28 research outputs found

    Quels sont les risques de cryptosporidiose chez les veaux laitiers élevés sous nourrices?

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    La conduite des veaux sous nourrices développée sur le terrain par les éleveurs est de plus en plus répandue en France, notamment en Agriculture Biologique. Cette conduite reste cependant peu documentée, et notamment dans le domaine de la santé des veaux. Elle implique une phase d’adoption au cours de laquelle 2 à 4 veaux, âgés de moins d’un mois, sont mis sous une nourrice qui va les allaiter. Durant le premier mois de vie, les diarrhées néonatales, et notamment la cryptosporidiose, sont des maladies fréquentes dans les élevages bovins dont les facteurs de risque ont déjà été largement étudiés pour des veaux élevés classiquement, c’est-à-dire sans contact avec des vaches adultes et nourris au seau ou au DAL. Toutefois, la conduite des veaux sous nourrices pourrait entraîner des modifications de l’épidémiologie de la cryptosporidiose. En effet, l’allaitement des veaux par des vaches nourrices modifie le mode d’alimentation, le type de logement, les contacts entre veaux et la phase d’adoption pourrait être une source de stress pour les veaux. L’objectif de cette étude menée par l’unité de recherche BIOEPAR de Nantes était donc de d’évaluer la fréquence de l’infection par les cryptosporidies chez les veaux élevés sous nourrices et d’identifier les facteurs de risque de cette infection associés à cette conduite

    Gastrointestinal nematode infection during the second grazing season of heifers reared with nurse cows during the first grazing season in France.

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    Rearing dairy calves with nurse cows is increasingly carried out in France. During their first grazing season (FGS), calves generally have regular increase but low gastrointestinal nematodes (GIN) infection due to the suckling and a dilution effect with the presence of immune cows. This low exposure could influence the acquisition of GIN immunity and the level of infection of weaned heifers during their second grazing season (SGS). The aim of this study was to describe the variability of GIN infection of heifers in SGS according to their grazing history in FGS. In 34 groups of heifers (n= 312) from 19 farms, weight, fecal egg counts, pepsinogen concentration and Ostertagia ELISA ODR were measured on each heifer at the end of FGS in 2019 and three times during SGS in 2020. The variability of GIN markers at the end of SGS was analysed using logistic regressions. The evolution of GIN markers in SGS of heifers with a short FGS (180 days) showed a low fecal egg count indicating the expression of immunity. However, regardless of the duration of FGS, pepsinogen concentration and Ostertagia ELISA ODR at the end of the SGS were high suggesting either high level of infection with low growth or abomasal inflammation. A long FGS is recommended to ensure low and prolonged exposure to GIN in calves with nurse cow and earlier development of immunity in SGS

    Strongyloses digestives des veaux laitiers élevés sous nourrices en AB Présence des vaches nourrices au pâturage : diminution ou augmentation du risque parasitaire pour les veaux?

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    La conduite des veaux laitiers sous nourrices développée sur le terrain par les éleveurs est de plus en plus répandue dans le Grand Ouest de la France notamment en Agriculture Biologique. Toutefois, elle reste peu documentée pour de nombreux aspects, et notamment la santé des veaux. Cette conduite étant associée à une phase d’allaitement de plusieurs mois et une forte utilisation du pâturage, les veaux sont amenés à pâturer avec les vaches nourrices et à être mis en contact avec les parasites présents sur les parcelles, notamment les strongles gastro-intestinaux (SGI). Ces vers du tube digestif se retrouvent dans tous les élevages et peuvent être responsables de retards de croissance voire de diarrhées lorsque les niveaux d’infestation sont élevés. Le risque parasitaire lié aux SGI peut être fortement influencé par la conduite d’élevage et du pâturage. L’objectif de cette étude menée par l’unité de recherche BIOEPAR de Nantes était donc d’évaluer le risque lié aux SGI chez des veaux laitiers élevés sous nourrices au pâturage

    Dynamique d’infestation par les strongles gastro-intestinaux des génisses laitières 1 élevées sous vaches nourrices

