60 research outputs found

    Danielle Leeman, La phrase complexe. Les subordinations

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    Si la subordination en français a Ă©tĂ© abordĂ©e dans tel ou tel chapitre de manuel ou fait l’objet d’un traitement Ă  part entiĂšre dans des ouvrages de linguistique, aucun manuel n’y est spĂ©cifiquement dĂ©diĂ©. Ce manque vient d’ĂȘtre comblĂ©. En cinq leçons encadrĂ©es par un sommaire et une table des matiĂšres dĂ©taillĂ©e, l’étudiant, qui n’est pas encore rompu au maniement des propriĂ©tĂ©s formelles, distributionnelles et transformationnelles des formes linguistiques et Ă  leur interprĂ©tation, y est con..

    Pascale Hadermann, Ann Van Slijcke, Michel BerrĂ© (Éds), 2003, La syntaxe raisonnĂ©e. MĂ©langes de linguistique gĂ©nĂ©rale et française offerts Ă  Annie Boone Ă  l’occasion de son 60e anniversaire

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    Les ouvrages de syntaxe sont moins au goĂ»t du jour. La Syntaxe raisonnĂ©e vient pallier ce manque. Avec une vingtaine de contributions, ce recueil est d’autant mieux venu que leur qualitĂ© et leur variĂ©tĂ© sont indĂ©niables. VariĂ©tĂ© thĂ©matique qui, malgrĂ© une prĂ©dilection globale pour les pronoms et les dĂ©terminants, transparaĂźt au fil des quatre sous-parties : Ă©nonciation et pluralitĂ© discursive ; dĂ©termination et substitution ; connecteurs, prĂ©positions et syntagmes ; enseignement du français..

    Contribution des trois emplois de Ă  la fin Ă  la structuration du discours : le temporel, l’aspectuel, le « reformulatif »

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    Nous distinguons trois fonctionnements de Ă  la fin dans des suites de phrases coordonnĂ©es ou juxtaposĂ©es, P0 P1, oĂč P1 comporte l’adverbial Ă  la fin. Dans la premiĂšre partie, nous opposons sur la base de propriĂ©tĂ©s (portĂ©e, type de phrase, position dans la phrase), un emploi temporel (Ă  la fin1) un emploi aspectuel (Ă  la fin2) et un emploi pragmatique (Ă  la fin3) exprimant une attitude du locuteur qui intervient pour mettre fin Ă  un Ă©tat de fait. Dans la deuxiĂšme partie, nous montrons comment, malgrĂ© ces diffĂ©rences, les trois emplois servent la structuration du discours. À la fin1 introduit une Ă©numĂ©ration externe (en impliquant un balancement avec au dĂ©but) ; Ă  la fin2 introduit une Ă©numĂ©ration interne, la rĂ©pĂ©tition du procĂšs dans P0 ayant pour rĂ©sultat un autre procĂšs dans P1, ce que traduisent la paraphrase avec finir par et la possibilitĂ© d’introduire une relation de subordination consĂ©cutive entre P0 et P1 ; Ă  la fin3 vise Ă  agir sur l’allocutaire pour qu’il mette un terme Ă  un dire ou un faire (finissons-en) exprimĂ© ou non dans P0.We can distinguish three functions of Ă  la fin in the second parts of coordinated and juxtaposed phrases, P0, P1 in which P1 contains the adverbial Ă  la fin. We first compare three uses of the adverbial on the basis of qualities (scope, type of sentence, position in the sentence): a temporal use (Ă  la fin1), an aspectual use (Ă  la fin2) and a pragmatic use (Ă  la fin3) expressing an attitude on the part of the speaker who intervenes to put an end to a state of affairs. We then show how, in spite of these differences, the three uses contribute to structuring the discourse. À la fin1 introduces an external enumeration (implying opposition to au dĂ©but); Ă  la fin2 introduces an internal enumeration, the repetition of the process in P0 that results in another process in P1 which can be translated by the paraphrase finir par and the possibility of introducing a relation of consecutive subordination between P0 and P1 ; Ă  la fin3 aims to act on the addressee so that he ends the speech or action (finissons-en) expressed or not in P0

