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    Forces et faiblesses de la gestion des risques au Japon : une réflexion à partir de la crise liée à l’éruption du volcan Usu (Hokkaido) de 2000

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    International audienceOpinions on the risk management in Japan today generally go into two clear-cut directions : in one, the negative aspects prevail, in particular since the Kôbe seism, in the other — more frequent — only the positive aspects are being considered. However, in the past, way before the Kôbe’s earthquake, more balanced and more realistic opinions were formulated. In this perspective, this article discusses the risk management strengths and weaknesses shown during the period going from the renewal of activity of the Usu volcano on the island of Hokkaidô, to its eruption on March 31st, 2000. Contradictions were manifest, they are the reflection of a logic where the preservation of the economic interests of a tourist region with rare unthreatened spaces must rely on the cultural context.Les points de vue sur la gestion des risques au Japon sont généralement tranchés. Ce sont parfois ses aspects négatifs qui prédominent, notamment depuis le séisme de Kôbe. Le plus souvent, cependant, seuls les aspects positifs sont retenus. Des avis plus équilibrés et plus réalistes ont toutefois été formulés, et ce, dès avant Kôbe. C’est dans cet esprit que l’article tente de mettre en lumière les points forts mais également les faiblesses observées à l’occasion de la reprise d’activité du volcan Usu sur l’île d’Hokkaidô et son éruption du 31 mars 2000. Des contradictions ont été constatées en matière de gestion du risque volcanique. Elles semblent répondre à une logique: préserver les intérêts économiques, tout en s’appuyant sur le contexte culturel, d’une région touristique où les espaces non exposés sont rares

    Connaissance et compréhension des risques côtiers : aléas, enjeux, représentations, gestion

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    Depuis une trentaine d’annĂ©es, la place de la vulnĂ©rabilitĂ© n’a cessĂ© d’Ă©voluer dans la recherche sur les risques et la gestion de ces derniers. Sans vraiment porter ombrage aux recherches sur l’alĂ©a, mĂŞme si ces dernières sont parfois englobĂ©es dans les Ă©tudes de vulnĂ©rabilitĂ©, les rapports de force entre alĂ©a et vulnĂ©rabilitĂ© se sont modifiĂ©s. Parmi les raisons qui expliquent cette situation : les incertitudes de plus en plus reconnues en matière d’alĂ©a (prĂ©dictions, zonages…) et une approche de la vulnĂ©rabilitĂ© devenue moins militante, mais plus solide sur le plan mĂ©thodologique, plus « scientifique ». Cependant, si la vulnĂ©rabilitĂ© semble plus crĂ©dible qu’Ă  ses dĂ©buts, est-elle pour autant devenue plus opĂ©rationnelle ? Le confĂ©rencier tentera de donner des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse Ă  cette question Ă  partir de quelques pistes et de sa propre expĂ©rience de recherche sur les vulnĂ©rabilitĂ©s dans les pays du Sud. Parmi ces pistes, l’approche systĂ©mique (concrĂ©tisĂ©e par exemple par le modèle PAR : Pressure and release) constitue une avancĂ©e indĂ©niable mais, en elle-mĂŞme, elle permet peut-ĂŞtre davantage de dĂ©mĂŞler la complexitĂ© de la vulnĂ©rabilitĂ© et donc, de mieux la comprendre, que de la rĂ©duire concrètement. La rĂ©silience offre une autre piste. Extrait du monde scientifique au sein duquel diffĂ©rentes acceptions sont dĂ©fendues, le concept est Ă©minemment politique sur le terrain. C’est notamment une manière d’afficher en positif ce que la vulnĂ©rabilitĂ© prĂ©sente en nĂ©gatif mĂŞme si de nombreux chercheurs soulignent que la rĂ©silience n’est pas l’inverse de la vulnĂ©rabilitĂ©. Les discours des bailleurs de fonds et des politiques considĂ©rant la rĂ©silience comme un gage de qualitĂ©, avec de « bonnes pratiques » et de « bons Ă©lèves », ne suffisent cependant pas Ă  rendre opĂ©rationnel ce concept et, Ă  travers lui, celui de vulnĂ©rabilitĂ©. Pour sa part, l’approche par l’enjeu aborde la vulnĂ©rabilitĂ© Ă  partir des Ă©lĂ©ments ou ressources du territoire qui permettent son fonctionnement, son dĂ©veloppement ou la gestion de situations de crise, en d’autres termes, Ă  partir d’Ă©lĂ©ments qui interpellent directement les gestionnaires du territoire. L’approche est ainsi davantage opĂ©rationnelle que celles qui placent les alĂ©as au premier plan, elle est prometteuse en termes de rĂ©duction des vulnĂ©rabilitĂ©s, mais elle demande Ă  ĂŞtre validĂ©e sur divers terrains et Ă  diffĂ©rentes Ă©chelles. La vulnĂ©rabilitĂ© intĂ©ressant plusieurs champs disciplinaires, on peut aussi aborder la question Ă  partir de la manière dont les diffĂ©rentes disciplines produisent des connaissances. Il est clair que les travaux pluridisciplinaires sur la vulnĂ©rabilitĂ© qui se sont multipliĂ©s ces dernières annĂ©es ont contribuĂ© Ă  donner l’image d’un concept plus crĂ©dible et plus opĂ©rationnel. Encore faudrait-il, pour que cela se concrĂ©tise en termes de gestion, que ces disciplines puissent travailler en interdisciplinaritĂ© sur des objets communs plutĂ´t que de juxtaposer des points de vue aussi pertinents soient-ils

