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    Les médias régionaux

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    Le krach économique de l'été 1998 a fragilisé les médias russes. Un an après, dès l'automne 1999, la Russie entrait dans une longue période électorale, les élections au Parlement ayant été avancées à décembre 1999, puis les élections à la présidence à mars 2000 après la démission de Boris Eltsine. Les deux éléments conjugués ont poussé les potentats régionaux, financiers et politiques, à vouloir mettre la main sur les médias. Menaces, chantages et même l'assassinat ont été utilisés pour intimider la corporation des journalistes. Toutefois, selon Virginie Coulloudon, les médias régionaux résistent mieux que les médias nationaux aux pressions exercées sur eux. Le texte que nous publions est une version actualisée par l'auteur de l'article paru dans le Nieman Reports, publication du département de journalisme de Harvard (volume 53, n° 3, automne 1999).Coulloudon Virginie. Les médias régionaux. In: Communication et langages, n°123, 1er trimestre 2000. Dossier : Les médias en Russie. pp. 42-50

    Nationalités : unité et diversité

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    The Rise of Nationalism : Unity and Diversity, by Virginie Coulloudon December 1986 marked the beginning of a new nationalist wave in the USSR. Against expectations, there was an explosion of nationalist aspirations beginning in Alma-Ata, spreading to the Christian republics, and soon visible in the humblest of Muslim homes. The fundamental causes of the latest uphea-vals in Kazakh, Armenia, the Baltic région and Georgia would appear to be similar. They stem from the same impatience of peoples avid for reform to whom the récent advent of a genuinely informative press has given a taste for freedom.Décembre 1986 et les émeutes d'Alma-Ata marquent le retour d'une nouvelle vague d'explosions nationalistes en URSS. On scrutait le moindre foyer musulman et, contre toute attente, les revendications les plus indépendantistes sont parvenues des républiques chrétiennes. A l'examen de ces dernières manifestations kazakhes, arméniennes, baltes ou géorgiennes, il apparaît que les causes fondamentales sont communes. L'impatience d'une population avide de réformes, l'émergence d'une presse informative et le désarroi de son lectorat semblent être liés aux soulèvements.Coulloudon. Nationalités : unité et diversité. In: Politique étrangère, n°2 - 1989 - 54ᵉannée. pp. 247-252
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