193 research outputs found

    When I decided to become serious about playing jazz piano many years ago I set myself a scheme of work that involved an exercise of a particular kind. Prior to the internet age (the early 80’s) it was hard to get hold of published transcriptions. However, several volumes of Bill Evans’ piano parts from when he played in a trio were already available. One of them – Bill Evans 3 – included the full transcriptions of the piano parts of three performances of his own compositions: ‘Show-Type Tune (Tune for a Lyric)’, ‘Re: Person I Knew’ and ‘Peri’s Scope’. The former two were recorded on 29 May 1962 (with Chuck Israels on bass and Paul Motian on drums) and the latter on 19 June 1970 (with Eddie Gomez on bass and Jack DeJohnette on drums). At the time I practiced each of these solos following the score very strictly. Once I was on top of it, I practised playing them along to the recording trying to be the most exact copycat on every parameter: pitch and rhythm, of course, but also dynamics, phrasing, accents, etc. The idea was to try and mimic the performance as much as possible. With hindsight this has proved to be one of the most beneficial experiences in my training and I have learned a lot from it. To start with, I obviously gained some intellectual knowledge of Bill Evans’ style, at the level of piano playing and improvisation. However, a whole set of sensations relating to rhythm and energy were also revealed to me in the moment of playing, which only a musical experience in real time could allow. This paper aims to highlight some benefits of this experience for the purpose of music analysis.

    Get PDF
    International audienc

    Analyzing Energy: An Experiment Based on Practising three Solos by Bill Evans

    Get PDF
    International audienc

    Sur trois solo de Bill Evans et une expĂ©rience d’appropriation – Un essai d’analyse Ă©nergĂ©tique

    Get PDF
    International audienceLorsque, il y a de nombreuses annĂ©es, j’ai dĂ©cidĂ© de travailler sĂ©rieusement le piano jazz, je me suis imposĂ© un programme au sein duquel figurait un exercice d’un type particulier. À cette Ă©poque (tout dĂ©but des annĂ©es 1980) prĂ©-Internet, les transcriptions publiĂ©es Ă©taient encore rares. Pourtant, plusieurs volumes de transcriptions de parties de piano de Bill Evans en trio Ă©taient dĂ©jĂ  disponibles. L’un d’entre eux, Bill Evans 3, comportait notamment les transcriptions complĂštes de la partie de piano de trois performances de ses propres compositions – « Show- Type Tune (Tune for a Lyric) », « Re: Person I Knew » et « Peri’s Scope » – enregistrĂ©es respectivement les 29 mai 1962 pour les deux premiĂšres (avec Chuck Israels Ă  la basse et Paul Motian Ă  la batterie) et le 19 juin 1970 (Eddie Gomez Ă  la basse, Jack DeJohnette Ă  la batterie) pour la troisiĂšme. J’avais Ă  ce moment travaillĂ© chacun de ces solos en me tenant au plus prĂšs de la partition et, une fois parvenu Ă  une maĂźtrise suffisante, je me suis employĂ© Ă  jouer en mĂȘme temps que le disque en tĂąchant d’ĂȘtre le plus exactement possible avec celui-ci, dans tous les paramĂštres, mise en place bien sĂ»r, mais aussi intensitĂ©, phrasĂ©, accentuation, etc., dans une posture mimĂ©tique poussĂ©e Ă  l’extrĂȘme. Je dois dire aujourd’hui que cette expĂ©rience a Ă©tĂ© l’une des plus bĂ©nĂ©fiques pour ma formation et que j’en ai tirĂ© maints enseignements. Le premier d’entre eux fut Ă©videmment un certain degrĂ© de connaissance intellectuelle du style de Bill Evans, Ă  la fois improvisatif et pianistique. Un autre, largement aussi important, consistant en un ensemble de sensations Ă©prouvĂ©es dans l’action mĂȘme, concernant le rythme et l’énergie, que seule une expĂ©rience musicale in tempo, peut apporter. Je me propose ici d’essayer de mettre en lumiĂšre certains bĂ©nĂ©fices de cette expĂ©rience au plan de l’analyse, en formant Ă  titre heuristique l’hypothĂšse de deux plans pour celle-ci, l’un que j’appellerai « textuel-visif », l’autre Ă©nergĂ©tique

    L’idĂ©e de forme dans le jazz

    Get PDF
    International audienceDans ses applications au domaine musical, la notion de forme est le plus sou-vent envisagĂ©e sous son aspect architectonique. Dans son ouvrage consacrĂ© aux formes de la musique, AndrĂ© Hodeir cite Boris de Schoelzer: « ...la structure est l'agencement de diverses parties en vue de constituer un tout, tandis que la forme est prĂ©cisĂ©ment ce tout en tant que tel, considĂ©rĂ© dans son unitĂ© » (Hodeir 1951: 11). Hodeir ajoute: « L'idĂ©e de forme est infiniment plus large que l'idĂ©e de structure. [...] [Elle] est liĂ©e Ă  la nĂ©cessitĂ© profonde de l'oeuvre, Ă  son essence, plus qu'Ă  sa structure. [...] La forme, c'est la maniĂšre dont une oeuvre s'efforce d'atteindre Ă  l'unitĂ© » (ibid.: 11, 12, 18). Bien qu'AndrĂ© Hodeir en fasse un concept de portĂ©e beaucoup plus gĂ©nĂ©rale que celui de structure, il ne l'en laisse pas moins dans son cadre architecto-nique. Or, il est possible d'Ă©largir son apprĂ©hension bien au-delĂ  de ces limites. Pour la question qui nous occupe, on peut se demander s'il existe des formes caractĂ©ristiques ou spĂ©cifiques du jazz, au-delĂ  des types structurels le plus sou-vent utilisĂ©s dans cette musique. Une question est de savoir si le fait de diriger d'emblĂ©e la question de la forme vers l'architectonique n'est pas prĂ©cisĂ©ment le fait d'une pensĂ©e de la musique savante Ă©crite. Le jazz relevant d'un cadre conceptuel diffĂ©rent, celui des musiques de tradition orale, il n'est peut-ĂȘtre pas inutile d'essayer de reposer ces questions avec une approche diffĂ©rente