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    La conduite des veaux laitiers sous nourrices, développée en France depuis 2010, est de plus en plus répandue en agriculture biologique. Dans ce système, les génisses pâturent très précocement et avec leurs nourrices ce qui peut modifier l’épidémiologie des strongles gastro-intestinaux (SGI). L’objectif de cette étude était d’évaluer la dynamique d’infestation par les SGI des génisses pâturant avec leurs nourrices durant la première saison de pâturage (SP1) et ses conséquences durant la seconde saison (SP2). Dans le nord-ouest de la France, 74 lots de 3 à 40 génisses de SP1 ont été suivis en 2018 ou 2019 et 34 lots de génisses en SP2 ont été suivis en 2020. Trois indicateurs parasitaires (coprologie, pepsinogène sérique, anticorps anti-Ostertagia) ont été mesurés en fin de SP1 en 2018, à 4 reprises en 2019 et à 3 reprises en 2020. Les génisses ont été mises à l’herbe à l’âge d’un mois en moyenne. La durée de la SP1 variait en fonction de la date de naissance. La durée de la SP2 était longue (278 ± 26 jours). Les valeurs moyennes de pepsinogène sérique et du ratio de densité optique (RDO) des taux d'anticorps anti-Ostertagia étaient globalement faibles en SP1 (respectivement 0,97 à 1,60 Unité Tyrosine et RDO de 0,23 à 0,71), indiquant une faible exposition des génisses aux SGI en présence des nourrices. Ceci est vraisemblablement dû à l’alimentation majoritairement lactée des jeunes, la présence de vaches nourrices immunes sur les parcelles et une conduite protectrice au pâturage. Les conséquences en SP2 des infestations sont très dépendantes de la durée de la SP1. Les génisses nées au printemps avec une longue SP1 (>180 jours), avaient de faibles niveaux d’excrétion fécale dès le milieu de la SP2 suggérant la mise en place d’une immunité vis-à-vis des SGI. Alors que les génisses nées à l’automne, avec une courte SP1 (< 90 jours) avaient une exposition aux SGI négligeable en SP1. En SP2, leurs indicateurs parasitaires correspondaient à ceux des génisses en SP1. Les niveaux de pepsinogène et de RDO étaient en revanche élevés en fin de SP2 quelle que soit la durée de la SP1 pour des raisons qui mériteraient d’être explorées plus en détail. En conclusion, avec une bonne gestion de pâturage, les génisses nées au printemps avaient peu de risque parasitaire. Une naissance plus tardive entraine une durée de SP1 plus courte, insuffisante pour le développement de l’immunité et pouvant entraîner un risque parasitaire en SP2

    Devenir des jeunes ruminants laitiers : comment concilier élevage et attentes sociétales

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    Dans les conditions naturelles, les jeunes ruminants développent un lien privilégié avec leur mère dans les heures qui suivent la naissance, lien qui perdure bien au-delà de l’allaitement. Or, sur les 5,5 millions de jeunes ruminants (veaux, chevreaux et agneaux) qui naissent chaque année en France dans des élevages laitiers, la grande majorité sont séparés de leur mère à la naissance et allaités « artificiellement » au seau. La séparation mère-jeune précoce interpelle les citoyens et certains éleveurs quant au respect du bien-être de l’animal. L’allaitement artificiel des femelles de renouvellement jusqu’au sevrage permet d’assurer, à un coût maitrisé, un développement mammaire optimal et un bon potentiel laitier. Cependant, l’allaitement par les mères ou par des nourrices se développe, principalement en élevage bovin. Ce type d’allaitement entraine généralement des quantités de lait commercialisables moindres, mais la croissance, la santé et le bien-être des veaux sont améliorés. Des questions se posent aussi sur le devenir des jeunes, mâles pour l’essentiel, non conservés pour le renouvellement du troupeau. Ceux-ci quittent généralement l’élevage quelques semaines après la naissance pour être engraissés dans des ateliers spécialisés, voire exportés. Là aussi, afin de répondre aux nouvelles attentes des consommateurs et pallier le faible intérêt économique de ces débouchés, éleveurs et filières recherchent des solutions alternatives telles que l’engraissement à la ferme, de nouveaux modes d’élevage ou de nouveaux débouchés. Ces pratiques alternatives – allaitement naturel ou engraissement sur place des jeunes mâles – pourraient se développer grâce à une identification de leurs produits (lait, viande) et au consentement du consommateur à les payer plus cher que des produits standards

    Introduction and development of foster cow systems on organic dairy farms in France

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    The rearing of dairy calves, whether in conventional or organic farming, is questioned in society, particularly due to its lack of naturalness caused by the limited contact between age groups. Foster cow systems, where foster cows stay with calves in low-input pasture-based systems, have been implemented in France since 2010. The aims of this study were to explain farmers’ motivations for establishing their cow-calf contact systems and to describe the ways in which they have implemented them, in terms of daily practice and as part of their organic dairy farm. A documented investiga-tion of the introduction of these rearing systems in France was carried out. In addition, individual semi-structured interviews were conducted between January and March 2019 on 20 organic farms that had imple-mented this practice. Farmers’ perceptions of the practice were explored through content analysis of the interview responses. Calves were sepa-rated from their dam after an average of 4.5 days. The bonding phase was conducted by leaving them together for 2–7 days in small bonding pens. Weaning and separation took place either simultaneously or gradually, between the age of 4–10 months. The farmers perceived these systems as working very well and being easy to implement on grazing-based farms, as well as ensuring good profitability and working conditions. According to the farmers, the calves appeared to have high growth rates and good health status, enabling the first calving at a younger age. These rearing systems seemed to be compatible with an agroecological transition

    Gastrointestinal nematode infection during the second grazing season of heifers reared with nurse cows during the first grazing season in France.