    Forces et faiblesses de la gestion des risques au Japon : une réflexion à partir de la crise liée à l’éruption du volcan Usu (Hokkaido) de 2000

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    International audienceOpinions on the risk management in Japan today generally go into two clear-cut directions : in one, the negative aspects prevail, in particular since the Kôbe seism, in the other — more frequent — only the positive aspects are being considered. However, in the past, way before the Kôbe’s earthquake, more balanced and more realistic opinions were formulated. In this perspective, this article discusses the risk management strengths and weaknesses shown during the period going from the renewal of activity of the Usu volcano on the island of Hokkaidô, to its eruption on March 31st, 2000. Contradictions were manifest, they are the reflection of a logic where the preservation of the economic interests of a tourist region with rare unthreatened spaces must rely on the cultural context.Les points de vue sur la gestion des risques au Japon sont généralement tranchés. Ce sont parfois ses aspects négatifs qui prédominent, notamment depuis le séisme de Kôbe. Le plus souvent, cependant, seuls les aspects positifs sont retenus. Des avis plus équilibrés et plus réalistes ont toutefois été formulés, et ce, dès avant Kôbe. C’est dans cet esprit que l’article tente de mettre en lumière les points forts mais également les faiblesses observées à l’occasion de la reprise d’activité du volcan Usu sur l’île d’Hokkaidô et son éruption du 31 mars 2000. Des contradictions ont été constatées en matière de gestion du risque volcanique. Elles semblent répondre à une logique: préserver les intérêts économiques, tout en s’appuyant sur le contexte culturel, d’une région touristique où les espaces non exposés sont rares

    Vulnérabilité : vers un concept opérationnel ?

