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    High-flow oxygen therapy versus noninvasive ventilation: a randomised physiological crossover study of alveolar recruitment in acute respiratory failure.

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    High-flow nasal cannula (HFNC) oxygen therapy has recently shown clinical benefits in hypoxaemic acute respiratory failure (ARF) patients, while the value of noninvasive ventilation (NIV) remains debated. The primary end-point was to compare alveolar recruitment using global end-expiratory electrical lung impedance (EELI) between HFNC and NIV. Secondary end-points compared regional EELI, lung volumes (global and regional tidal volume variation (V (T))), respiratory parameters, haemodynamic tolerance, dyspnoea and patient comfort between HFNC and NIV, relative to face mask (FM). A prospective randomised crossover physiological study was conducted in patients with hypoxaemic ARF due to pneumonia. They received alternately HFNC, NIV and FM. 16 patients were included. Global EELI was 4083 with NIV and 2921 with HFNC (p=0.4). Compared to FM, NIV and HFNC significantly increased global EELI by 1810.5 (95% CI 857-2646) and 826 (95% CI 399.5-2361), respectively. Global and regional V (T) increased significantly with NIV compared to HFNC or FM, but not between HFNC and FM. NIV yielded a significantly higher pulse oxygen saturation/inspired oxygen fraction ratio compared to HFNC (p=0.03). No significant difference was observed between HFNC, NIV and FM for dyspnoea. Patient comfort score with FM was not significantly different than with HFNC (p=0.1), but was lower with NIV (p=0.001). This study suggests a potential benefit of HFNC and NIV on alveolar recruitment in patients with hypoxaemic ARF. In contrast with HFNC, NIV increased lung volumes, which may contribute to overdistension and its potentially deleterious effect in these patients

    Ventilation non invasive pour la prise en charge de l'insuffisance respiratoire aiguë des patients obèses

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    L'obésité est un problème majeur mondial de santé publique. En France, la prévalence de l'obésité (Indice de Masse Corporelle>30kg/m2) est de 12,4%. Ses complications respiratoires sont la dyspnée d'effort, l'asthme, le syndrome d'obésité-hypoventilation (SOH) et le syndrome d'apnée du sommeil (SAS). L'insuffisance respiratoire aigüe hypercapnique (IRAH) de l'obèse est un motif fréquent d'hospitalisation. Les objectifs étaient d'évaluer l'efficacité de la prise en charge par VNI des patients obèses hospitalisés pour IRAH, la comparer aux rares données de la littérature et de comparer l'efficacité de la VNI en fonction de l'importance de l'obésité des patients en individualisant deux sous-groupes en fonction de la médiane de leurs indices de masse corporelle. Patients et Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective chez les patients hospitalisés à l'Unité de Soins Intensifs Respiratoires (USIR) pour IRAH, définie par les critères suivants : pH = 6kPa (45mmHg), présentant une obésité (index de masse corporelle (IMC) >= 30kg/m ) à l'entrée et pris en charge par ventilation non invasive. Résultats : L'effectif total des patients hospitalisés à l'USIR entre le 1er janvier 2000 et le 31 décembre 2006, était de 1843. Parmi les 398 patients obèses dénombrés, 227 patients obèses ont présenté une IRAH . Nous avons exclu les patients trachéotomisés ventilés au long cours, transférés de réanimation médicale après la prise en charge aigue de l'IRAH et les patients déjà inclus entre 2000 et 2006.Au total, 145 patients ont été inclus, âgés en moyenne de 68,1 +- 12,1 ans avec un IMC de 41,3 +- 9,8. La médiane de leur IMC était de 39,4. Nous avons individualisé 2 sous-groupes : le groupe 1 présentant un IMC=39,4 (73 patients). Les facteurs déclenchants retrouvés étaient les suivants : SOH+/-SAS (37%), cedéme aigu pulmonaire (34%), pneumopathie (10%), exacerbations de BPCO (8%), prise de morphine ou de sédatifs (6%) et aucune étiologie retrouvée (5%). Les patients présentaient d'importantes comorbidités (score de Charlson à 5,1+-2,3) en particulier cardiovasculaires, une fréquence élevée de BPCO (40,7%), un traitement préalable par oxygénothérapie nasale et/ou VNI (50,3%) en particulier dans le groupe 1. A l'admission, le pH en ventilation spontanée était de 7,31 +- 0,18 et la PaC02 de 9,3 +- 1,9 et l'IGSII était de 24,9 +- 9,4 avec une sévérité clinique et gazométrique plus élevée dans le groupe 1. A l'admission, 88% des patients ont été traités par VNI selon un mode barométrique et 12 % en mode volumétrique. 4 patients ont été intubés secondairement (2,76%). 77 enregistrements nocturnes ont été réalisés au cours de l'hospitalisation et ont retrouvé 33,3% de SAS+SOH, 17,9% de SAS+SOH+BPCO, 13,0% de SAS, 8,9% de SAS+BPCO, 6,5% SOH purs et 4,1% de SOH+BPCO. Le taux de patients présentant l'association SAS+SOH était plus élevé dans le groupe 2(33% contre 8% dans le groupe 1(p = 0,0002). La mortalité intra-hospitalière était de 7/145 (4,8%) et la durée de séjour en USIR était de 12 +- 9,3 jours, sans différence entre les 2 groupes. A la sortie, 76,8% des patients ont été appareillés par VNI (dont 83% en mode barométrique). A 1 an, 37/138 (26,8%) patients ont eu une récidive d'IRAH et 20/138 patients (14,5%) patients sont décédés sans différence entre les 2 groupes. Conclusion : La VNI est efficace dans la prise en charge de l'IRAH des sujets obèses. Nous n'avons pas observé de différence d'efficacité de la "vîvI en fonction du degré d'obésité. Les patients présentant un IMC>39,4 ont plus de pathologies respiratoires au cours du sommeil.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Patrimoine industriel et scientifique : la collection de paléobotanique de l'université de Lille

