65 research outputs found

    Applications mobiles pour la géolocalisation GPS de données archéologiques sur le terrain

    No full text
    [cite] La géolocalisation (on retrouve également les termes de géoréférencement, de relevé GPS ou de cartographie) d’entités archéologiques, qu’elle soit faite dans le cadre de fouille ou de prospection est inhérente à l’activité de recherche scientifique. L’interprétation archéologique est dépendante du travail d’étude de l’organisation spatiale des découvertes de terrain. Mais le géoréférencement ne semble, à première vue, pas évident quand on ne dispose pas de matériel haute-technologie q..

    Dossiers cartographiques des étudiants en master 2 suivant les cours de géomatique

    No full text
    Chaque année, il est demandé aux étudiants en archéologie suivant les cours de géomatique de réaliser un petit dossier cartographique sur le sujet qu’ils souhaitent (et n’ayant pas forcément de lien avec l’histoire ou l’archéologie). Le sujet est accompagné d’au moins trois cartes pour appuyer les propos. Tour d’horizon des sujets présentés en 2021 : Approche cartographique autour des premières données sur les maisons médiévales de Saint-Macaire Les autels à Athènes : étude chronologique ..

    Apport de la photogrammétrie numérique pour la recherche sur les voies romaines

    No full text
    [cite] Le réseau routier romain était relativement vaste, environ 150 000 km à son apogée. Pourtant, il est encore mal connu aujourd’hui. Certaines routes ont été construites durant la période impériale (entre 27 avant J.-C. et 476 après J.-C.), d’autres ont été une reprise du réseau plus ancien (Kasprzyk & Nouvel 2011). Au 1er siècle après J.-C., Siculus Flaccus, arpenteur romain évoque trois types de voies : Les voies publiques (viae publicae), qui étaient les routes principales pou..

    Survol des méthodes d’acquisition par le drone en archéologie viaire

    No full text
    Depuis un peu moins de dix ans, l’utilisation du drone se démocratise dans l’ensemble des secteurs d’activités, dont celui de l’archéologie. Après l’usage de l’imagerie embarquée par avion puis par satellite, le drone a amené une multiplication des usages par sa capacité à obtenir des clichés facilement, rapidement et de bonne qualité. On doit cette nouveauté à la miniaturisation des technologies embarquées et à la baisse du prix d’achat des appareils.Trois types de capteurs sont présentés dans l’article. D’abord, la caméra en vraies couleurs. Elle permet de prendre des photos dans le spectre du visible sous plusieurs angles de vue et à basse altitude. A partir de ces photos, il est envisageable de concevoir des restitutions numériques de vestiges nettoyées d’éléments du paysage inutile pour l’étude des voies (figure 1). Ensuite, la caméra multispectrale enregistre des images dans des spectres non visibles par l’œil humain, dont le proche infrarouge, qui permet de révéler des anciennes voies par la mise en relief des différences de végétations. Enfin, le capteur lidar détecte des variations d’altitude si fines qu’il est devenu possible d’identifier des voies arasées même en milieu autrefois inaccessibles comme les massifs forestiers (figure 2).La recherche en archéologie viaire se saisit donc progressivement du drone pour détecter et enregistrer en 2D ou 3D des traces de voies anciennes laissées dans le paysage. Ce type de vestige étant encore trop peu protégé, la diffusion des documents réalisés à partir d’images prises par drone est un moyen de lutter pour sa sauvegarde.For just under a decade now the use of drones has been becoming more widespread in all areas of activity including archaeology. Further to the use of onboard imaging by aircraft and then by satellites, drones have been increasingly used because of their capacity to obtain good quality images easily and quickly. This new approach has been made possible by the miniaturization of onboard technologies and the falling costs of equipment. This paper presents three types of sensor. First the true colour camera. It can take photographs in the visible spectrum from several viewing angles and at low altitudes. These photos can be used to design digital reconstructions of remains cleared of landscape features that are of no help in studying road networks (figure 1). Second, the multispectral camera records images at wavelengths the human eye cannot detect, including the near infrared. This can reveal ancient roadways by highlighting differences in vegetation. Third, the LiDAR sensor detects altitude variations fine enough to identify eroded roadways even in once inaccessible settings such as wooded uplands (figure 2).Road network archaeology is therefore making use of drones increasingly to detect and record 2D or 3D traces of ancient roadways left on the landscape. As there is still too little protection for remains of this kind, the dissemination of documents produced from drone images is one way of fighting for their safeguar

    Exploitation d'un modèle numérique de terrain pour mettre en relief la micro-topographie

    No full text
    [cite] Les travaux de recherches en archéologie littorale menés dans le cadre du programme de recherche LITAQ ont amené l'équipe d'AusoHNum à expérimenter et comparer différents outils permettant de mieux pouvoir visualiser la micro-topographie. La détection de micro-reliefs a pour objectif d'observer et d'étudier la modification de milieux ou des évolutions d'occupation humaines des territoires. L'Institut National de l’Information Géographique et Forestière commercialise un produit ayant p..