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    International audienceDepuis une trentaine d’années, la place de la vulnérabilité n’a cessé d’évoluer dans la recherche sur les risques et la gestion de ces derniers. Sans vraiment porter ombrage aux recherches sur l’aléa, même si ces dernières sont parfois englobées dans les études de vulnérabilité, les rapports de force entre aléa et vulnérabilité se sont modifiés. Parmi les raisons qui expliquent cette situation : les incertitudes de plus en plus reconnues en matière d’aléa (prédictions, zonages…) et une approche de la vulnérabilité devenue moins militante, mais plus solide sur le plan méthodologique, plus « scientifique ». Cependant, si la vulnérabilité semble plus crédible qu’à ses débuts, est-elle pour autant devenue plus opérationnelle ? Le conférencier tentera de donner des éléments de réponse à cette question à partir de quelques pistes et de sa propre expérience de recherche sur les vulnérabilités dans les pays du Sud.Parmi ces pistes, l’approche systémique (concrétisée par exemple par le modèle PAR : Pressure and release) constitue une avancée indéniable mais, en elle-même, elle permet peut-être davantage de démêler la complexité de la vulnérabilité et donc, de mieux la comprendre, que de la réduire concrètement.La résilience offre une autre piste. Extrait du monde scientifique au sein duquel différentes acceptions sont défendues, le concept est éminemment politique sur le terrain. C’est notamment une manière d’afficher en positif ce que la vulnérabilité présente en négatif même si de nombreux chercheurs soulignent que la résilience n’est pas l’inverse de la vulnérabilité. Les discours des bailleurs de fonds et des politiques considérant la résilience comme un gage de qualité, avec de « bonnes pratiques » et de « bons élèves », ne suffisent cependant pas à rendre opérationnel ce concept et, à travers lui, celui de vulnérabilité.Pour sa part, l’approche par l’enjeu aborde la vulnérabilité à partir des éléments ou ressources du territoire qui permettent son fonctionnement, son développement ou la gestion de situations de crise, en d’autres termes, à partir d’éléments qui interpellent directement les gestionnaires du territoire. L’approche est ainsi davantage opérationnelle que celles qui placent les aléas au premier plan, elle est prometteuse en termes de réduction des vulnérabilités, mais elle demande à être validée sur divers terrains et à différentes échelles. La vulnérabilité intéressant plusieurs champs disciplinaires, on peut aussi aborder la question à partir de la manière dont les différentes disciplines produisent des connaissances. Il est clair que les travaux pluridisciplinaires sur la vulnérabilité qui se sont multipliés ces dernières années ont contribué à donner l’image d’un concept plus crédible et plus opérationnel. Encore faudrait-il, pour que cela se concrétise en termes de gestion, que ces disciplines puissent travailler en interdisciplinarité sur des objets communs plutôt que de juxtaposer des points de vue aussi pertinents soient-ils

    Le séisme du 15 août 2007 dans la Margen Izquierda del Río Rímac (Lima)

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    International audienceOn August 15, 2007, the Pisco earthquake strongly damaged the department of Ica in the South of Lima. Damages have been also observed in the capital, essentially in the poorest neighbourhoods. Public authorities have underestimated these damages, as seen by the analysis of the earthquake effects in the Margen Izquierda del Río Rímac (MIRR) - Lima popular neighbourhoods characterized by their poverty and a precarious habitat. The case study discussed in this article reveals the weakness of the public crisis management in these neighbourhoods. This weakness conveys the underlying vulnerability resulting from the marginalization and the social exclusion of the MIRR.El 15 de agosto de 2007, el sismo de Pisco provocó enormes daños en el departamento de Ica, al sur de Lima. También se observaron daños en la capital del Perú, esencialmente en los barrios más pobres. Sin embargo, estos aparecen ampliamente subestimados por los poderes públicos, tal como lo demuestra el análisis de los efectos del sismo en la Margen Izquierda del Río Rímac (MIRR), conjunto de barrios populares de Lima caracterizados por su pobreza y un hábitat precario. El estudio de caso pone en evidencia los vacíos de la gestión pública de la crisis en estos barrios, traduciendo una vulnerabilidad de fondo ligada a la marginalización y a la exclusión social de la MIRR.Le 15 août 2007 le séisme dit de Pisco, a fortement affecté le département d’Ica au Sud de Lima. Les dommages ont aussi été observés dans la capitale, essentiellement dans les quartiers les plus pauvres. Ils apparaissent cependant largement sous-estimés par les pouvoirs publics, comme le montre l’analyse des effets du séisme dans la Margen Izquierda del Río Rímac (MIRR), ensemble de quartiers populaires de Lima caractérisés par leur pauvreté et un habitat précaire. L’étude de cas met en évidence les lacunes de la gestion publique de la crise dans ces quartiers traduisant une vulnérabilité de fond liée à la marginalisation et à l’exclusion sociale de la MIRR