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    International audienceThe history of industry and the universities of Nord-Pas-de-Calais are closely intertwined since the first appearance of industrial activities and in all kinds of areas: Louis Pasteur with the brewers, Eugène Herzog with aluminum converters or Robert Gabillard for the Lille underground are examples. Consequently, the community of universities and institutions of Lille North of France has at its disposal a considerable heritage of which the inventory and development remain to be done. The case of the coal industry illustrates this issue.The palaeobotanical collection at the University of Lille is intimately linked to the industrial history of the north of France. This collection of fossil plants was gathered during the period when coal was dug from seams - and whose exploitation constituted the region's chief industry for over one and a half centuries. Its patrimonial value is two-fold: the collection is intended for scientific use; its origins and development date back only to the industrial age. The apparent ambivalence is resolved by recognizing that the specific collection of natural history would never have existed without the Industrial Age exploitation of the underground subsoil in the mining basin. This article will develop the double nature of the impressive palaeobotanical collection.L'histoire de l'industrie et celle des universités du Nord-Pas-de-Calais sont étroitement mêlées depuis l'apparition des premières activités industrielles : Louis Pasteur avec les brasseurs, Eugène Herzog avec les transformateurs d'aluminium ou Robert Gabillard, pour le métro lillois en sont des exemples. En conséquence, la Communauté d'universités et d'établissements Lille-Nord de France est à la tête d'un patrimoine considérable dont l'inventaire et la mise en valeur restent à mener. Le cas de l'industrie charbonnière illustre cette problématique.En effet, la collection de paléobotanique de l'université de Lille est intimement liée à l'histoire industrielle du nord de la France. Cet ensemble de végétaux fossiles a été récolté au temps de l'exploitation minière du "charbon de terre" qui a fait la richesse de cette région durant plus d'un siècle et demi. Sa nature est double : scientifique par son usage, industrielle par son origine.Sa valeur patrimoniale est ambivalente : considérée comme une collection d'histoire naturelle, elle relève également du patrimoine industriel puisqu'elle n'aurait pu exister sans l'exploitation profonde du sous-sol. Cet article vise à démontrer la double nature de cette précieuse collection

    Évaluation de la prise en charge des patients atteints de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) et d'obésité traités par ventilation non invasive (VNI) (Caractéristiques des patients BPCO atteints d'obésité en comparaison à des patients BPCO sans obésité associée. Sépcificités de leur traitement ventilatoire)

