990 research outputs found

    Histoire de l’UniversitĂ© d’Angers du Moyen Âge Ă  nos jours

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    Cet ouvrage vient avantageusement complĂ©ter la bibliographie concernant l’histoire des universitĂ©s françaises. Fruit d’un travail collectif qui a rĂ©uni douze collĂšgues, ce livre se dĂ©compose en dix-huit chapitres regroupĂ©s en quatre grandes parties. La premiĂšre partie, qui s’intĂ©resse Ă  « l’UniversitĂ© au Moyen Âge » (4 chapitres, p. 14-81), est rĂ©digĂ©e par Carole Avignon (chapitre 1) et surtout par Jean-Michel Matz (les 3 autres chapitres) et intĂšgre 37 figures de grande qualitĂ© (photographie..

    « Traitres fatigués » ou élites administratives ?

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    Lors des dĂ©bats passionnĂ©s qui animent la discussion du budget de l’Instruction publique Ă  la Chambre des DĂ©putĂ©s en janvier 1910, le rapporteur ThĂ©odore Steeg doit longuement justifier, face aux dĂ©putĂ©s de l’opposition, les missions de l’école rĂ©publicaine et sa conception de la laĂŻcitĂ©. Dans la sĂ©ance du mardi 25 janvier, est examinĂ© le chapitre 7 du budget qui porte sur l’administration acadĂ©mique et les parlementaires s’intĂ©ressent alors Ă  un amendement des dĂ©putĂ©s Sireyjol et De Monzie q..

    Un recteur pacifiste Ă  la tĂȘte de l’acadĂ©mie d’Aix-en-Provence ? Jules Payot et ses combats pour la paix (1902-1914)

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    Jules Payot, recteur Ă  ChambĂ©ry (1902-1907) puis Ă  Aix (1907-1922), s’il milite pour une profonde rĂ©forme des mĂ©thodes pĂ©dagogiques, est aussi un partisan convaincu de l’idĂ©e de paix entre les hommes et les nations. L’usage de la raison, mais aussi la nĂ©cessaire solidaritĂ© entre les peuples, ne peuvent qu’assurer la victoire de l’arbitrage international qui mettra la guerre hors la loi. RĂ©aliste, il exige cependant que le citoyen français se prĂ©pare Ă  la guerre pour dĂ©fendre son sol et sa libertĂ© en cas d’attaque d’une nation barbare. Par ses livres mais aussi par la revue pĂ©dagogique Le Volume, destinĂ©e au maĂźtres et aux maĂźtresses du primaire, il diffuse son idĂ©al et commente rĂ©guliĂšrement les Ă©vĂ©nements internationaux, justifiant les conquĂȘtes coloniales françaises mais espĂ©rant un rĂšglement pacifique des tensions Ă  la fois au Maroc et dans les Balkans. La dĂ©claration de guerre en aoĂ»t 1914 vient alors dĂ©truire ses espĂ©rances.If Jules Payot, the recteur in ChambĂ©ry (1902-1907) then in Aix (1907-1922), claimed for a profound reform of the educational methods, he was also a convinced supporter of the peace idea among men and nations. Only the use of reason, and the necessary solidarity between the peoples, could lead to the victory of the international arbitration which would outlaw war. With a realistic approach, he required nevertheless French citizens to get ready for war and prepare to defend their country and their freedom if a barbaric nation attacked them. Through his books but also through the educational review Le Volume, dedicated to primary schools female and male teachers, he spread his ideal and regularly commented on international events, justifying French colonial conquests but hoping at the same time for a pacific regulation of the tensions in Morocco and in the Balkans. The declaration of war in August 1914 destroyed his expectations

    Pour une histoire renouvelée des élÚves (France, XIXe-XXIe siÚcles). Bilan historiographique et pistes de recherche

