539 research outputs found
Verneuil-sur-Vienne – RD2000 (phase 2a)
Identifiant de l'opération archéologique : 122384 Date de l'opération : 2005 (EX) La phase 2a de reconnaissances archéologiques sur le tracé de la prolongation de la RD 2000 a porté sur le tronçon de « La Merlie » sur la commune de Verneuil-sur-Vienne, au sud du hameau du même nom. La mise en évidence d’une fréquentation Paléolithique ancien/moyen en Limousin est l’apport le plus important de cette opération de sondages et évaluations archéologiques, car totalement inédite et originale. Elle ..
Saint-Priest-de-Gimel – Roc Chaumilly, Zac Montane 4
Cette opération de diagnostic archéologique sur l’emprise de la tranche 4 de la Zac Montane (parc photovoltaïque) a permis la reconnaissance de 7 (totalité de la parcelle) à 9 (surfaces réellement accessibles) % de l’emprise : nous le considérons ainsi comme représentatif.Aucun vestige anthropique, mobilier ou immobilier, n’a été mis au jour. La seule indication que nous avons relevée est d’ordre géomorphologique : la préservation de dépôts pléistocènes dans un vallon
Verneuil-sur-Vienne – Périché
Identifiant de l'opération archéologique : 122390 Date de l'opération : 2005 (FP) Le gisement Paléolithique moyen de Périché a été découvert lors de la phase de sondages systématiques sur la tranche 2a du futur tracé de la prolongation de la RD 2000 jusqu’à la RN 141, près du hameau de la Merlie. Il a été fouillé durant la seconde quinzaine du mois de septembre 2005. Son étude est encore en cours au moment de la rédaction de ces lignes, le rapport ne devant être rendu qu’au début 2006. Nous n..
Malemort-sur-Corrèze – La Rivière
Identifiant de l'opération archéologique : 2419 Date de l'opération : 2006 (EX) L’opération de diagnostic archéologique sur l’emprise de la zone industrielle de « La Rivière » a été scindée en deux parties : près de la moitié de son emprise est occupée par des espaces boisés denses encombrés de taillis. Seuls les espaces ouverts, à l’est près de la déchetterie et à l’ouest entre le terrain de Caces et la cimenterie, ont été traités. Cette suspension de l’opération maintient sa poursuite et la..
Verneuil-sur-Vienne – RD2000 (phase 2a)
Identifiant de l'opération archéologique : 122384 Date de l'opération : 2005 (EX) La phase 2a de reconnaissances archéologiques sur le tracé de la prolongation de la RD 2000 a porté sur le tronçon de « La Merlie » sur la commune de Verneuil-sur-Vienne, au sud du hameau du même nom. La mise en évidence d’une fréquentation Paléolithique ancien/moyen en Limousin est l’apport le plus important de cette opération de sondages et évaluations archéologiques, car totalement inédite et originale. Elle ..
Bort-les Orgues – Le Ruisseau Perdu
Identifiant de l'opération archéologique : 2641 Date de l'opération : 2006 (EX) Le diagnostic mené au lieu-dit Le Ruisseau Perdu, sur le site d’un futur centre de transit d’ordures ménagères, se trouve sur une parcelle plusieurs fois remaniée par des apports et des extractions de remblais, en liaison notamment avec la plate-forme de la zone d’activité adjacente. Les quatre tranchées que nous avons réalisées sur cette parcelle de 4 000 m2 (6,5 % de taux de reconnaissance) n’ont livré aucune ..
