15 research outputs found

    Prospective study of the barriers to nutritional support in a paediatric intensive care unit : P16

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    Introduction and aim: Children hospitalised in a paediatric intensive care unit (PICU) are mainly fed by nutritional support (NS) which may often be interrupted. The aims of the study were to verify the relationship between prescribed (PEI) and actual energy intake (AEI) and to identify the reasons for NS interruption. Methods: Prospective study in a PICU. PEI and AEI from day 1 to 15, type of NS (enteral, parenteral, mixed), position of the feeding tube, interruptions in NS and reasons for these were noted. Inter - ruptions were classified in categories of barriers and their frequency and duration were analysed. Results: Fifteen children (24 ± 25.2 months) were studied for 84 days. The NS was exclusively enteral (69%) or mixed (31%). PEI were significantly higher than AEI (54.7 ± 32.9 vs 49.2 ± 33.6 kcal/kg, p = 0.0011). AEI represented 93% of the PEI. Ninety-eight interruptions were noted and lasted 189 h, i.e. 9.4% of the evaluated time. The most frequent barriers were nursing procedures, respiratory physiotherapy and unavailability of intravenous access. The longest were caused by the necessity to stop NS for surgery or diagnostic studies, to treat burns or to carry out medical procedures. Conclusion: AEI in PICU were inferior by 7% to PEI, considerably lower than in adult studies. Making these results available to medical staff for greater anticipation and compensation could reduce NS interruptions. Starving protocols should be reconsidered

    L'alimentation per os des patients de réanimation : peu considérée et pourtant critique

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    Introduction et But de l'étude. - La plupart des études d'évaluation de la nutrition en réanimation concernent les patients ventilés bénéficiant d'un support nutritionnel artificiel. La nutrition per os qui concerne les patients les moins graves ou sortis de la phase critique est peu étudiée. Cette étude observationnelle, menée dans le cadre d'un travail de Bachelor en collaboration avec les Hôpitaux Universitaires de Genève, a pour objectif de réaliser un état des lieux des pratiques nutritionnelles actuelles, tous patients confondus, dans un service de réanimation médico-chirurgicale, et de mesurer la couverture des besoins énergétiques en fonction du type de nutrition administré ou consommé. Matériel et Méthodes. - Inclusion de tous les patients adultes hospitalisés pour plus de 24 h en réanimation durant 6 semaines consécutives, suivis jusqu'à la sortie du service mais pendant 14 jours au maximum. Les apports caloriques entéraux et parentéraux ont été récoltés dans le dossier patient informatisé. Les apports per os ont été estimés sur la base de la composition nutritionnelle standard des repas servis et le report infirmier des quantités consommées. Les suppléments nutritifs oraux ont été inclus dans les apports per os. Les solutés glucosés et les dilutions de médicaments n'ont pas été comptabilisés. La cible calorique a été fixée à 30 kcal/kg pour les hommes et 25 kcal/kg pour les femmes, sur la base du poids mesuré ou anamnestique ou sur le poids correspondant à un BMI de 22,5 en cas d'obésité. Résultats. - Six cent quatre-vingt douze journées-patients ont été analysées, issues de 114 patients dont le score SAPS II moyen est de 43. Toutes journées confondues (sans tenir compte du début ou fin de séjour) : 44 % (n = 307) des journées sont sous NE exclusive, 9 % (n = 64) sous NP exclusive et 7 % (n = 47) combinent ces deux types d'apports. La nutrition per os exclusive représente 17 % (n = 116) des journées et 23 % (n = 158) ne comportent aucun apport nutritionnel. Lorsque l'on s'intéresse au pour centage d'atteinte de la cible calorique selon le type de nutrition, il se répartit comme tel (médiane ± espace interquartile) : NE : 83 ± 44 % ; NP : 84 ± 75 % ; combiné : 95 ± 39 % ; per os : 28 ± 33 %. La nutrition per os se retrouve en fin de séjour mais pas uniquement puisque seules un peu plus de la moitié des journées de nutrition per os ont lieu lors du dernier (35 %) ou de l'avant dernier (28 %) jour du séjour. L'atteinte de la cible calorique par la nutrition per os exclusive évolue peu au long du séjour. Conclusion. - La nutrition per os représente le mode d'alimentation d'un nombre important de journées dans cette observation. La très faible couverture des besoins caloriques lors de ces journées, tout au long du séjour, classe ces patients dans une catégorie à risque nutritionnel important. Une évaluation plus précise des apports protéino-énergétique devrait être réalisée afin de quantifier plus exactement les déficits et un suivi de l'évolution de ces patients apporterait un éclairage important

    Impact de l'organisation institutionnelle sur le déficit protéino-énergétique des patients dialysés hospitalisés

