36 research outputs found

    (Re)construire en Haïti 2010-2019 : l’émergence du concept de TCLA

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    International audienceCette publication présente une synthèse des résultats du travail mené par CRAterre depuis 2010 en partenariat avec des organisations haïtiennes et internationales, travail qui, en 2018, a reçu l’un des prestigieux Prix Mondial de l’Habitat (mention spéciale). Ce prix récompense les projets et programmes d’habitat exemplaires ou innovants qui contribuent concrètement à résoudre les problèmes de logement aux quatre coins du monde

    DĂ©veloppement du tourisme culturel et Ă©volution des centres historiques : Les cas de Damas (Syrie) et de Naplouse (Cisjordanie)

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    Article posté sur le blog du Cercle des Chercheurs sur le Moyen-Orient (CCMO) suite à une présentation lors de la conférence "Les villes arabes" organisée par le CCMO le 23/10/14 à ParisLa conservation des centres villes historiques est au cœur de nombreux enjeux identitaires et idéologiques [1]. Issus de la rencontre de différentes cultures constructives, ils sont la transcription spatiale d’organisations sociales, politiques et religieuses, et font écho à des façons de vivre, d’habiter, de communiquer et d’éduquer. Les différents acteurs qui s’y réfèrent – habitants et usagers réguliers, institutions nationales et internationales, touristes – soutiennent des modalités de valorisation de ces lieux souvent incompatibles, notamment dans la valeur accordée aux différents processus sociaux qui continuent de façonner l’espace. Ainsi, alors que le tourisme culturel a pour motivation principale la découverte du patrimoine et des cultures locales, son développement est souvent jugé – dans la vision populaire comme dans les recherches universitaires sur le sujet – comme un événement étranger perturbateur voire destructeur de ces cultures locales, et ce en particulier lorsqu’il est pratiqué par des occidentaux[2]. Rendu tout puissant par les retombées économiques qu’il induit, il serait subi par des locaux relégués au statut de « réacteurs »[3]. Pourtant, la capacité d’action des nationaux ne doit pas être sous-estimée, tout comme les liens entre le développement local d’un tourisme culturel, la création par une société de son patrimoine et les changements sociaux et politiques qu’elle connaît[4].Nous nous appuierons pour étudier ces liens sur l’évolution du paysage des centres historiques de deux villes arabes qui se sont développées selon une organisation urbaine proche : Damas (Syrie) et Naplouse (Cisjordanie)[5], et plus particulièrement sur la comparaison entre deux artères commerçantes, la rue An-Nasser à Naplouse et la rue Al-Qeimarieh à Damas. Ces deux voies présentent de nombreuses similitudes : il s’agit d’axes rectilignes relativement larges qui permettent de traverser la Vieille Ville, en dehors des zones de souks, très fréquentées par les habitants comme par les usagers temporaires. Distantes de moins de 200 km, les deux villes ont été pendant plusieurs siècles sous la coupe d’une même autorité, en particulier celle de l’empire ottoman de 1516 à 1918. Elles ont développé des échanges commerciaux et culturels très importants et ont abrité des modes de vivre et d’habiter si proches que Naplouse fut surnommée « La petite Damas ». Mais, au cours du 20ème siècle, les deux villes se sont développées dans des contextes politiques différents[6], ce qui a eu des conséquences fortes sur l’évolution du paysage urbain de leurs centres historiques.Il s’agit dès lors de se demander comment le développement du tourisme nourrit les dynamiques de patrimonialisation et l’évolution des quartiers historiques en matière d’architecture, de population et d’usages. Une réflexion qui nous permettra d’envisager les utilisations politiques de ce phénomène

    Quels liens entre le développement du tourisme culturel et l'évolution du paysage en centre historique ? Le cas de la rue Al-Qeimarieh (Damas, Syrie)