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    L’article propose une mise en perspective des travaux existants sur l’histoire des Ă©lĂšves en France aux XIXe–XXIe siĂšcles. Cet acteur scolaire central qu’est l’élĂšve est certainement celui qui a Ă©tĂ© le moins travaillĂ© par les historiens, Ă  la diffĂ©rence des enseignants et des administrateurs. Il faut dire que les sources sur les Ă©lĂšves sont souvent indirectes – rĂ©digĂ©es par des adultes pour des adultes – et lacunaires, mĂȘme si elles existent bien. Sur ce vĂ©cu d’élĂšve, qui progressivement devient une expĂ©rience pour tous et toutes, le poids des reprĂ©sentations, par l’importance des rĂ©cits littĂ©raires mais aussi des rĂ©cits autobiographiques, des souvenirs et des mĂ©moires, est fort important. Si ces sources sont utiles Ă  l’historien, elles sont cependant Ă  mettre en sĂ©rie et Ă  confronter aux sources archivistiques, pour pouvoir ĂȘtre rĂ©ellement signifiantes. Il en va de mĂȘme des images vĂ©hiculĂ©es par la photographie ou le cinĂ©ma, alors que les textes rĂ©glementaires (lois, dĂ©crets, circulaires) et les manuels scolaires donnent Ă  voir un Ă©lĂšve prescrit et de nouveau imaginĂ© par les adultes. Dans l’histoire des Ă©lĂšves, l’approche statistique est longtemps dominante, qui fait faire d’importants progrĂšs Ă  notre connaissance des phĂ©nomĂšnes liĂ©s Ă  la scolarisation et Ă  l’alphabĂ©tisation, Ă  la massification et Ă  la mesure de la dĂ©mocratisation, mais qui est aussi fortement liĂ©e Ă  la volontĂ© d’une dĂ©monstration sociologique de la fabrication des inĂ©galitĂ©s sociales et culturelles. L’élĂšve y devient alors une unitĂ© de compte dans une dĂ©monstration statistique qui veut mesurer des phĂ©nomĂšnes de grande ampleur. On peut cependant relever un enrichissement des approches Ă  partir des annĂ©es 1990. Les travaux de sociologie et des sciences de l’éducation sur « le mĂ©tier d’élĂšve » invitent Ă  redĂ©couvrir le point de vue des Ă©lĂšves eux-mĂȘmes. Les historiens insistent sur la pluralitĂ© des expĂ©riences scolaires selon les filiĂšres, les institutions et relisent l’histoire des Ă©lĂšves au prisme du genre. À ce niveau, il importe de travailler Ă  un inventaire dĂ©taillĂ© des Ă©crits du for privĂ© et des travaux d’élĂšves, mais aussi de retrouver les sources permettant de retracer les parcours des Ă©lĂšves, s’intĂ©ressant Ă  la fois Ă  leurs origines sociales et Ă  l’usage que font les familles des rĂ©seaux d’établissements dans un espace gĂ©ographique donnĂ©.This paper sets out to survey existing research on the history of French students. Unlike teachers and managers, pupils - the main school stakeholders - have probably been least studied by historians. It has to be said that sources of student data are mostly indirect – often written by adults for adults – and incomplete, if they exist at all. As regards this student experience, which has gradually become a shared one, representations, literary accounts, and also autobiographies and memories, are very important. Although these sources are useful to the historian, to gain more meaning they need to be organised in series and compared with archival sources. We meet the same problem with the numerous images provided by photography or the cinema, while legal texts (laws, decrees, circulars) and textbooks show a prescribed student, shaped by adults. In the history of students, the statistical approach was initially dominant; it boosted our knowledge of all phenomena related to schooling and literacy, the massification and the level of democratisation, but it was also closely linked to the sociological trend that explained the construction of social and cultural inequalities. The student then became a unit of account in a statistical demonstration which sought to measure widespread phenomena. However, we can discern a wider range of methods from the 1990s onwards. Sociological and educational sciences research on the role of the pupil enable us to revisit the opinions of the students themselves. Historians stress the plurality of school experiences in different training sectors and institutions, and analyse the history of students through the prism of gender. At this level, it is important to compile a detailed inventory of private writing and students’ work. However, it would also seem relevant to look at sources which enable us to trace students' careers, looking at both their social origins and the various ways in which families use networks of educational institutions in a given geographical area

    GRANDIÈRE (Marcel), LAHALLE (Agnùs) (dir.). – L’Innovation dans l’enseignement français (XVIe-XXe siùcle)

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    Cet ouvrage se propose de revenir sur la notion d’innovation dans l’enseignement sur une pĂ©riode de cinq siĂšcles, autour de huit communications. Ses 172 pages ne peuvent bien Ă©videmment pas prendre en compte l’ensemble des disciplines et des problĂ©matiques possibles sur une aussi vaste question, mais son intĂ©rĂȘt majeur est de mettre en Ă©vidence toute la complexitĂ© du processus d’innovation, qui dĂ©fie les clivages trop rigides. Il n’y a pas d’un cĂŽtĂ© les idĂ©es et de l’autre la pratique, pas pl..