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    La broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) sera la 3e cause de décès dans le monde en 2020 et l OMS attend 700 millions de sujets obèses en 2015. La ventilation non invasive (VNI) au long cours reste controversée dans la BPCO au stade d insuffisance respiratoire chronique. A contrario, les indications de la VNI en France montrent une part croissante des pathologies respiratoires liées à l'obésité. C est pourquoi nous avons voulu évaluer les caractéristiques des patients BPCO atteints d obésité traités par VNI et déterminer leur évolution lors de l introduction d un traitement par VNI. Matériels et méthodes : Cette étude rétrospective a été conduite dans le service de pneumologie et soins intensifs respiratoires du CHU de Rouen, hôpital de Bois-Guillaume. 49 patients BPCO, dont 31 obèses et 18 non obèses, qui avaient justifié l introduction d une VNI au long cours entre 2005 et 2008, ont été inclus. Résultats : Les patients BPCO obèses présentaient avant traitement par VNI, un VEMS plus élevé (54,1 +- 16 %th) que les sujets non obèses (34,6 +- 14 %th) qui avaient pour leur part une distension plus importante (VR=217,6 +- 79 %th vs 136,5 +- 52 %th). 77,4% des sujets obèses avaient un syndrome d apnées du sommeil associé. Les sujets obèses avaient été ventilés avec une PEP plus élevée (6,8 +- 1,7 vs 5,5 +- 1,1 cmH2O) et une aide inspiratoire plus faible (12,5+-2,5 vs 14,8 +- 2,7 cmH2O). Un gain de +266mL de VEMS était noté à un an chez les sujets obèses contre +6,6mL chez les non obèses. La PaCO2 diminuait à un an chez les sujets obèses (6.68 +- 1,1 kPa en hospitalisation vs 6,03 +- 0,9 kPa à 12 mois). A long terme, la fréquence des exacerbations étaient plus faible chez les BPCO obèses (p = 0,0369). La survie des sujets obèses étaient inférieure à ceux avec IMC normal mais supérieure aux patients dénutris (1675, 1826 et 624 jours respectivement). Un sevrage de la VNI a été réalisé chez 48,4 % des sujets obèses au cours du suivi. Conclusion : Cette étude aborde les spécificités des patients BPCO obèses traités par VNI. Leur évolution sous VNI est différente de celle des sujets non obèses. Une étude prospective permettrait de confirmer ces résultats et de proposer un algorithme décisionnel pour cette population.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF

    Association syndrome des apnées du sommeil et bronchopneumopathie chronique obstructive (overlap syndrome) (A propos d'une étude observationnelle chez 100 patients)

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    Résumé : INTRODUCTION : Les caractéristiques cliniques, les paramètres de la ventilation à domicile et le devenir des patients atteints d'overlap syndrome sont mal connus. PATIENTS ET METHODE : Les dossiers de 100 patients suivis à Rouen et à Edouard Rist ont été analysés de façon rétrospective. Les critères d'inclusion étaient une BPCO avec VEMS/CVF10 en poly(somno)graphie. Les caractéristiques de la population, le contexte clinique de découverte de la maladie et le suivi des patients ont été analysés. RESULTATS : Dans 60% des cas, le diagnostic d'overlap syndrome a été fait dans le contexte d'une insuffisance respiratoire aiguë hypercapnique (IRAH). L'âge moyen et l'IMC des patients étaient respectivement 63 f 9,5 ans et 35,5 +- 7,4 kg/m2. Le VEMS moyen était de 53,6 f 8,5% de la théorique avec 52% de patients catégorisés BPCO stade GOLD 2 et 42% de stade 3 ou 4. L'IAH moyen était de 42,4 +- 25 et le pourcentage moyen de temps passé avec Sp02<90% de 58 +- 32%. 45% des patients étaient hypercapniques à l'état stable. 38% des patients ont été appareillés au domicile par PPC et 55% par VNI (PIP=19,1 :É 3,3 cmH2O, EPAP=7,4 +- 1,9 cmH2O) avec 02 additionnel dans 48% des cas (2,5 +- 1,4 L/min). Le traitement par VNI était majoritairement prescrit chez les patients diagnostiqués à l'occasion d'un épisode d'IRAH. Au cours d'un suivi moyen de 4,7 +- 0,9 mois, 70% des patients initialement équipés d'une PPC à domicile ont vu leur traitement modifié pour une VNI. La mortalité globale était de 17%. CONCLUSION : Une forte proportion de patients atteints d'overlap syndrome est identifiée dans le contexte d'une IRAH. La VNI est, dans notre expérience, le traitement électif pour ces patients qui présentent souvent un échec ou une intolérance de la PPC.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF

    Prise en charge non pharmacologique de l'insuffisance respiratoire chronique obstructive grave

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    La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) qui conduit à l'insuffisance respiratoire chronique est la 5ème cause de décès en Europe. Dans cette thèse, nous avons étudié : 1) la régulation du gène d'une métalloprotéinase (MMP-12) impliquée dans la physiopathologie de la BPCO ; 2) la mise au point d'un dosage ELISA de l'inter-alpha trypsine inhibiteur ; 3) la répartition des allèles de l'alpha-1 antitrypsine chez des patients atteints de bronchectasies ; 4) l'impact d'une valve économiseuse sur les paramètres objectifs de la qualité du sommeil ; 5) l'efficacité d'un système de remplissage au domicile de cylindres d'oxygène gazeux ; 6) les bénéfices de la ventilation non invasive (VNI) sur la survie au long cours ; 7) les indications d'une VNI à domicile au décours immédiat d'une insuffisance respiratoire aiguë ; 8) les avantages/limites de la capnographie transcutanée lors des réglages de la VNI ; 9) l'efficacité d'un masque à espace mort élévé pour la VNI chez les patients BPCO.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocPARIS-BIUP (751062107) / SudocSudocFranceF
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