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    Introduction et but de l'étude. - Le Nutrition Day 2010 réalisédans le service de dialyse aiguë de notre CHU a montré un taux dedénutrition de 64 % chez le patient dialysé hospitalisé avec un déficitnutritionnel moyen le jour de dialyse de 1 000 kcal et 45 g deprotéines. Les horaires de repas dans l'unité d'hospitalisation et dedialyse au centre de dialyse se chevauchent. Le but de cette étude estd'évaluer l'impact de l'organisation institutionnelle sur l'apportprotéino-énergétique du patient hémodialysé hospitalisé.Matériel et Méthodes. - Étude exploratoire et transversale. Laconsommation alimentaire et les obstacles potentiels à l'alimentationd'origine logistique ont été relevés durant deux jours consécutifs,un jour de dialyse (JD) et un jour sans dialyse (JSD). Les motifsde non consommation ou de consommation partielle des repas etcollations ont été relevés auprès des patients immédiatement aprèsles repas principaux, au moyen d'entretiens semi-dirigés. Lesingesta ont été comparés aux besoins protéino-énergétiques pour lespatients hémodialysés (ESPEN, 2006). Une évaluation nutritionnellea été réalisée chez tous les patients.Résultats. - Vingt-six patients (85 % d'hommes) ont été inclus,âgés de 65,7 ± 10,6 ans (moy ± ET). Le BMI moyen est de 24,9± 5,9 kg/m2, le score de Charlson de 7,2 ± 2,7 et 54 % ont un NRS-2002 ≥ 3. Plus de deux tiers des patients (68 %) ont perdu du poidset 64 % sont dénutris. Au total, 147 repas et 56 collations ont été étudiés,dont 74 repas et 32 collations pour le JD. Le JD, 56 % des collationsne sont pas consommées contre 21 % le JSD. La couverturemoyenne des besoins énergétiques et protéiques le JD est respectivementde 48 % et 57 %, sans différence avec le JSD. Les motifs denon consommation les plus fréquemment cités sont, par ordredécroissant : satiété précoce, inappétence, dégoût des mets proposés,peurs et représentations alimentaires et mises à jeun pour procéduresmédicales. Ils sont identiques les JD et les JSD. Lesobstacles à l'alimentation inhérents au patient sont 2,6 fois plus fréquentsque ceux liés à l'organisation hospitalière. Une douleur(légère à modérée), une dyspnée et une xérostomie affectent respectivement100 %, 54 % et 48 % des patients, qui ne considèrent pasces symptômes comme une cause de non consommation alimentaire.Conclusion. - Les apports protéino-énergétiques sont insuffisantset près de deux tiers des sujets sont dénutris. L'organisationhospitalière n'est pas identifiée par les patients comme un obstacleexpliquant le déficit énergétique et protéique quotidien. Les obstaclesà l'alimentation orale sont principalement inhérents à l'état desanté des patients. L'instauration d'une alimentation spécifique auxpatients dialysés hospitalisés (« humide », fractionnée, enrichie enprotéines et en énergie) de même que la prescription plus systématiqued'un support nutritionnel devraient contribuer à la couverturede leurs besoins nutritionnels

    Use of routinely available clinical, nutritional, and functional criteria to classify cachexia in advanced cancer patients.

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    Cachexia is a highly prevalent syndrome in cancer and chronic diseases. However, due to the heterogeneous features of cancer cachexia, its identification and classification challenge clinical practitioners. To determine the clinical relevance of a cancer cachexia classification system in advanced cancer patients. Beginning with the four-stage classification system proposed for cachexia [non-cachexia (NCa), pre-cachexia (PCa), cachexia (Ca) and refractory cachexia (RCa)], we assigned patients to these cachexia stages according to five classification criteria available in clinical practice: 1) biochemistry (high C-reactive protein or leukocytes, or hypoalbuminemia, or anemia), 2) food intake (normal/decreased), weight loss: 3) moderate (≤5%) or 4) significant (>5%/past six months) and 5) performance status (Eastern Cooperative Oncology Group Performance Status ≥ 3). We then determined if symptom severity, body composition changes, functional levels, hospitalizations and survival rates varied significantly across cachexia stages. Two-hundred and ninety-seven advanced cancer patients with primary gastrointestinal and lung tumors were included. Patients were classified into Ca (36%), PCa and RCa (21%, respectively) and NCa (15%). Significant (p < 0.05) differences were observed among cachexia stages for most of the outcome measures (symptoms, body composition, handgrip strength, emergency room visits and length of hospital stays) according to cachexia severity. Survival also differed between cachexia stages (except between PCa and Ca). Five clinical criteria can be used to stage cancer cachexia patients and predict important clinical, nutritional and functional outcomes. The lack of statistical difference between PCa and Ca in almost all clinical outcomes examined suggests either that the PCa group includes patients already affected by early cachexia or that more precise criteria are needed to differentiate PCa from Ca patients. More studies are required to validate these findings
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