7 research outputs found

    Alkylphenols and Phthalates in Greywater from Showers and Washing Machines

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    International audienceParis conurbation is a heavily urbanized but weakly industrialized catchment. Recently, it has been shown at the scale of Paris that alkylphenols (AP) and phthalates (PAE) are not rejected by the industry, but they originate from domestic wastewater at more than 95 %. However, the contribution of the different types of greywater to the pollution by alkylphenols and phthalates was not addressed. This work aims at providing new insights on this particular point. Hence, the concentration of four phthalates (diethyl phthalate (DEP), di-n-butyl phthalate (DnBP), benzyl butyl phthalate (BBP), and di(2-ethylhexyl)phthalate (DEHP)) and two alkylphenols (octylphenols (OP) and isomers of nonylphenol (NP)) were followed in greywater. For each sample, analyses were carried out on both the dissolved and particulate phases. Moreover, water quality parameters were also monitored, in order to find out whether or not any correlation exists between the concentration of the investigated contaminants and the quality of water. Water quality parameters studied are pH, total suspended solids (TSS), dissolved and particular organic carbon (DOC and POC), chemical and biochemical oxygen demands (COD and BOD5), total Kjeldahl nitrogen (TKN), and anionic detergents (methylene blue active substance or MBAS). This paper presents the methodology used to monitor two greywater with the most important volumes: showers and washing machines. These greywater showed high variability with regard to water quality parameters. Moreover, AP and PAE concentrations are given for the first time for these two types of greywater. All compounds except OP were observed in almost all samples in at least one of the two monitored phases. The concentrations varied between limit of quantification for OP and 102 μg/l for DEHP. The levels measured in washing machines were higher than those for showers for all compounds. For instance, median NP concentration in washing machines was 3.59 μg/l against 1.09 μg/l in showers, DEHP was observed at 102 μg/l in washing machines against 16.6 μg/l in showers. Variability of the results was explained by habits of individuals (shower time, number of products used…) but also by differences in product composition. However, each type of water exhibited the same distribution. NP was the most abundant AP (about 85 % of the total amount) while DEHP represented the two thirds of the PAE compounds. The partition coefficients (Kd in l/kg) were evaluated. The results showed that log Kd ranged between 2.1 (DEP) and 4.8 (DEHP). Log Koc presented similar trends lying in the 2.4 (DEP)-5.0 (DEHP) range. Finally, with regard to greywater quality, the application for greywater reuse is discussed

    Utilisation des khôls traditionnels, une source sous-estimée de saturnisme infantile – Analyse élémentaire de dix-huit khôls traditionnels par ICP-AES et spectrométrie de fluorescence X

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    Objectif : En France, la principale cause de saturnisme chez l’enfant reste la peinture au plomb, interdite d’utilisation depuis 1948. L’intoxication se fait par voie digestive, par assimilation de poussières et d’écailles de peintures contaminées. Lors de diagnostic de saturnisme, les services de santé (ARS, PMI...) réalisent une enquête environnementale pour déterminer les sources potentielles d’intoxications; quinze khôls ont été saisis dans ce contexte, trois ont été achetés par nos soins. Méthode : Nous avons recherché et analysé le plomb total contenu dans dix-huit khôls traditionnels en fluorescence X à dispersion de longueurs d’onde et en ICP-AES. Pour se replacer dans le contexte d’une digestion, nous avons également travaillé sur le plomb acido-soluble présent dans les échantillons, qui donne une idée de la quantité éventuellement assimilable par l’organisme. Résultats : La majorité de ces produits cosmétiques traditionnels sont à base de galène ou sulfure de plomb. Conclusion : Outre le fait que ces produits soient non conformes à la législation, leur utilisation peut être corrélée à des plombémies élevées chez les enfants

    Utilisation des khôls traditionnels, une source sous-estimée de saturnisme infantile – Analyse élémentaire de dix-huit khôls traditionnels par ICP-AES et spectrométrie de fluorescence X

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    Objectif : En France, la principale cause de saturnisme chez l’enfant reste la peinture au plomb, interdite d’utilisation depuis 1948. L’intoxication se fait par voie digestive, par assimilation de poussières et d’écailles de peintures contaminées. Lors de diagnostic de saturnisme, les services de santé (ARS, PMI...) réalisent une enquête environnementale pour déterminer les sources potentielles d’intoxications; quinze khôls ont été saisis dans ce contexte, trois ont été achetés par nos soins. Méthode : Nous avons recherché et analysé le plomb total contenu dans dix-huit khôls traditionnels en fluorescence X à dispersion de longueurs d’onde et en ICP-AES. Pour se replacer dans le contexte d’une digestion, nous avons également travaillé sur le plomb acido-soluble présent dans les échantillons, qui donne une idée de la quantité éventuellement assimilable par l’organisme. Résultats : La majorité de ces produits cosmétiques traditionnels sont à base de galène ou sulfure de plomb. Conclusion : Outre le fait que ces produits soient non conformes à la législation, leur utilisation peut être corrélée à des plombémies élevées chez les enfants
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