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Prise en charge d’un symptôme sexuel par les médecins généralistes : le vaginisme
Background: sexuality is an integral part of patient’s life and general practitioners are on the frontline to promote a good sexual health. However doctors often find it difficult to approach the sexuality of their patients. Objectives: this work aims to describe the management of a sexual problem by general practitioners with the example of vaginismus and premature ejaculation. Method: we use the methodology of the standardized patient. Two interns each have conducted 20 simulated consultations. Recruited physicians comes from Île de France region, sector 1 or 2, with no particular orientation, and have agreed to the study. Results: we analyzed 40 consultations. Some aspects of sexuality have been well covered, such as the notion of pleasure, sexual experience and the characterization of the symptom. The median of the CARE scale was 32.6, consultations lasted 19.9 minutes on average, 60% of doctors had a rewarding attitude and the time allocated to the patient was 34.86%. Other aspects were less well addressed, such as sexual practices, sexual orientation or orgasm. We have highlighted some differences in management depending on the sex of the patient and the gender of the physician. Conclusion: this work allowed us to observe the management of general practitioners regarding a sexual problem. It would be beneficial to increase their training on these subjects, by sensitizing them on their legitimacy to approach sexuality in an oriented or systematic way, based on patient expectations and their roles to promote sexual health.Contexte : la sexualité fait partie intégrante de la vie des patients et les médecins généralistes sont en première ligne pour promouvoir une bonne santé sexuelle. Cependant les médecins trouvent souvent difficile d’aborder la sexualité de leurs patients. Objectifs : ce travail a pour objectif la description de la prise en charge d’un problème sexuel par les généralistes avec l’exemple du vaginisme, et de l’éjaculation prématurée.Méthode : la méthode utilisée est celle du patient standardisé. Deux internes ont effectués chacun 20 consultations simulées. Les médecins recrutés étaient des généralistes d’Ile de France, secteur 1 et 2, sans orientation, et ayant donné leur accord. Résultats : nous avons analysé 40 consultations. Certains aspects de la sexualité ont été bien abordés, comme la notion de plaisir, l’expérience sexuelle et la caractérisation du symptôme. La médiane de l’échelle CARE était de 32,6, les consultations ont duré en moyenne 19,9 minutes, 60% des médecins ont eu une attitude valorisante et le temps de parole accordé au patient était de 34,86%. D’autres aspects ont été moins bien abordés, comme les pratiques sexuelles, l’orientation sexuelle ou l’orgasme. Nous avons mis en évidence certaines différences de prise en charge en fonction du sexe du patient et sexe du médecin. Conclusion : ce travail a donc permis d’observer la prise en charge des généralistes concernant un problème sexuel. Il serait bénéfique d’augmenter leur formation sur ces sujets, en les sensibilisants sur leur légitimité à aborder la sexualité de manière orientée ou systématique, en s’appuyant sur l’attente des patients et sur leurs rôles de promotion d’une bonne santé sexuelle