    Su tre assolo di Bill Evans e un’esperienza d’appropriazione. Saggio d’analisi energetica

    Get PDF
    International audienceNumerosi anni or sono, quando decisi di dedicarmi seriamente al piano jazz, m’imposi un programma in cui figurava un esercizio del tutto particolare. In quell’epoca pre-internettiana (si era agli inizi degli anni ‘80), le pubblicazioni di trascrizioni erano ancora rare. Tuttavia, vari volumi di trascrizioni di parti di Bill Evans in trio erano giĂ  disponibili. Uno di essi, Bill Evans 3, recava le trascrizioni complete della parte di piano di tre esecuzioni di sue composizioni – “Show- Type Tune (Tune for a Lyric)”, “Re: Person I Knew” et “Peri’s Scope” – le prime due registrate il 29 maggio 1962 (con Chuck Israels al contrabbasso e Paul Motian alla batteria), e, la terza, del 19 giugno 1970 (con Eddie Gomez al contrabbasso e Jack DeJohnette alla batteria). In un primo momento, avevo praticato ciascuno di quegli assolo tenendomi il piĂč possibile accosto alla partitura, dopodichĂ©, una volta raggiunta una sufficiente padronanza, mi ero ingegnato di suonarli in sincrono con il disco, sforzandomi di eseguirli il piĂč esattamente possibile, in tutti i parametri: oltre, evidentemente, alla lettera, tenendo conto anche dell’intensitĂ , del fraseggio, dell’accentazione, ecc., in una sorta di attitudine mimetica condotta all’estremo. Oggi devo confessare che questa esperienza Ăš stata una delle piĂč benefiche per la mia formazione, avendone tratto una moltitudine di insegnamenti. Il primo fu, naturalmente, un certo grado di conoscenza intellettuale dello stile di Bill Evans, pianistico e improvvisativo allo stesso tempo. Un altro, altrettanto importante, consisteva in un insieme di sensazioni provate nell’azione stessa, concernenti il ritmo e l’energia, che solo un’esperienza musicale a tempo puĂČ provocare. In questa sede cercherĂČ di evidenziare alcuni benefici di questa esperienza, attinenti al livello analitico, formulando per quest’ultimo, a titolo euristico, l’ipotesi di una biplanaritĂ  relativa a ciĂČ che chiamerĂČ piano “testuale-visivo”

    Jazz, le déni

    Get PDF
    International audienceLe jazz aujourd'hui ? Il est dans une curieuse situation, caractĂ©risĂ©e, me semble-t-il, avant tout par le dĂ©ni. Le jazz n'est pas le jazz. Les musiciens de jazz n'en sont pas, etc. Ce dĂ©ni est peut-ĂȘtre d'ailleurs un avatar d'une curieuse exigence de clartĂ©. Avant le jazz, y at -il eu tant de musiques qui ont cherchĂ© Ă  se dĂ©finir elles-mĂȘmes, Ă  circonscrire leur champ et Ă  se donner un nom ? Dans la tradition europĂ©enne Ă©crite, me semble-t-il, on dĂ©signe plutĂŽt des styles, des Ă©coles, identifiĂ©s a posteriori (mais peut-ĂȘtre est-ce un effet d'optique). Quant aux autres traditions, je ne sais pas si l'on dĂ©nombre beaucoup d'exemples de musiques Ă©mergeant de la sorte, certainement pas ex nihilo, mais rĂ©clamant d'emblĂ©e une autonomie validĂ©e par un vocable propre

    Miles Davis et les saxophonistes

    Get PDF
    International audienc

    À propos d’une dĂ©rive culturaliste dans les Ă©tudesjazzistiques

    Get PDF
    International audienceCet article est nĂ© d'une intervention Ă  l'UniversitĂ© de ParanĂĄ Ă  Curitiba (BrĂ©sil), dont le sujet Ă©tait libre. J'avais d'abord pensĂ© Ă  dresser un Ă©tat de la recherche actuelle sur le jazz, mais en le prĂ©parant, il m'a finalement paru prĂ©fĂ©rable de saisir l'occasion pour Ă©voquer une question particuliĂšre Ă  travers laquelle, me semble-t-il, peuvent se mesurer certains enjeux importants de la recherche actuelle sur le jazz dont on ne parle finalement, en public, que peu. Il s'agit de ce qui apparaĂźt Ă  de nombreux chercheurs europĂ©ens, toutes disciplines confondues-comme la dĂ©rive d'un certain discours culturaliste, tenu surtout par des chercheurs anglo-nord-amĂ©ricains, plus gĂ©nĂ©ralement anglophones. Cette situation ayant menĂ© Ă  la distinction que l’on opĂšre dĂ©sormais parfois entre approche «continentale» et approche «anglo- saxonne »

    Une si grande douceur (sur Wayne Shorter)

    Get PDF
    International audienc
    • 

    corecore