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    International audienceLa conservation des centres-villes historiques est au coeur de nombreux en-jeux identitaires et idéologiques (Choay, 1992 : 9 ; Gravari-Barbas et Guichard-Anguis, 2003 : 310). Issus de la rencontre de différentes cultures constructives, ces espaces sont la transcription spatiale d'organisations sociales, politiques et religieuses. Ils font écho à des façons de vivre, d'habiter, de communiquer et d'éduquer. Les différents acteurs qui s'y réfèrent-habitants et usagers réguliers, institutions nationales et internationales, touristes-soutiennent des modalités de valorisation de ces lieux souvent incompatibles. Cela est entre autres attribuable au fait qu'ils accordent des valeurs très éloignées aux différents processus sociaux qui continuent de façonner l'espace. Parmi ceux-ci, le tourisme culturel est particulièrement critiqué. Alors que ceux qui le pratiquent ont pour motivation principale la découverte du patrimoine et des cultures locales, son développement est souvent jugé-dans la vision populaire comme dans les recherches universitaires sur le sujet-comme un événement étranger perturbateur, voire destructeur de ces cultures locales, et ce, spécialement lorsqu'il est pratiqué par des Occidentaux (Doquet, 2010). Rendue toute puissante par les retombées économiques qu'elle induit, cette forme de tourisme serait subie par des locaux relégués au statut de « réacteurs » (Jean Michaux, cité par Doquet, ibid.). Notre article va à l'encontre de ces idées reçues. En effet, à l'instar de Guy Di Méo (2007), nous pensons que la capacité d'action des nationaux ne doit pas être sous-estimée, tout comme les liens entre le développement local d'un tourisme culturel, la création par une société de son patrimoine et les changements sociaux et politiques qu'elle connaît. Notre étude vise ainsi à éclairer la façon dont différents acteurs locaux et internationaux utilisent le développement du tourisme culturel occidenta

    Quels liens entre le développement du tourisme culturel et l'évolution du paysage en centre historique ? Le cas de la rue Al-Qeimarieh (Damas, Syrie)

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    International audienceLa conservation des centres-villes historiques est au coeur de nombreux en-jeux identitaires et idéologiques (Choay, 1992 : 9 ; Gravari-Barbas et Guichard-Anguis, 2003 : 310). Issus de la rencontre de différentes cultures constructives, ces espaces sont la transcription spatiale d'organisations sociales, politiques et religieuses. Ils font écho à des façons de vivre, d'habiter, de communiquer et d'éduquer. Les différents acteurs qui s'y réfèrent-habitants et usagers réguliers, institutions nationales et internationales, touristes-soutiennent des modalités de valorisation de ces lieux souvent incompatibles. Cela est entre autres attribuable au fait qu'ils accordent des valeurs très éloignées aux différents processus sociaux qui continuent de façonner l'espace. Parmi ceux-ci, le tourisme culturel est particulièrement critiqué. Alors que ceux qui le pratiquent ont pour motivation principale la découverte du patrimoine et des cultures locales, son développement est souvent jugé-dans la vision populaire comme dans les recherches universitaires sur le sujet-comme un événement étranger perturbateur, voire destructeur de ces cultures locales, et ce, spécialement lorsqu'il est pratiqué par des Occidentaux (Doquet, 2010). Rendue toute puissante par les retombées économiques qu'elle induit, cette forme de tourisme serait subie par des locaux relégués au statut de « réacteurs » (Jean Michaux, cité par Doquet, ibid.). Notre article va à l'encontre de ces idées reçues. En effet, à l'instar de Guy Di Méo (2007), nous pensons que la capacité d'action des nationaux ne doit pas être sous-estimée, tout comme les liens entre le développement local d'un tourisme culturel, la création par une société de son patrimoine et les changements sociaux et politiques qu'elle connaît. Notre étude vise ainsi à éclairer la façon dont différents acteurs locaux et internationaux utilisent le développement du tourisme culturel occidenta

    DĂ©veloppement du tourisme culturel et Ă©volution des centres historiques : Les cas de Damas (Syrie) et de Naplouse (Cisjordanie)