Images du Polonais en Allemagne au XIXe siècle
Nicht allein konfliktgeladene Situationen kennzeichnen die deutsch-polnischen Beziehungen in der Vergangenheit. Das beweisen sowohl die zahlreichen Ehen, die sich in den Familiennamen wiederspiegeln, wie auch der rege Kulturaustausch. So weist das Polenbild der Deutschen im 19. Jahrhundert Nuancen auf. Bis 1848 herrscht eine polenfreundliche Gesinnung vor (Bild eines hingeopferten, heldenhaften Volks, Wille zur Wiederherstellung Polens, Hilfeleistung der deutschen Liberalen beim Aufstand von 1831, häufige Äusserungen in den Schriften des «Jungen Deutschland»); die 48er Revolution bringt einen Wendepunkt: mit dem Zusammenprall der Nationalitäten taucht das Bild eines gefährlichen Polen mit beängstigender Fortpflanzungsrate auf. Aber auch in diesem Zeitabschnitt gibt es in der deutschen Öffentlichkeit zwei Sektoren, die die Germanisierungspolitik ablehnen: Katholiken und Sozialdemokraten. Doch die landläufigen Vorstellungen vom polnischen Volkscharakter bleiben sich gleich: Unordnung und Aufsässigkeit, Charme und Tapferkeit.Les relations germano-polonaises, dans le passé, sont loin d’avoir été uniquement conflictuelles. Le nombre des unions, qui se reflète dans la patronymie, les échanges culturels, l’attestent. Les images que les Allemands se font des Polonais au XIXe siècle présentent ainsi des nuances. Si jusqu’en 1848 la polonophilie prédomine (image d’un peuple victime et héroïque, volonté de reconstituer la Pologne, aides des libéraux allemands au soulèvement de 1831, abondants reflets dans les écrits de la « Jeune Allemagne »), la révolution marque un tournant : avec le choc des nationalités apparaît l’image du Polonais menaçant, à la démographie galopante. Même dans cette seconde période, deux secteurs de l’opinion allemande, catholiques et socialistes, refusent la politique de germanisation. Pour l’imagerie populaire les traits du caractère polonais demeurent : désordre et agitation, charme et bravoure.The relationships between Germany and Poland have not always been of a conflictual nature. Numerous marriages (a phenomenon reflected in family names) and cultural relationships testify to this. The German représentation of Poland must thus be qualified. If up to 1848 Poles are in high favour (the image of a victimized and heroic nation, the will to reconstruct Poland, German liberal support for the 1831 uprising, the numerous references in thewritings of the "Toung Germany" group), the Revolution came as a turning point: the contest between nations contributed to the émergence of a threatening image of the manybreeding Pole. Even in this second period, two sectors of German opinion (the Roman Catholics and the Socialists) did not accept thepolicy of germanization. However, populär images remain, the Pole still being thought of as disorderly and reckless, courageous and charming
La question du débitage de grands éclats à l’Acheuléen
Dès ses origines, peut-être plus encore que par les bifaces, l’Acheuléen africain est caractérisé par le débitage d’éclats de grands modules, pouvant atteindre plusieurs kilos et plusieurs dizaines de centimètres. Ces éclats ont été mis à profit pour la réalisation de différents outils, dont des bifaces et des hachereaux, mais ils ont également pu être exploités comme nucléus. La fréquence des grands éclats caractérise également l’Acheuléen dans la plupart des régions où il est connu, à de notables exceptions près telles que l’Europe nord-occidentale.Un intérêt inégal a été porté à la question des techniques employées pour produire de grands éclats : éludée par certains auteurs, évacuée sommairement par d’autres, elle a aussi passionné des préhistoriens tels que H. Breuil, qui a proposé des hypothèses peu réalistes faisant intervenir des systèmes complexes de trépieds et de balanciers.L’hypothèse la plus courante fait intervenir la percussion directe d’un nucléus sur un percuteur dormant immobilisé au sol. Un angle d’éclatement très ouvert (jusqu’à 170 °) et des cônes de percussion multiples sont traditionnellement considérés comme caractéristiques de cette technique, parfois qualifiée improprement de « débitage sur enclume », de « débitage bloc contre bloc » ou de « technique clactonienne ».Des données expérimentales et des exemples archéologiques fournis par différents sites acheuléens incitent à relativiser l’importance de cette technique et conduisent à proposer des techniques alternatives moins spectaculaires mais qui rendent plus fidèlement compte des caractéristiques des grands éclats de l’Acheuléen et des nucléus dont ils sont issus.As of its origins, perhaps even more than by bifaces, African Acheulean is characterized by the flaking of large flakes, which can reach several kilos and several tens of centimeters. These flakes were used for the realization of various tools, of which bifaces and cleavers, but they also could be exploited as cores. The frequency of the large flakes also characterizes Acheulean in the majority of the areas where it is known, with notable exceptions such as northwestern Europe.An unequal interest was carried to the question of the techniques employed to produce large flakes: ignored by certain authors, summarily shrugged off by others, it also impassioned scholars such as H. Breuil, which proposed not very realistic assumptions involving complex systems of tripods and pendulum. The most current assumption involves direct percussion of a core on a resting hammer immobilized on the ground. A very wide flaking angle (up to 170 °) and multiple cones of percussion are traditionally regarded as characteristics of this technique, sometimes called improperly «anvil chipping technique», « block on block» or « clactonian technique».Experimental data and archaeological examples provided by several Acheulean sites lead to revise the importance of this technique and result in proposing less spectacular alternative techniques but which more accurately account for the characteristics of the large acheulean flakes and of the cores from which they were struck
