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    La mort antique, mĂ©diĂ©vale et moderne en Île-de-France

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    Cette contribution ne prĂ©tend pas retracer l’évolution complĂšte de l’histoire de la mort en Île-de-France. Il ne s’agit donc pas d’une Ă©tude exhaustive des structures funĂ©raires et des gestes mortuaires des Âges des mĂ©taux Ă  nos jours. La pĂ©riode antique servant de point de dĂ©part, la mise en place des aspects funĂ©raires du christianisme sera prĂ©sentĂ©e dans la rĂ©gion qui nous intĂ©resse, puis le propos sera centrĂ© sur les pĂ©riodes mĂ©diĂ©vales et modernes qui ont fait l’objet de recherches rĂ©cen..

    La mort en Île-de-France

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    La mort est un sujet tabou dans notre sociĂ©tĂ©. Pourtant, c’est Ă  sa maniĂšre d’envisager ou de reprĂ©senter la mort qu’une sociĂ©tĂ© montre sa face cachĂ©e, ses angoisses profondes. Pour conjurer la crainte de ce franchissement, quoi de plus salutaire que d’écrire un livre Ă  son sujet et de croiser des regards diffĂ©rents sur un phĂ©nomĂšne souvent vĂ©cu de maniĂšre trĂšs, voire trop, personnelle. ...Les archĂ©ologues voient dans les sĂ©pultures et les nĂ©cropoles un tĂ©moignage prĂ©cieux des mentalitĂ©s du passĂ©. ...Les amĂ©nageurs ont Ă  rĂ©soudre les problĂšmes posĂ©s par les cimetiĂšres dans les grandes mĂ©tropoles. ...Les juristes tentent de dĂ©finir les droits et obligations des vivants face Ă  la mort des autres et aux procĂ©dures qui s’ensuivent. ...Les artistes dĂ©sacralisent les reprĂ©sentations habituelles en « truquant » la mort quand le cadavre devient travesti.Du moment que quelqu'un est né, a vécu, il en restera toujours quelque chose, même si on ne peut dire quoi ; nous ne pouvons plus faire désormais comme si ce quelqu'un était inexistant en général, ou n'avait jamais été. Jusqu'aux siècles des siècles, il faudra tenir compte de ce mystérieux « avoir-été ». Vladimir Jankélévitch, La mort, Flammarion, 1977 *** Quand on habite rue Belgrand ou rue des PyrĂ©nĂ©es, On ne peut Ă©viter d’apercevoir souvent Les deux Ă©normes cheminĂ©es D’oĂč chaque jour des corps s’échappent en fumĂ©es Que disperse le vent. Les Ăąmes ont sans doute pris de l’avance ; Ă©tonnĂ©es, Elles regardent fuir ce nuage mouvant : La chair qui durant tant d’annĂ©es Les tint dans sa chaleur dĂ©lectable enfermĂ©es. Jacques RÉDA, FumĂ©es, in La Course, Gallimard, 199
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