    Les dimensions spatiales de la gestion des crises. Intérêt de la recherche et application à Quito

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    International audienceConsidering the limits of preventive action and the weaknesses in the systems of crisis management, this article aims to demonstrate the relevance of a spatial approach to crisis management and the need to enlarge research on this issue. It is necessary to reflect upon the types of spaces and the territories involved in the management of crises being treated in these investigations. The case of Quito is proposed as an example of the application of this approach. We identify crisis management areas in the Quito metropolitan district in order to link areas where the population is particularly vulnerable with areas of health care resources. The example shows that the spatial approach of crisis management permit to go beyond disaster preparedness, establishing relationships between preparedness, prevention and mitigation planning.Considerando los límites de la acción preventiva y las debilidades de los sistemas de manejo de crisis, el artículo busca demostrar el interés de un enfoque espacial y la necesidad de desarrollar investigaciones sobre este tema. Se trata de reflexionar sobre los tipos de espacios y de territorios involucrados en el manejo de crisis que hay que tomar en cuenta en estas investigaciones. Se propone un ejemplo de aplicación con el caso de Quito. Se trata de identificar los espacios de la gestión de crisis dentro del territorio metropolitano y relacionar los espacios en los que la población es particularmente vulnerable con los espacios recursos en materia de oferta de servicios médicos. El ejemplo muestra que el enfoque espacial del manejo de crisis permite abrir el estrecho marco de la preparación para los desastres, estableciendo vínculos entre preparación, prevención y planificación preventiva.Compte tenu des limites de l’action préventive et des faiblesses des systèmes de gestion des crises, l´article vise à démontrer l´intérêt de l´approche spatiale de la gestion des crises et la nécessité de développer des recherches sur cette question. Une réflexion est menée sur les types d´espaces et de territoires de la gestion des crises à prendre en considération dans ces recherches. Un exemple d´application est proposé avec le cas de Quito en identifiant les espaces de la gestion des crises au sein du territoire métropolitain et en mettant en relation les espaces où la population est particulièrement vulnérable avec les espaces ressources en matière d´offre de soins médicaux. L´exemple montre que l´approche spatiale de la gestion des crises permet de sortir du cadre étroit de la préparation aux catastrophes en établissant des liens entre préparation, prévention et planification préventive

    Les enjeux au coeur de la définition du risque. Application à Quito (Equateur)

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    International audienceThe program “Information system and risks within the Metropolitan District of Quito”, developed by the IRD (French Development and Research Institute) in partnership with the planning department of Quito Metropolitan District’s Municipality rests on the simple idea that to be efficient a risk prevention policy should try to protect first the most important and vulnerable elements. The report briefly introduces the method used to evaluate the main issues and the essential places within the Metropolitan District of Quito (MDQ), and the results achieved. Subsequently, the vulnerability analysis will rely on the example of potable water supply. The conceptual proposal underlying the approach sets the main issues within the risk analysis, and no longer the hazards; a method that will make more operational the knowledge attached to the risk prevention.Le programme « Système d’information et risques dans le District métropolitain de Quito » développé par l’IRD en partenariat avec le département de planification de la municipalité du district métropolitain de Quito (DMQ), repose sur l’idée simple que pour être efficace, une politique de prévention des risques doit d’abord s’attacher à protéger les éléments qui sont à la fois les plus importants et les plus vulnérables. La communication présente succinctement la méthode utilisée pour déterminer les enjeux majeurs et les lieux essentiels du district métropolitain de Quito et les résultats obtenus.Dans un deuxième temps, l’analyse de la vulnérabilité s’appuie sur l’exemple de l’approvisionnement en eau potable. La proposition conceptuelle qui sous-tend la démarche place les enjeux majeurs au coeur de l’analyse du risque, et non plus les aléas, méthode qui rend plus opérationnelle la connaissance produite pour la prévention des risques