    Une mise en guerre de l’État enseignant ? Les structures scolaires de la zone non occupĂ©e des dĂ©partements du Nord et du Pas-de-Calais (1914-1918)

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    La mobilisation gĂ©nĂ©rale du 1er aoĂ»t 1914 touche le monde Ă©ducatif comme les autres milieux professionnels et nombre d’instituteurs et professeurs sont mobilisĂ©s. Dans les dĂ©partements du Nord et du Pas-de-Calais, s’ajoutent Ă  cette rĂ©alitĂ© l’invasion et l’occupation d’une partie du territoire. Alors que Lille est dĂ©clarĂ©e ville ouverte, les troupes de l’armĂ©e impĂ©riale sont Ă  Tourcoing le 23 aoĂ»t et, en quelques jours, les lignes françaises et anglaises sont enfoncĂ©es. AprĂšs la victoire fran..

    1848 : un Ă©phĂ©mĂšre printemps de l’école du peuple ?

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    La proclamation de la Seconde RĂ©publique marque l’arrivĂ©e au ministĂšre de l’Instruction publique d’Hippolyte Carnot, qui reste peu de temps Ă  ce poste (24 fĂ©vrier 1848-5 juillet 1848), Ă©tant victime de la rĂ©action conservatrice qui suit les journĂ©es rĂ©volutionnaires de juin. Il tente de dĂ©velopper l’école du peuple en prĂ©parant une loi scolaire qui doit dĂ©cider de la gratuitĂ© et de l’obligation, tout en amĂ©liorant le sort des maĂźtres et en se souciant de l’éducation des adultes. Il demande aussi aux enseignants de se transformer en mĂ©diateurs rĂ©publicains pour convaincre les Français des bienfaits du rĂ©gime et faire en sorte qu’ils votent pour les rĂ©publicains aux Ă©lections dĂ©sormais opĂ©rĂ©es au suffrage universel masculin. Recevant de nombreuses circulaires, disposant de catĂ©chismes rĂ©publicains, les instituteurs sont appelĂ©s Ă  sortir de leur rĂ©serve, eux qui sont traditionnellement placĂ©s sous l’étroite tutelle des autoritĂ©s locales et religieuses. L’article, par quelques Ă©tudes de cas, tente de mesurer le degrĂ© d’adhĂ©sion des enseignants Ă  ces projets puis de mesurer les consĂ©quences de leur possible engagement, une fois Carnot renversĂ©, alors que le parti de l’Ordre rappelle les maĂźtres Ă  leur devoir de soumission, n’hĂ©sitant pas Ă  lancer une forte Ă©puration qu’incarnent la loi de Parieu du 11 janvier 1850 puis la loi Falloux du 15 mars 1850.The proclamation of the Second Republic was narrowly linked to the appointment of Hippolyte Carnot as the French Minister for Public Instruction. He only remained there for a short time (from 24 February 1848 to 5 July 1848) because he fell victim of the conservative reaction following the revolutionary days in June 1848. He attempted to develop the people’s school while preparing a School Act dealing with free and compulsory education, while improving teachers’ working conditions and advancing the cause of adult training. He also invited teachers to become Republican mediators in order to convince French people of the merits of their political regime, thus hopefully leading them to vote for Republican candidates in the elections now granted with the recently-adopted unviversal male suffrage. While receiving numerous ministerial circulars, and being provided with Republican catechisms, primary teachers were encourage to leave their moral restraints behind. The presented paper relies on a number of case studies to try and assess the degree of support for those educational projects. Then, it evaluates the impact of their potential impact after Carnot was dismissed and the Party of Order reinstated the teachers’ duty of submission – the Party did not hesitate to impose a strong purge with the de Parieu Law (11 January 1850) and the Falloux Law (15 March 1850).Die Ausrufung der Zweiten Republik ging mit der Berufung Hippolyte Carnots zum Bildungsminister einher. Er konnte dieses Amt nur fĂŒr kurze Zeit ausĂŒben (24. Februar 1848 – 5. Juli 1848), da er Opfer der auf die Tage der Revolution im Juni folgenden konservativen Reaktion wurde. Seine BemĂŒhungen galten der Weiterentwicklung der Volksschule. Zu diesem Zweck bereitete er ein Gesetz zur EinfĂŒhrung kostenfreien und verpflichtenden Schulunterrichts vor, wobei zugleich die Stellung der Lehrer und die Bildungsmöglichkeiten fĂŒr Erwachsene verbessert werden sollten. Von den Lehrern forderte er außerdem, zu Vermittlern der Republik zu werden: Sie sollten die Franzosen von den VorzĂŒgen dieser Herrschaftsform ĂŒberzeugen und sie so dazu motivieren, bei den fortan unter Anwendung des allgemeinen MĂ€nnerwahlrechts abgehaltenen Wahlen fĂŒr die Republikaner zu stimmen. Durch zahlreiche Rundschreiben und durch republikanische Katechismen sollten die Lehrer dazu gebracht werden, moralische Bedenken, welche sie durch den Einfluss lokaler und religiöser AutoritĂ€ten erworben hatten, aufzugeben. Der Artikel versucht mittels einiger Fallstudien abzuwĂ€gen, zu welchem Grad das Lehrpersonal diesen Projekten zugeneigt war. Sodann soll bestimmt werden, welche Auswirkungen ihr Engagement nach der Absetzung Carnots hatte. Dabei ist zu beachten, dass die parti de l‘Ordre sie in dieser Phase mittels SĂ€uberungsaktionen, ermöglicht durch das Parieu-Gesetz vom 11. Januar 1850 und das Falloux-Gesetz vom 15. MĂ€rz 1850, zum Gehorsam drĂ€ngte