    Claude Vincenot, Précis de grammaire logique

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    Un lecteur hĂątif du PrĂ©cis de grammaire logique pourrait estimer qu’un pareil intitulĂ© relĂšve du paradoxe. N’est-il pas paradoxal, en effet, d’avoir en mains un ouvrage ne comptant pas moins de 1208 pages et comportant cinq parties organisĂ©es en un total de quarante et un chapitres, alors qu’on serait en bon droit d’attendre dudit « PrĂ©cis », parallĂšlement Ă  sa prĂ©cision, son caractĂšre succinct ? Le terme « PrĂ©cis » se justifie en premier lieu par la mĂ©thode de description adoptĂ©e pour rĂ©pond..

    Entre statut phrastique et statut textuel : l’exemple des Ă©noncĂ©s situationnels

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    Parmi les Ă©noncĂ©s liĂ©s Ă  une situation, caractĂ©risĂ©s par un figement Ă©nonciatif, certains prĂ©sentent un statut phrastique, d’autres un statut textuel. Les premiers peuvent, par exemple, introduire une modalitĂ© (Tu parles (que non) !). Les seconds servent notamment de cadre de discours : l’énoncĂ© Qu’est-ce qui me / nous dit que P ? peut ainsi reprendre une information prĂ©cĂ©dente en permettant de dĂ©velopper une argumentation qui va couvrir plusieurs phrases. DĂ©limiter la frontiĂšre entre statut phrastique et statut textuel n’est cependant pas toujours trivial. Qu’ils soient dotĂ©s d’un statut phrastique ou textuel, ces Ă©noncĂ©s ont un fort pouvoir argumentatif. Visant des stratĂ©gies diffĂ©rentes, tantĂŽt ils soulignent l’homogĂ©nĂ©itĂ© argumentative (Je ne te le fais pas dire), tantĂŽt ils introduisent une inversion argumentative (Je ne voudrais pas dire
 mais) ou encore, mettant en jeu l’infratexte, ils jouent sur l’implicite : ainsi, dans Je me comprends, le lecteur restitue Tu ne me comprends pas.Among statements related to a situation and subject to a fixed enunciation, some can be mainly considered as (isolated) sentences, while others are mainly fragments of discourse. The first category can, for example, introduce a modality (Tu parles (que non)!), while the second one has a discourse-framing function: Qu’est-ce qui me/nous dit que P? may take up previous information, enabling an argument to be developed over several sentences. Defining the boundary between sentential and textual status is no easy matter. Both types of statement have a strong argumentative power, and can target different strategies: they sometimes highlight argumentative homogeneity (Je ne te le fais pas dire), while sometimes introducing counter-arguments (Je ne voudrais pas dire
 mais); they may also play with implicit messages (infra-text): for example, in Je me comprends, what the reader understands is Tu ne me comprends pas

    Stress Studies in Eucalyptus

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    Perspectives harrissiennes

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    Rares sont les productions qui illustrent mieux que celles de Z.S. Harris la d\ue9finition de la linguistique en tant qu\u2019\ue9tude scientifique du langage. Que sa formalisation ou sa math\ue9matisation de la langue soit suivie avec orthodoxie ou non, ses th\ue9ories inspirent toujours les chercheurs. Ils trouvent chez lui mati\ue8re in\ue9puisable : citons le distributionnalisme avec sa m\ue9thode, la place essentielle d\ue9volue aux r\ue9ductions dans le fonctionnement de la langue et en particulier dans son acquisition. Au total, plusieurs disciplines sont concern\ue9es en dehors de la linguistique proprement dite : les math\ue9matiques, la psychologie avec la th\ue9orie du contr\uf4le perceptuel ou la traduction. Vingt-six chercheurs lui rendent hommage sous une forme ou une autre, Harris inspirant des hypoth\ue8ses f\ue9condes chez les uns, sugg\ue9rant des applications aux autres ou encore permettant des d\ue9veloppements inattendus
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