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    Article posté sur le blog du Cercle des Chercheurs sur le Moyen-Orient (CCMO) suite à une présentation lors de la conférence "Les villes arabes" organisée par le CCMO le 23/10/14 à ParisLa conservation des centres villes historiques est au cœur de nombreux enjeux identitaires et idéologiques [1]. Issus de la rencontre de différentes cultures constructives, ils sont la transcription spatiale d’organisations sociales, politiques et religieuses, et font écho à des façons de vivre, d’habiter, de communiquer et d’éduquer. Les différents acteurs qui s’y réfèrent – habitants et usagers réguliers, institutions nationales et internationales, touristes – soutiennent des modalités de valorisation de ces lieux souvent incompatibles, notamment dans la valeur accordée aux différents processus sociaux qui continuent de façonner l’espace. Ainsi, alors que le tourisme culturel a pour motivation principale la découverte du patrimoine et des cultures locales, son développement est souvent jugé – dans la vision populaire comme dans les recherches universitaires sur le sujet – comme un événement étranger perturbateur voire destructeur de ces cultures locales, et ce en particulier lorsqu’il est pratiqué par des occidentaux[2]. Rendu tout puissant par les retombées économiques qu’il induit, il serait subi par des locaux relégués au statut de « réacteurs »[3]. Pourtant, la capacité d’action des nationaux ne doit pas être sous-estimée, tout comme les liens entre le développement local d’un tourisme culturel, la création par une société de son patrimoine et les changements sociaux et politiques qu’elle connaît[4].Nous nous appuierons pour étudier ces liens sur l’évolution du paysage des centres historiques de deux villes arabes qui se sont développées selon une organisation urbaine proche : Damas (Syrie) et Naplouse (Cisjordanie)[5], et plus particulièrement sur la comparaison entre deux artères commerçantes, la rue An-Nasser à Naplouse et la rue Al-Qeimarieh à Damas. Ces deux voies présentent de nombreuses similitudes : il s’agit d’axes rectilignes relativement larges qui permettent de traverser la Vieille Ville, en dehors des zones de souks, très fréquentées par les habitants comme par les usagers temporaires. Distantes de moins de 200 km, les deux villes ont été pendant plusieurs siècles sous la coupe d’une même autorité, en particulier celle de l’empire ottoman de 1516 à 1918. Elles ont développé des échanges commerciaux et culturels très importants et ont abrité des modes de vivre et d’habiter si proches que Naplouse fut surnommée « La petite Damas ». Mais, au cours du 20ème siècle, les deux villes se sont développées dans des contextes politiques différents[6], ce qui a eu des conséquences fortes sur l’évolution du paysage urbain de leurs centres historiques.Il s’agit dès lors de se demander comment le développement du tourisme nourrit les dynamiques de patrimonialisation et l’évolution des quartiers historiques en matière d’architecture, de population et d’usages. Une réflexion qui nous permettra d’envisager les utilisations politiques de ce phénomène

    Detailed shelter response profile Ethiopia: local building cultures for sustainable and resilient habitats

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    Collaborating institution :- National Disaster Risk Management Commission (NDRMC) of the Government of Ethiopia- Global shelter cluster- Shelter cluster Ethiopia- LabEx AE&CC / ENSAG / Université Grenoble-Alpes- International Organisation for Migration (IOM) - International Federation of Red Cross and Red Crescent societies - CARE International UKInternational audienceCRAterre and its partners have been working for several years on the elaboration and the diffusion of a local building cultures identification method, especially with regards to their contribution to Disaster Risk Reduction. This work aims at facilitating the identification of their strengths and weaknesses and of the opportunities they offer, in order to promote them – in an adapted version if necessary – in habitat reconstruction or improvement projects. This document was elaborated at the occasion of this research project. It introduces reference data on local building cultures and local sociocultural resilient strategies that should be considered when designing and implementing habitat or DRR projects. It aims at helping stakeholders in identifying the strengths and weaknesses of local buildings and in raising awareness among their partners. This factsheet is to be considered as a basis for the elaboration of project-specific strategies. It must be completed by field surveys to exchange with local actors and by further research on the working area specificities. The potentials and stakes deeply differ from a place to another and stakeholders will benefit from the collected data in order to take comprehensive and accurate decisions

    Haïti Cultures constructives locales pour la résilience et le développement - Fiche de référence détaillée

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    fiche de référence sur les enjeux associés aux cultures constructives locales dans le cadre de projets de reconstruction en HaitiCRAterre et ses partenaires travaillent depuis plusieurs années à la mise au point et la dissémination d’une méthode d’identification et de valorisation des cultures constructives locales para-sinistre, le cas échéant en les revisitant, afin de proposer des améliorations lors de projets de reconstruction ou de développement en matière d’habitat. Ce document s’inscrit dans ce cadre de recherche. Il présente des données de référence sur les cultures constructives ainsi que les stratégies socioculturelles locales de résilience qu’il est utile de prendre en considération lors de la conception et la mise en place de programmes d’habitat et de réduction des risques liés aux catastrophes (DRR). Son objectif est d’aider l’ensemble des acteurs à identifier et à sensibiliser leurs partenaires aux forces et aux faiblesses des constructions locales de façon à mieux les prendre en compte dans les projets. Cette fiche constitue une base de travail pour l’élaboration de stratégies propres à chaque projet. Elle devra impérativement être complétée par des visites de terrain qui permettront des échanges avec les acteurs locaux et des recherches plus approfondies sur les spécificités du contexte ciblé. Les potentialités et les enjeux étant toujours très variables d’un lieu à un autre, ces données recueillies sur le terrain seront autant d’éléments permettant aux acteurs de décider et d’agir avec pertinence

