often a means by which health workers try to meet their survival needs, reflecting the inability of health ministries to ensure adequate salaries and working conditions. Dual practice may be considered present in most countries, if not all. Nevertheless, there is surprisingly little hard evidence about the extent to which health workers resort to dual practice, about the balance of economic and other motives for doing so, or about the consequences for the proper use of the scarce public resources dedicated to health. In this paper dual practice is approached from six different perspectives: (1) conceptual, regarding what is meant by dual practice; (2) descriptive, trying to develop a typology of dual practices; (3) quantitative, trying to determine its prevalence; (4) impact on personal income, the health care system and health status; (5) qualitative, looking at the reasons why practitioners so frequently remain in public practice while also working in the private sector and at contextual, personal life, institutional and professional factors that make it easier or more difficult to have dual practices; and (6) possible interventions to deal with dual practice

    Proposition d’un modèle d’évaluation et notation en santé : cas des districts sanitaires ivoiriens

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    peer reviewedIntroduction.–Àcette ère actuelle de mondialisation sanitaire où la communauté internationale s’implique avec des politiques comme les objectifs du millénaire et la couverture universelle, la question de la performance des systèmes et services de santé reste problématique. En Cote d’Ivoire, de nombreux dysfonctionnements existent au niveau de la performance des districts sanitaires. Notre étude propose un modèle d’évaluation et de notation comme solution à ce problème. Méthodes.– L’approche était constructiviste et la méthodologie alliait techniques qualitatives et quantitatives. Les données ont été obtenues par exploitation de la littérature, d’avis d’experts et d’acteurs du système sanitaire. La validation a été faite à travers des réunions de consensus et des tests de terrain. Résultats.– Le modèle proposé comprend : – 103 critères de notation de la performance dont 27 pour l’échelon de soins primaire, 34 pour l’échelon de soins de référence, 42 pour l’équipe cadre de district ; leur répartition suivant les ressources de production, la capacité à mettre en oeuvre des paquets minimum d’activités et les résultats sanitaires sont respectivement de 25, 71 et 7 ; – un système de valorisation des critères avec la note 1 ou 0 selon la satisfaction du critère ; – un système de pondération des critères selon leur importance ; – une technique de calcul de score par échelon ; – un système de classification des districts en quatre catégories grâce à 20 critères : non opérationnel, opérationnel, performant et appui. Discussion et conclusion.– Bien connue dans le domaine économique, la notation pourrait s’envisager dans la santé grâce au modèle proposé

    Examen du système de santé au Maroc : défis et opportunités pour accélérer les progrès vers la couverture sanitaire universelle

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    Préambule et objectifs de la mission Le Maroc a introduit un amendement historique à sa Constitution en 2011 en vertu duquel l’accès aux soins de santé a été reconnu comme droit humain fondamental. Cela a offert une occasion unique de réformer le système de santé afin d'accélérer les progrès vers la couverture sanitaire universelle (CSU) et d'atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement liés à la santé. Le ministère de la Santé prévoit un colloque national de haut niveau en juillet 2013 pour discuter de l'avenir du système de santé au Maroc. À cet effet, une mission a été organisée par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) en novembre 2012 en vue d’évaluer les diverses composantes du système de santé au Maroc, d’engager un dialogue sur les défis qui doivent être relevés, et de discuter de la Conférence planifiée et de l’appui de l'OMS
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