9 research outputs found

    Pris en flagrant d’écrit : du calcul Ă  l’évĂ©nement

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    Introduction Cet article part d’une interrogation : qui Ă©crit le texte numĂ©rique ? On pensera peut-ĂȘtre spontanĂ©ment aux programmeurs, aux commentateurs d’une page web, Ă  celui ou celle qui Ă©crit un article de blog ou un tweet. À cette diversitĂ© d’acteurs humains, il faut cependant ajouter toute une chaĂźne d’acteurs non humains, machiniques. Prenons une page web de mediapart.fr par exemple. L’article qui apparaĂźt sous nos yeux a Ă©tĂ© Ă©crit par des humains, son affichage a Ă©tĂ© programmĂ© par des..

    Faire compter les machines: ÉlĂ©ments pour une reformulation techno-sĂ©miotique de l’architexte

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    International audienceThe architext concept is a situated concept. It was formulated some 20 years ago to deconstruct the advertising rhetoric of interactivity and the myth of the “human machine” by looking at the textual mediations that allow texts to be displayed on screens. This article is driven by the desire to include non-humans in research on screen-based writings. It offers an epistemological reformulation of the concept of architext to add a technosemiotic dimension that makes it possible to incorporate the activities of computational machines into the concrete dimension of computerized media.Le concept d’architexte est un concept situĂ©. Il a Ă©tĂ© formulĂ© il y a une vingtaine d’annĂ©es pour dĂ©construire la rhĂ©torique publicitaire de l’interactivitĂ© et le mythe de la « machine humaine » en donnant Ă  voir les mĂ©diations textuelles qui permettent l’affichage de textes Ă  l’écran. Le prĂ©sent article est animĂ© par un dĂ©sir, celui de faire compter les non-humains dans la recherche sur les Ă©crits d’écran. Il propose une reformulation Ă©pistĂ©mologique du concept d’architexte afin d’y ajouter une dimension techno-sĂ©miotique qui permet d’intĂ©grer l’activitĂ© des machines computationnelles dans la matĂ©rialitĂ© des mĂ©dias informatisĂ©s

    Le monde du computationnel, compte-rendu

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    Collomb Cléo. Le monde du computationnel, compte-rendu. In: Intellectica. Revue de l'Association pour la Recherche Cognitive, n°61, 2014/1. Philosophie du Web et Ingénierie des Connaissances. pp. 313-324

    Des communautés numériquement constituées: Vers une grammatisation des relations

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    International audience« Ni providence ni promesse : on pourrait dire que c'est la situation d'ensemble que la technique dĂ©ploie. » (Nancy, 2011) Toute interaction numérique engage une dissémination de l’unité de l’énoncé mais aussi de l’énonciation dans une multiplicité d’unités autonomes, désémantisées et manipulables : les traces numĂ©riques. Si cela peut bien entendu se faire au profit des industries du profilage et de la personnalisation, ne faut-il y voir qu’une perte ou qu’un défaut à corriger ? N’en irait-il pas aussi de certains des modes d’existence et d’expérimentation de l’être-ensemble industriel contemporain ? La grammatisation numérique, parce qu’elle opère un démembrement de l’acte d’énonciation en traces disséminées fissure l'unitĂ© du sujet Ă  partir du moment oĂč il est en communication. Elle renforce ainsi la structure extatique de la présence humaine comme exposition aux autres qu'a dĂ©crite Jean-Luc Nancy

    Un communisme numĂ©rique: Tracer l'ĂȘtre-en-commun avec Jean-Luc Nancy

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    International audience« In our view, the web is built by people. You are the ones creating pages and linking to pages. We are using all this human contribution through our algorithms. The final ordering of the results is decided by our algorithms using the contributions of the greater Internet community » (Singhal, 2008). Le message de Google, porté ici par le responsable de l'équipe moteurs de recherche, est trÚs clair : la façon dont le web est organisé par leurs algorithmes repose sur les contributions de la grande communauté d'Internet. Mais qu'est-ce que cette grande communauté ? Comment est-elle comprise et cristallisée dans l'architecture calculatoire des automates de ranking (classement) ? Quelles valeurs, visions du monde, mais surtout quelle ontologie et donc quel politique se trouvent engagés dans ces algorithmes de hiérarchisation de l'information qui font appel à la notion de communauté

    Un concept technologique de trace numérique

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    Cette thĂšse entend proposer un concept technologique – non-anthropocentrĂ© – de trace numĂ©rique. Il s’agit de rappeler que l’informatique exigeant des objets et des actes qu’ils passent par l’inscription pour exister, les machines computationnelles sont parties prenantes des processus de production des traces numĂ©riques, qu’une « sĂ©miotique technologique » permettrait de dĂ©crire. L’enjeu d’un tel concept est de mettre en circulation une narration qui ne soit pas de l’ordre de ces discours de fin de monde dĂ©crits par DĂ©borah Danowski et Eduardo Viveiros de Castro. Ces discours racontent la vie d’humains rĂ©duits Ă  habiter un environnement ontologiquement dĂ©vitalisĂ© et artificialisĂ©, comme c'est le cas lorsque la valorisation technique et Ă©conomique des traces numĂ©riques risque Ă  terme de dĂ©boucher sur une « dĂ©lĂ©gation machinique de nos relations » (Louise Merzeau) ou encore sur une « gouvernementalitĂ© algorithmique » ou un « asservissement machinique » (Antoinette Rouvroy et Thomas Berns). À partir du moment oĂč il y a des discours de fin de monde cependant, c’est qu’une tentative est Ă  l’Ɠuvre :celle qui consiste Ă  inventer une mythologie adĂ©quate Ă  notre prĂ©sent, celle qui essaie de dire quelque chose de la fin d’une certaine aventure anthropologique. Et c’est pour participer Ă  cette tentative, tout en cherchant Ă  Ă©viter de contribuer aux discours de fin de monde, qu’une approche technologique des traces numĂ©riques Ă  mĂȘme de faire compter les machines computationnelles est proposĂ©e.This Ph.D. thesis aims at proposing a concept that is technological – in other words, not anthropocentric – of digital traces. The point is that since computational processes require objects and actions to take the form of inscriptions as a condition of their existence, computational machines are fundamentally involved in the process of producing digital traces, which a technological semiotics could describe. What is at stake in the concept we propose is to put into circulation a narration which avoids the theme of “the end of the world” described by DĂ©borah Danowski and Eduardo Viveiros de Castro. These “end of the world” stories evoke the life of human beings who are reduced to living in an environment that is ontologically devitalized and purely artificial, as it seems to be the case when the technical and economic valorization of digital traces has the end result of “delegating our human relations to machines” (Louise Merzeau) or yet again of leading to “algorithmic governmentality” (Antoinette Rouvroy and Berns). When the theme of “the end of the world” raises its head, it means that an attempt is being made: an attempt to invent a mythology appropriate to our present situation, a narration which tries to say something about the end of a certain anthropological adventure. And it is in order to participate in this venture, but seeking to avoid contributing to the theme of “the end of the world”, that we propose a technological approach to digital traces, enabling us to take into account computational machines as a part of the contemporary world.Doctorat en Philosophieinfo:eu-repo/semantics/nonPublishe

    Pris en flagrant d’écrit : du calcul Ă  l’évĂ©nement

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    Vol. 34/2

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