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    Rearing dairy calves with nurse cows is increasingly carried out in France. During their first grazing season (FGS), calves generally have regular increase but low gastrointestinal nematodes (GIN) infection due to the suckling and a dilution effect with the presence of immune cows. This low exposure could influence the acquisition of GIN immunity and the level of infection of weaned heifers during their second grazing season (SGS). The aim of this study was to describe the variability of GIN infection of heifers in SGS according to their grazing history in FGS. In 34 groups of heifers (n= 312) from 19 farms, weight, fecal egg counts, pepsinogen concentration and Ostertagia ELISA ODR were measured on each heifer at the end of FGS in 2019 and three times during SGS in 2020. The variability of GIN markers at the end of SGS was analysed using logistic regressions. The evolution of GIN markers in SGS of heifers with a short FGS (180 days) showed a low fecal egg count indicating the expression of immunity. However, regardless of the duration of FGS, pepsinogen concentration and Ostertagia ELISA ODR at the end of the SGS were high suggesting either high level of infection with low growth or abomasal inflammation. A long FGS is recommended to ensure low and prolonged exposure to GIN in calves with nurse cow and earlier development of immunity in SGS

    Relevance of farmers criteria for targeted selective treatment against gastrointestinal nematodes in sheep

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    Relevance of farmers criteria for targeted selective treatment against gastrointestinal nematodes in shee

    Eprinomectin-based anthelmintic treatment failures in small ruminants: resistance or inappropriate route of administration?

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    In small ruminant dairy farming, eprinomectin use is highly prevalent and treatment failures occur. The aim of this case study was to determine whether the cause of these failures is due to resistance of gastrointestinal nematodes to eprinomectin or to under-dosing related to an inappropriate route of administration. The study was carried out on two farms of 49 Alpine goats and 49 Lacaune ewes, in the Drôme Valley, France. All animals were treated with an eprinomectin-based anthelmintic, orally for goats and topically for ewes. Faecal egg counts (FEC) were determined individually 7 days after treatment for ewes and 19 days for goats. Animals with more than 1000 eggs per gram of faeces (n=23 goats and n=12 ewes) were treated a 2nd time with injectable eprinomectin. FEC were determined individually 15 days after the 2nd treatment. FEC Reduction tests (FECRT) were then calculated using the bayescount package of R. Treatment failure was shown after the first eprinomectin administration in both farms. The 2nd treatment revealed resistances to eprinomectin in the goat farm (FECRT=23%, CI95 [-1.9 – 44%]) where this drug has been used for the last 5 years. On the other hand, the 2nd treatment was effective (FECRT=99%, CI95 [97.8 – 100%]) in the ewe farm, indicating that topical administration seems to have been responsible for initial treatment failure. The route of administration needs to be considered when interpreting FECRT results

    Gastrointestinal nematode and lungworm infections in organic dairy calves reared with nurse cows during their first grazing season in western France

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    The rearing system of dairy calves with nurse cows has been developing since 2010 in organic farms in western France. This system allows cow-calf contact until a weaning age close to the natural weaning for cattle and is characterized by an early turnout for calves at around one month of age with their nurse cows and a first grazing season with mixed grazing of calves and adults at a ratio of 2–4 calves per nurse cow. The objectives of this study were to assess the gastrointestinal (GIN) and lungworm infections in such reared calves and their variability during the first grazing season. Faecal egg count (FEC), pepsinogen (PEP) concentration and Ostertagia ELISA optical density ratio (ODR) were determined in calves (n =497) at housing in 33 groups from 24 farms in 2018, and in calves (n =405) and nurse cows (n =199) throughout the 2019 grazing season in 41 groups from 20 farms. For lungworm infection, information was obtained during 2019 through the recording of coughing epi-sodes along the grazing season and the Dictyocaulus ELISA ODR determination at housing both in calves and nurses. Results indicated that the level of GIN infection was overall low for calves during the first grazing season with PEP and Ostertagia ODR group-average values ranging from 0.97 to 1.6 U Tyr and 0.23 to 0.71 ODR respectively. No anthelmintic treatment being given in any group of calves. Ostertagia ODR values increased with the duration of the grazing season (>240 d) and with the ratio calves/nurse (>2). GIN parameters for nurses remained fairly stable during the grazing season with mean FEC, PEP and Ostertagia ODR group-average values of 13 epg, 2.28 U Tyr and 0.81 ODR, respectively. Antibodies against lungworms were detected in 3–62 % of calves depending on the duration of grazing, but only 6% of calves showed a coughing episode. The dilution effect due to the mixed grazing of resistant (nurse cows) and susceptible (calves) animals associated with predominant milk diet of calves during the first months of grazing in combination with protective grazing management allow calves to be turned out at an early age without using anthelmintic treatments. Further studies are needed to assess the GIN infection dynamics during the second grazing season in weaned heifers
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