First dating results for the Middle Pleistocene industries (Acheulean – Early Middle Palaeolithic) in the Pyrenees – Garonne region: a multi methods geochronological approach (TL, OSL and TT-OSL) of the Duclos and Romentères sites
The recent development work of the A65 highway has given the opportunity to broaden the corpus of Lower and Middle Palaeolithic open-air sites known in the southern Aquitaine basin. The sites of Duclos (Auriac, Pyrénées-Orientales) and Romentères (Le Vignau, Landes), discovered in this context, have yielded an abundant lithic record which has been attributed to the Acheulean of Iberian type for the earlier and, essentially, to the Early Middle Palaeolithic for the latter. The archaeological levels are intercalated in sequences that comprise aeolian silts and colluvial units separated by interglacial luvisols. The pedostratigraphic context of the two sites has provided a rare opportunity to propose a reliable chronostratigraphic framework in this area. To achieve this objective, a study combining several methods of luminescence dating was conducted to complete the geomorphological data. Optically Stimulated Luminescence (OSL) and Thermically Transferred OSL (TT-OSL) dating methods were applied in order to determine the ages of sedimentary quartz grains and thus, of the sampled deposits. In parallel, heated flint and quartzite samples were dated by thermoluminescence (TL). The Pyrenees-Garonne Acheulean industry of Duclos has been attributed to the boundary between Marine Isotopic Stages (MIS) 7 and 6 while the human occupations of Romentères date from MIS 6 for the most recent series (Early Middle Palaeolithic) and from MIS 9 and 8 for the older
La question du débitage de grands éclats à l’Acheuléen
Dès ses origines, peut-être plus encore que par les bifaces, l’Acheuléen africain est caractérisé par le débitage d’éclats de grands modules, pouvant atteindre plusieurs kilos et plusieurs dizaines de centimètres. Ces éclats ont été mis à profit pour la réalisation de différents outils, dont des bifaces et des hachereaux, mais ils ont également pu être exploités comme nucléus. La fréquence des grands éclats caractérise également l’Acheuléen dans la plupart des régions où il est connu, à de notables exceptions près telles que l’Europe nord-occidentale.Un intérêt inégal a été porté à la question des techniques employées pour produire de grands éclats : éludée par certains auteurs, évacuée sommairement par d’autres, elle a aussi passionné des préhistoriens tels que H. Breuil, qui a proposé des hypothèses peu réalistes faisant intervenir des systèmes complexes de trépieds et de balanciers.L’hypothèse la plus courante fait intervenir la percussion directe d’un nucléus sur un percuteur dormant immobilisé au sol. Un angle d’éclatement très ouvert (jusqu’à 170 °) et des cônes de percussion multiples sont traditionnellement considérés comme caractéristiques de cette technique, parfois qualifiée improprement de « débitage sur enclume », de « débitage bloc contre bloc » ou de « technique clactonienne ».Des données expérimentales et des exemples archéologiques fournis par différents sites acheuléens incitent à relativiser l’importance de cette technique et conduisent à proposer des techniques alternatives moins spectaculaires mais qui rendent plus fidèlement compte des caractéristiques des grands éclats de l’Acheuléen et des nucléus dont ils sont issus.As of its origins, perhaps even more than by bifaces, African Acheulean is characterized by the flaking of large flakes, which can reach several kilos and several tens of centimeters. These flakes were used for the realization of various tools, of which bifaces and cleavers, but they also could be exploited as cores. The frequency of the large flakes also characterizes Acheulean in the majority of the areas where it is known, with notable exceptions such as northwestern Europe.An unequal interest was carried to the question of the techniques employed to produce large flakes: ignored by certain authors, summarily shrugged off by others, it also impassioned scholars such as H. Breuil, which proposed not very realistic assumptions involving complex systems of tripods and pendulum. The most current assumption involves direct percussion of a core on a resting hammer immobilized on the ground. A very wide flaking angle (up to 170 °) and multiple cones of percussion are traditionally regarded as characteristics of this technique, sometimes called improperly «anvil chipping technique», « block on block» or « clactonian technique».Experimental data and archaeological examples provided by several Acheulean sites lead to revise the importance of this technique and result in proposing less spectacular alternative techniques but which more accurately account for the characteristics of the large acheulean flakes and of the cores from which they were struck
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