    Aquitaviae, projet de carte dynamique participative des voies de l’Aquitaine romaine

    No full text
    Le projet Aquitaviae est né du constat que de nombreux facteurs font obstacles aux connaissances sur le réseau routier antique de l'Empire romain : dispersion des sources, hétérogénéité des études, incertitudes variables sur la chronologie et sur les tracés, ainsi que des problèmes de représentation multiscalaire. Ces difficultés peuvent heureusement être surmontées dans une large mesure, grâce aux nouveaux outils numériques de gestion des données, de représentations et d'analyses spatiales.L'idée directrice est de créer une carte rassemblant les informations sur l’ensemble de la province d'Aquitaine (France), telle que définie sous Auguste, sur une période allant de la conquête romaine à la fin de l'Antiquité. Cette carte est conçue comme dynamique et participative, avec les collaborations les plus diverses : instituts de recherche, Services Régionaux de l'Archéologie, organismes d'archéologie préventive, sociétés savantes, chercheurs locaux etc. Les détenteurs d'informations sont invités à intégrer, dans une version provisoire de la carte, les éléments dont ils disposent. La fiabilité des informations est assurée par un réseau de référents, chacun chargé d'un territoire, rassemblés dans un comité de lecture qui valide les données proposées pour une insertion dans la carte définitive. Les objectifs de cette nouvelle carte sont multiples. D'abord, elle fournit un état des connaissances sous une forme homogénéisée. Ensuite, elle permet de répondre à des hypothèses de recherche sur le réseau viaire antique et son fonctionnement, notamment par l'analyse spatiale. Enfin, elle contribue à la protection et à la valorisation du patrimoine routier.La carte en ligne a été conçue pour des utilisateurs aux niveaux informatiques divers. La prise en main est donc facile et les fonctionnalités disponibles sont limitées à l’essentiel : affichage des données de la carte, saisie graphique et descriptive des données, filtre sur les données permettant de générer un affichage personnalisé sur la carte, etc. Mais l’outil demeure évolutif en fonction des besoins.La carte permet l'interprétation archéologique grâce à sept types de données : les tronçons de voies - information incontournable -, les points d’observation - indices encore visibles de passage d’une voie -, les sites bordant une voie, les bornes routières en place, les agglomérations antiques, les toponymes révélateurs et odonymes. Le projet Aquitaviae s’attache à prendre en compte les incertitudes des données saisies. Ainsi, le tracé physique de chaque tronçon et le niveau de fiabilité quant à l’usage fait de la voie durant la période antique (mais également aux époques protohistorique et médiévale) sont définis et précisés. Chaque ajout à la carte doit être associé à une ou plusieurs sources et les données spatiales doivent être étayées par des références bibliographiques. C’est pourquoi le groupe AquitaZot a été créé sur l’outil libre Zotero. Des documents graphiques comme des photos aériennes peuvent être consultées depuis la carte en ligne. Par ailleurs, elle est synchronisée avec une application cartographique sur smartphone, permettant la reconnaissance sur le terrain, ainsi que le dessin de nouvelles données grâce à la fonction de localisation.A terme, la carte dynamique devrait se positionner comme outil régional de sauvegarde d’un patrimoine en danger.The Aquitaviae project was born from the observation that many factors are obstacles to knowledge about the ancient road network of the Roman Empire: dispersion of sources, heterogeneity of studies, variable uncertainties on the chronology and on the tracks, as well as problems of multi-scalar representation. Fortunately, these difficulties can be overcome to a large extent, thanks to new digital tools for data management, representations and spatial analyzes.The main idea is to create a map gathering information on the whole province of Aquitaine (France), as defined under Augustus, over a period going from the Roman conquest to the end of Antiquity. This map is designed as dynamic and participative, with the most diverse collaborations: research institutes, Regional Archaeological Services, preventive archaeological organizations, learned societies, local researchers etc. Information holders are invited to integrate, in a provisional version of the map, the elements they have. The reliability of the information is ensured by a network of referents, each responsible for a territory, gathered in a reading committee which validates the data proposed for an insertion in the final map.The objectives of this new map are multiple. First, it provides a state of knowledge in a homogenized form. Then, it makes it possible to respond to research hypotheses on the ancient road network and its functioning, in particular by spatial analysis. Finally, it contributes to the protection and enhancement of the road heritage.The online map has been designed for users of various computer levels. The handling is therefore easy and the functionalities available are limited to the essentials: display of map data, graphical and descriptive data entry, filter on the data to generate a personalized display on the map, etc. But the tool remains scalable as needed.The map allows archaeological interpretation thanks to seven types of data: the sections of tracks - essential information -, the observation points - still visible signs of passage of a track -, the sites bordering a track, the milestones in place, ancient agglomerations, revealing toponyms and odonyms.The Aquitaviae project focuses on taking into account the uncertainties of the entered data. Thus, the physical layout of each section and the level of reliability with regard to the use made of the track during the ancient period (but also in protohistoric and medieval times) are defined and specified. Each addition to the map must be associated with one or more sources and the spatial data must be supported by bibliographic references. This is why the AquitaZot group was created on the free Zotero tool. Graphic documents such as aerial photos can be viewed from the online map. In addition, it is synchronized with a map application on a smartphone, allowing recognition in the field, as well as drawing new data thanks to the location function.Ultimately, the dynamic map should be used as a regional tool for safeguarding endangered heritage

    Routes protohistoriques, romaines et médiévales d’Aquitaine : nouvelles approches, nouveaux résultats

    No full text
    Using the world in ancient societies : processes and forms of appropriation of space in Long Tim
    • …
    corecore