    Haïti Cultures constructives locales pour la résilience et le développement - Fiche de référence détaillée

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    fiche de référence sur les enjeux associés aux cultures constructives locales dans le cadre de projets de reconstruction en HaitiCRAterre et ses partenaires travaillent depuis plusieurs années à la mise au point et la dissémination d’une méthode d’identification et de valorisation des cultures constructives locales para-sinistre, le cas échéant en les revisitant, afin de proposer des améliorations lors de projets de reconstruction ou de développement en matière d’habitat. Ce document s’inscrit dans ce cadre de recherche. Il présente des données de référence sur les cultures constructives ainsi que les stratégies socioculturelles locales de résilience qu’il est utile de prendre en considération lors de la conception et la mise en place de programmes d’habitat et de réduction des risques liés aux catastrophes (DRR). Son objectif est d’aider l’ensemble des acteurs à identifier et à sensibiliser leurs partenaires aux forces et aux faiblesses des constructions locales de façon à mieux les prendre en compte dans les projets. Cette fiche constitue une base de travail pour l’élaboration de stratégies propres à chaque projet. Elle devra impérativement être complétée par des visites de terrain qui permettront des échanges avec les acteurs locaux et des recherches plus approfondies sur les spécificités du contexte ciblé. Les potentialités et les enjeux étant toujours très variables d’un lieu à un autre, ces données recueillies sur le terrain seront autant d’éléments permettant aux acteurs de décider et d’agir avec pertinence

    Fiche de réponse abris détaillée République Démocratique du Congo (Sud-Est) : cultures constructives locales pour des habitats durables et résilients

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    International audienceCRAterre et ses partenaires travaillent depuis plusieurs années à la mise au point et la dissémination d’une méthode d’identification et de valorisation des cultures constructives locales para-sinistre, le cas échéant en les revisitant, afin de proposer des améliorations lors de projets de reconstruction ou de développement en matière d’habitat. Ce document s’inscrit dans ce cadre de recherche. Il présente des données de référence sur les cultures constructives ainsi que les stratégies socioculturelles locales de résilience qu’il est utile de prendre en considération lors de la conception et la mise en place de programmes d’habitat et de réduction des risques liés aux catastrophes. Son objectif est d’aider l’ensemble des acteurs à identifier et à sensibiliser leurs partenaires aux forces et aux faiblesses des constructions locales de façon à mieux les prendre en compte dans les projets. Cette fiche constitue une base de travail pour l’élaboration de stratégies propres à chaque projet. Elle devra impérativement être complétée par des visites de terrain qui permettront des échanges avec les acteurs locaux et des recherches plus approfondies sur les spécificités du contexte ciblé. Les potentialités et les enjeux étant toujours très variables d’un lieu à un autre, ces données recueillies sur le terrain seront autant d’éléments permettant aux acteurs de décider et d’agir avec pertinence

    Mechanical behaviour of different type of shear band connections being used in reconstruction housing in Nepal

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    International audienceMasonry structures are common in most of the under developed and developing countries in South-East Asia and Nepal is one of those nations which suffered from tremendous loss during earthquake in 2015. These types of structures are strengthened using various traditional and modern techniques, but the sustainability of the approach is obtained when local building culture is taken into consideration. The use of shear bands in masonry structures has been implemented in different nations for several centuries. It is also recommended by Government of Nepal (GoN) through design catalogues for the reconstruction of earthquake resistant buildings. These techniques proved to enhance the seismic performance of the structure but the influence of using different materials and of their configuration in term of dissipation of energy are not quantified. This research work focuses on an experimental approach to determine the mechanical behaviour of different materials (concrete, timber, or bamboo) when used as shear bands. Significant differences were highlighted in the seismic performance behaviour and energy dissipation of shear bands according to the materials, the contact surface areas and the junctions between elements. These results are analyzed in light of the substantial differences in material and labour costs at local levels in each earthquake-affected district. This article covers the experimental research conducted on shear bands and its links with on-site reconstruction activities
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