    CartografĂ­a de las amenazas de origen natural por cantĂłn en Ecuador : informe preliminar

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    Este informe presenta los resultados preliminares de una evaluaciĂłn de los peligros de origen natural a los cuales está expuesto el Ecuador. Este estudio naciĂł de la necesidad de COOPI (Italia) y OXFAM (Gran Bretaña), dos organizaciones no gubernamentales especializadas en temas humanitarios, de contar con instrumentos de informaciĂłn que permitan establecer prioridades geográficas para sus intervenciones. Para la elaboraciĂłn y difusiĂłn de este instrumento se beneficiĂł del apoyo del Sistema Integrado de Indicadores Sociales del Ecuador (SIISE). Esta iniciativa se inserta en un proceso de mejoramiento del conocimiento de la exposiciĂłn de la poblaciĂłn a los fenĂłmenos de origen natural iniciado en el Ecuador a principios de los años 90 debido, en gran medida, al hecho de que los desastres naturales causan daños y pĂ©rdidas cada vez más elevados. En este informe, se presenta las seis amenazas de origen natural consideradas, la metodologĂ­a desarrollada para evaluar el nivel de exposiciĂłn de los cantones y los mapas de exposiciĂłn asociados. Los resultados fueron luego integrados en el primer capĂ­tulo del libro “D'ERCOLE R., TRUJILLO M., 2003, Amenazas, vulnerabilidad, capacidades y riesgo en el Ecuador

    Risques et réponses institutionnelles en Equateur – Cartes et méthodes

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    Este artículo corresponde a la síntesis de un estudio sobre los riesgos de origen natural realizado para las organizaciones no gubernamentales COOPI (Italia) y OXFAM (Reino Unido). El interés es triple: propone un ejemplo de geografía aplicada, describe una metodología operacional de investigación y presenta una nueva reflexión sobre la noción de riesgo, su evaluación y cartografía. El análisis de la dinámica positiva del riesgo mediante la respuesta institucional destinada a reducirlo y la cartografía asociada por cantón, constituyen una de sus principales originalidades.L'article constitue la synthèse d'une étude sur les risques d'origine naturelle en Equateur réalisée pour le compte des Organisations Non Gouvernementales COOPI (Italie) et OXFAM (Royaume Uni). Il présente un triple intérêt : il fournit un exemple de géographie appliquée, il présente une méthodologie opérationnelle de recherche et propose une réflexion nouvelle sur la notion de risque, son évaluation et sa cartographie. La prise en compte de la dynamique positive du risque à travers la réponse institutionnelle susceptible de le réduire, et la cartographie résultante par canton, constituent l'une de ses principales originalités

    L'expertise internationale des risques dits naturels : intérêt géographique

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    International audienceThe purpose of this paper is to compare the results obtained by two different methods applied when assessing risks levels concerning countries of South- East Asia, Central America and the Caribbeans : the phenomenological (a posteriori) and the probabilistic (a priori) ones. The fact the results did not match-challenged the quality of information but also cast some light on the unequal distribution of evidence of disasters. Therefore, if a geographic approach benefits the assessment of risks when applying its own methods, in turn, risk assessment stresses the necessity to reflect on the methods and the object of geography as well.L’article compare les résultats qu’ont fournis deux méthodes permettant d’établir un bilan des risques dits naturels lors de deux travaux d’expertise pour la Communauté européenne, concernant l’Asie du Sud-Est, l’Amérique centrale et les Caraïbes : l’approche probabiliste, a priori, et l’approche phénoménologique, a posteriori. Les distorsions observées alors facilitent le raisonnement géographique et poussent à réfléchir sur la signification de l’information à partir de laquelle le géographe est amené à travailler. On en déduit que si la démarche géographique est intéressante dès lors qu’il s’agit d’établir des diagnostics à l’intention des pouvoirs publics, l’expertise, en retour, permet de réfléchir sur l’intérêt et les limites de la démarche géographique, s’agissant de la géographie des risques
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