    ROBERT (AndrĂ© D.), L’École en France de 1945 Ă  nos jours

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    Cet ouvrage que l’on doit Ă  AndrĂ© D. Robert, professeur de sciences de l’éducation Ă  l’universitĂ© de Lyon 2, s’organise autour de 9 chapitres qui suivent un ordre chronologique, le premier couvrant l’Ɠuvre de la QuatriĂšme RĂ©publique (1944-1958) alors que les huit autres se consacrent Ă  la CinquiĂšme RĂ©publique jusqu’à la loi Fillon du 23 avril 2005, autour des ruptures que reprĂ©sentent les changements de majoritĂ©. La bibliographie occupe les pages 285 à 297 et les notes de bas de pages sont no..

    Entre enfermement et culture des champs, les vertus Ă©ducatives supposĂ©es du travail de la terre et de l’atelier. Les enfants de Clairvaux (1850-1864)

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    Le registre des Ă©crous de la maison centrale de force et de correction de Clairvaux, conservĂ© aux archives dĂ©partementales de l’Aube, permet de mieux connaĂźtre l’identitĂ© des jeunes dĂ©tenus pour les annĂ©es 1850-1864. On retrouve, Ă  Clairvaux, l’effort entrepris depuis le dĂ©but du XIXĂšme siĂšcle dans les prisons françaises en vue de sĂ©parer les dĂ©tenus selon la gravitĂ© de leurs dĂ©lits et selon leurs Ăąges. SĂ©parĂ©s des adultes, ces enfants enfermĂ©s en vertu de l’article 66 du Code pĂ©nal (ils sont acquittĂ©s car jugĂ©s « sans discernement » et placĂ©s en maison de correction), sont le plus souvent des vagabonds et des petits voleurs. Si l’ñge moyen d’entrĂ©e Ă  Clairvaux est situĂ© vers 14-16 ans, on trouve aussi des enfants trĂšs jeunes, ĂągĂ©s parfois de 7 ou 8 ans. L’analyse du registre montre que, trĂšs vite, s’impose l’idĂ©e d’une rĂ©Ă©ducation par le travail. C’est le placement au sein des colonies agricoles qui a la faveur de l’administration et de nombreux enfants partent vers les colonies agricoles de la BretonniĂšre (fondĂ©e en 1847) et des Forges (fondĂ©e en 1843). La maison centrale accepte aussi de signer des contrats de location de ses jeunes dĂ©tenus qui sont alors confiĂ©s Ă  des particuliers, Ă  des communes ou Ă  des industriels. La colonie industrielle de Courcelles (Haute-Marne) les utilise en grand nombre Ă  partir de 1857, dans des conditions dĂ©plorables. Si l’idĂ©e de la rĂ©demption par le contact de la terre et par l’apprentissage d’un mĂ©tier manuel est sans cesse affirmĂ©e, il est trĂšs vite Ă©vident que ce systĂšme de placement aboutit Ă  une exploitation Ă©hontĂ©e des enfants. Le cas de Clairvaux, entre 1850 et 1864, montre assurĂ©ment l’existence d’une situation transitoire entre un rĂ©gime carcĂ©ral hĂ©ritĂ© de l’Ancien RĂ©gime, fondĂ© sur une logique essentiellement rĂ©pressive, et un rĂ©gime espĂ©rĂ©, qui met davantage au cƓur de sa dĂ©marche une logique d’éducation et de possible rĂ©insertion sociale. Lentement, se diffuse l’idĂ©e qu’il faut protĂ©ger « l’enfance malheureuse » plutĂŽt que de rĂ©primer « l’enfance coupable ».Between incarceration and farm work, the