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Adrenoleucodystrophie liee a l’x observe a cotonou (Benin)
L’adrénoleucodystrophie (ALD) liée à l’X est une maladie génétique liée au chromosome sexuel X. Les auteurs rapportent le premier cas révélé par des crises épileptiques partielles myocloniques et observé au Bénin. Le diagnostic était fait sur la base d’une démyélinisation du système nerveux central, une accumulation des acides gras à très longue chaîne (AGTLC) et une mutation dans le gène ABCD1
ASPECTS CLINIQUE, PARACLINIQUE ET THERAPEUTIQUES DE L’EPILEPSIE DE L’ENFANT A LA CLINIQUE UNIVERSITAIRE DE NEUROLOGIE DU CNHU-HKM DE COTONOU DE 2013 A 2017
Introduction : Les données sur l’épilepsie en population pédiatrique sont rares en Afrique et les études qui y sont consacrées sont fragmentaires. L’objectif de cette étude était la description des aspects cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutifs de l’épilepsie chez les enfants de 0 à 18 ans suivis à la CUN du CNHU de Cotonou.Participants et Méthodes : il s’agissait d’une étude rétrospective et descriptive sur une période de 5ans de Janvier 2013 à Décembre 2017 sur des enfants suivis pour épilepsie dans le service de Neurologie du Centre National Hospitalo-Universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM ) de Cotonou. Les données collectées étaient cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutives.Résultats : l’épilepsie avait une prévalence de 28% (n= 317) avec une prédominance masculine. Les crises étaient généralisées dans 73% des cas avec une prédominance des formes tonico-cloniques. L’âge de début était l’âge du nourrisson. L’examen neurologique était pathologique dans 31% avec un déficit moteur dans 38% et une hypotonie dans 35% des cas. L’EEG était pathologique dans 81,76% des cas avec une prédominance des lésions focales (41,64%). Les anomalies retrouvées à l’imagerie cérébrale étaient majoritairement des lésions parenchymateuses (n=39) avec des atrophies au premier rang. Chez 97% des enfants sous traitement, une poly thérapie était préférée (61.5%) et elle associait dans 57% des cas un antiépileptique de fond (valproate ; 33,02%) à un antiépileptique d’appoint (clobazam ; 24,95%). Les crises étaient bien contrôlées dans 92,88% des cas (n=248).Conclusion: qu’elle se manifeste par des crises généralisées ou focales, l’épilepsie peut entrer dans le cadre d’un syndrome épileptique ou non. Le diagnostic positif est porté par l’EEG bien qu’un EEG normal ne l’élimine pas
Myasthenie auto-immune: diagnostic et prise en charge. A propos de six cas au Benin et au Gabon
La myasthénie est une maladie auto-immune qui se caractérise par une faiblesse musculaire fluctuante, s’aggravant à l’effort et s’améliorant au repos, mettant en jeu le pronostic vital. Le polymorphisme clinique de cette affection rend souvent le diagnostic clinique difficile. Aussi le dosage des anticorps anti récepteur d’acétylcholine (AC anti Rach) et l’ENMG sont les principaux outils du diagnostic. Les auteurs rapportent 6 cas de myasthénie pour mettre en relief les difficultés de diagnostic et de prise en charge en Afrique subsaharienne.Mots clés: Ac anti-Rach, Myasthénie, électromyogramme, AfriqueEnglish Title: Myasthenia autoimmune: diagnosis and management. About six cases in Benin and GabonEnglish AbstractMyasthenia is a life threatening autoimmune disease presenting varying degrees of muscle weakness becoming worse during effort and released by rest. Its clinical polymorphism makes difficult the diagnosis. The anti-AChR antibodies testing and EMNG are the main diagnostic tools. The authors report 6 cases of myasthenia to underline the difficulties regarding diagnosis and management of this disease in sub-Saharan Africa.Keywords: Anti-AChR antibodies, Myasthenia, Electromyogram, Afric
L’infection a virus de l’Immunodeficience Humaine (VIH), facteur predictif de gravite et de mortalite des accidents vasculaires cerebraux au Centre National Hospitalier et Universitaire-Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) de Cotonou, Benin
Introduction: L’atteinte du système nerveux central est fréquente et précoce au cours de l’infection à VIH. Cependant, la survenue de l’accident vasculaire cérébral (AVC) au cours de l’évolution naturelle du VIH est peu documentée.Objectif: Déterminer la prévalence hospitalière du VIH chez les patients AVC et comparer les caractéristiques cliniques des AVC entre les sujets infectés et non infectés par le VIH.Méthode: Etude transversale qui s’est déroulée au CNHU-HKM de janvier 2008 à décembre 2011. Elle a porté sur 432 sujets tous hétérosexuels, atteints d’AVC confirmé par un scanner cérébral et ayant bénéficié d’une sérologie VIH. Deux groupes ont été constitués. Le groupe des sujets AVC infectés par le VIH (AVCVIH+) et le groupe des sujets AVC non infectés par le VIH (AVCVIH-). La gravité de l’AVC sur la base du score NIHSS à l’admission et la mortalité à J30 ont été étudiées. Le logiciel Epi info a servi à l’analyse des données.Résultats: La prévalence hospitalière du VIH chez les patients atteints d’AVC était de 26,1% (113/432). L’âge moyen des PVVIH était de 43 ± 7 ans. Aucun d’eux ne se connaissait VIH+ avant l’admission. La médiane des CD4  était basse : 119±36/mm3. Il n’y a pas de différence significative entre les deux groupes pour ce qui concerne l’âge (p=0,08), le sexe (p=0,24), l’antécédent d’HTA (p=0,2), l’antécédent de diabète (p=0,231). En revanche, l’AVC ischémique (67,3% vs 62,4% ; p=0,02) et la mortalité à J30 (23% vs 10,5% ; p=0,007) étaient significativement plus élevés chez les sujets VIH+ que les VIH-. De même, l’AVC à l’admission (NIHSS>13 ; p=0,002) était plus grave dans le groupe AVCVIH+ que dans le groupe AVCVIH-. Le risque de faire un AVC est multiplié par au moins 2 lorsque le sujet était séropositif que séronégatif pour le VIH, tous autres facteurs étant égaux par ailleurs (RR=2,3).Conclusion: Ces résultats suggèrent que l’AVC est fréquent au cours de l’infection à VIH et peut être son mode de révélation. De même, l’infection à VIH apparait comme un facteur de risque de mauvais pronostic au cours de l’AVC.Mots clés: AVC, VIH, gravité, mortalité, BéninEnglish Title: Human Immunodeficiency Virus infection (HIV), stroke severity and mortality predictive indicator in centre national Hospitalier et Universitaire-Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) Cotonou, BeninEnglish AbstractIntroduction: During HIV infection, the central nervous system is frequently affected. However, the occurrence of stroke during the natural course of HIV is poorly documented.Objectives: To determine the prevalence rate of HIV among stroke patients and to compare the clinical characteristics of stroke in people with HIV and those HIV free.Method: A Cross-sectional study was conducted in the Neurology department of CNHU-HKM in Cotonou from January 2008 to December 2011. It involved 432 subjects all heterosexual, with stroke confirmed by brain CT scan and who underwent HIV test. Two groups were formed. The group of stroke subjects with HIV infection (AVCVIH +) and that of stroke subjects not infected by HIV (AVCVIH-). Stroke severity based on NIHSS score at admission and mortality at day 30 was studied. Epi Info was used for data analyses.Outcome: The prevalence rate of HIV among patients with stroke was 26.1% (113/432). The average age of HIV’s subjects was 43 ± 7 years. None of them knew prior to admission that their status was HIV +. The median CD4 count was low: 119 ± 36/mm3. There is no significant difference between the two groups regarding age (p = 0.08), sex (p = 0.24), hypertension history (p = 0.2), diabetes history (p = 0.231). However, ischemic stroke (67.3% vs. 62.4%, p = 0.02) and mortality at day 30 (23% vs. 10.5%, p = 0.007) were significantly higher among HIV + than HIV-. Similarly, stroke on admission (NIHSS> 13, p = 0.002) was more severe in the group AVCVIH + than in group-AVCVIH. The risk of stroke is multiplied by at least 2 when the subject was HIV+ compare to HIV-, all other factors being equal (RR = 2.3).Conclusion: These results prove that stroke is common during HIV infection and may be one of its revealing factor. Similarly, HIV infection is a risk factor of poor outcome during stroke.Keywords: Stroke, HIV, AVC, severity, mortality, Beni
Epilepsie en milieu scolaire : Connaissance des enseignants sur l’épilepsie au sud du Bénin
Objectif : Evaluer le niveau de connaissance des enseignants du primaire et du secondaire sur l’épilepsie.Méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale descriptive et analytique menée du 02 au 31 Mai 2019 au sud du Bénin en milieu scolaire. Huit écoles d’enseignements primaires et secondaires ont été choisi après un sondage aléatoire simple puis tous les enseignants présents le jour de l’enquête et consentants ont été inclus. Leur niveau de connaissance a été évalué grâce à un score calculé à partir des réponses au questionnaire et les facteurs associés ont été déterminés.Résultats : Au total 189 enseignants d’âge moyen de 35,4 ± 7,6 ans avec une prédominance masculine (156 hommes) et une sex-ratio de 4,7 ont été enquêtés. Le niveau de connaissance de l’épilepsie était faible chez 59,8%. Pour 46,6% des enseignants, l’épilepsie était contagieuse. L’âge (p=0,042) et l’ancienneté dans l’enseignement (p=0,003) étaient associés au faible niveau de connaissance ; les enseignants âgés de 30 à 40 ans et ceux ayant entre 1 à 5 ans d’ancienneté avaient un plus mauvais niveau de connaissance sur l’épilepsie.Conclusion : Au sud du Bénin, le niveau de connaissance des enseignants des écoles primaires et secondaires sur l’épilepsie est faible, avec comme facteurs associés l’âge et l’ancienneté dans l’enseignement. Des campagnes de sensibilisation sont indispensables pour la réduction de la stigmatisation qui est attribuée à l’épilepsie
Aspects épidémiologique, Clinique, étiologique et thérapeutique de la lombosciatique en milieu hospitalier à Cotonou (Bénin)
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Spécificités épidémiologiques et cliniques de l'épilepsie de novo chez l'adulte en milieu hospitalier à Cotonou (Bénin)
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Evaluation de la qualité de la prise en charge de la douleur chez les patients en milieu hospitalier à Cotonou (Bénin).
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