supposed educational virtues of work on the land and in industrial workshops. Children sent to the Clairvaux Central Penal and Correctional Home and their out placement in agricultural and industrial colonies in the middle of the 19th century (1850-1864)      The register of prisoners at the Clairvaux Prison and Reformatory, preserved in the French departmental archives of the Aube, offers significant information about the identity of young prisoners for the years 1850-1864. Indeed at Clairvaux, we can chart the efforts started at the beginning of the 19th century in French prisons in order to separate prisoners according to their ages and the seriousness of their crimes. Separated from the adults, those children imprisoned in accordance with article 66 of the French penal code (they were released because judged lacking in discernment and were placed in a reformatory), were mostly vagabonds or young thieves. While the average age when entering Clairvaux prison was usually about 14 or 16, we also find very young children, who sometimes were 7 or 8 years old. The terms of the register lay stress upon a the need for strong will to obtain rehabilitation through work. Placement into agricultural colonies was the solution the administration adopted and, as a consequence, many children left for agricultural colonies at La BretonniĂšre (founded in 1847) and Les Forges (founded in 1843). The prison also accepted to settle hired labour agreements and young prisoners were lent to private persons, districts or industrialists. From 1857, the industrial colony at Courcelles (Haute-Marne) used a great number of those prisoners in disgraceful conditions. While the idea that redemption was possible when working the soil or learning manual occupations was continually reassessed, that placing system nevertheless rapidly led to shameless exploitation of children. The author’s study of Clairvaux, between 1850 and 1864, shows the existence of a transitory situation from a prison regime inherited from the Ancien RĂ©gime, mainly based on a repressive logic, and a hopeful regime which put at the core of the procedure a logic of education leading to a possible social rehabilitation. The idea that one had to protect “unfortunate childhood” instead of repressing “guilty childhood” slowly gained ground

    ROBERT (AndrĂ© D.), L’École en France de 1945 Ă  nos jours

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    Cet ouvrage que l’on doit Ă  AndrĂ© D. Robert, professeur de sciences de l’éducation Ă  l’universitĂ© de Lyon 2, s’organise autour de 9 chapitres qui suivent un ordre chronologique, le premier couvrant l’Ɠuvre de la QuatriĂšme RĂ©publique (1944-1958) alors que les huit autres se consacrent Ă  la CinquiĂšme RĂ©publique jusqu’à la loi Fillon du 23 avril 2005, autour des ruptures que reprĂ©sentent les changements de majoritĂ©. La bibliographie occupe les pages 285 à 297 et les notes de bas de pages sont no..
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