70 research outputs found

    Le Studio ASA ou « Comment s’approprier un “texte” audiovisuel ? »

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    L'Atelier de segmentation et l'Atelier de description du Studio ASA : Aperçu de quelques procédures et étapes pour la constitution d’un dossier audiovisuel thématique sur les Mille et une nuits Choix des documents   La sélection des documents s’opère parmi le fonds audiovisuel des AAR (Archives Audiovisuelles de la Recherche) dans le domaine des sciences et études littéraires, selon : -         la thématique littéraire choisie ; -         les caractéristiques techniques du document audiovi..

    Dire l'impuissance. <br>: Treizièmes rencontres d'Aubrac. Dire l'interdit dans les contes, nouvelles, poèmes, chansons, films.

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    Fonds audiovisuel du programme "ESCoM-AAR" (Equipe Sémiotique Cognitive et nouveaux Médias - Archives Audiovisuelles de la Recherche. Paris, France, 2000 - 2016).Le livre des simples de ma grand-mère et la psychanalyse s’accordent sur un point : en cas d’impuissance ou d’inappétence sexuelle, il convient de rassurer, de réconforter tant par des bains froids du périnée, des lotions qu’une alimentation forte et de bonnes paroles. Bref : « un mal, des mots » (Lacan). Les contes, les mythes et les rites légèrement dits facétieux ou orgiastiques procèdent tout autrement. La sortie s’opère par le bas. Phallos est déclaré mort et ses funérailles célébrées. Tout y est : du drap-linceul à la sépulture, aux cris et aux pleurs de la « veuve » et de ses compagnes hilares. Alors, seulement, Il peut ressusciter ou, mieux, se relever des morts (autos ègerthè apo tôn nekrôn : Mt. 14, 2). Non, non, non, saint Eloi n’est pas mort… Si le fol espoir de la résurrection des corps s’origine à celui du relèvement des vits… Alors…Intervenant(s) :. Claude GAIGNEBET - professeur émérite de l'Université de Nice, FranceClaude Gaignebet est né à Damas, en Syrie. Ethnologue, Enseignant-chercheur à Paris X-Nanterre et à l’Université de Paris-Sorbonne jusqu’en 1984. Professeur à l’Université de Nice-Sophia Antipolis de 1985 à 2002. Il suit alors les chemins de saint Jacques, de Nice à Fistera. Principales publications : GAIGNEBET, Claude, Rabelais et le jeu de l’oie, Tours, Lume, 2007, 83 p.GAIGNEBET, Claude et TONNEAU, Dominique, 2004, Les triomphes de Carnaval, Gravelines, Musée de Gravelines, 247 p.GAIGNEBET, Claude, A plus hault sens, Paris, Maisonneuve et Larose, 1986, 2 volumes, 473 et 476 p.GAIGNEBET, Claude, et LAJOUX, Jean-Dominique, Art profane et religion populaire au Moyen Age, Paris, P.U.F., 1985, 363 p.GAIGNEBET, Claude, Le folklore obscène des enfants, Paris, Maisonneuve et Larose, 1980, 355 p.GAIGNEBET, Claude et FLORENTIN, Marie-Claude, Carnaval, Paris, Payot, 1974, 170 p. ( réédition en cours chez Maisonneuve et Larose).<br

    De quelques interdits en peau de lapin! <br>: Treizièmes rencontres d'Aubrac. Dire l'interdit dans les contes, nouvelles, poèmes, chansons, films.

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    Fonds audiovisuel du programme "ESCoM-AAR" (Equipe Sémiotique Cognitive et nouveaux Médias - Archives Audiovisuelles de la Recherche. Paris, France, 2000 - 2016).En ce qui concerne le champ culturel, nous vivons encore en grande partie, dans nos représentations, au XIXe siècle. Le mythe de la censure d'état a la vie dure, depuis le procès des Fleurs du Mal. Il a la vie dure, non seulement parce qu'il y a une sorte de fatalité de la guerre de retard, mais parce que certains y ont intérêt. L' artiste contemporain aimerait beaucoup faire l'objet d'interdits. Il tient à scandaliser. D'où la prégnance d'un imaginaire de l'interdit et de la rébellion dans la culture. Ces faux interdits servent à masquer les vrais, ceux qui sont exercés, non plus par l'État, mais par les pouvoirs médiatiques, avec cette perversion supplémentaire que l'interdit ne s'exerce plus au nom de la morale, mais au nom de la liberté.Intervenant(s) :. Pierre JOURDE - Ecrivain, prix de la critique de l'Académie française, Paris, FranceNé en 1955, Pierre Jourde a été professeur de français pendant dix ans, dans divers collèges et lycées (Puyde- Dôme, Pas-de-Calais, Oise, Seine-et-Marne), puis Universitaire, il se consacre aujourd’hui entièrement à l’écriture. Il a commencé par publier divers essais sur la littérature : "Géographies imaginaires" - "Huysmans : À rebours" - "L'Alcool du silence : sur la décadence" - "Visages du double" - "L'Opérette métaphysique d'Alexandre Vialatte" -, "Empailler le toréador : l'incongru dans la littérature française" - "Littérature et authenticité". Il a dans le même temps été très remarqué pour la qualité de sa plume satirique. Faisant preuve d’une conception exigeante de la littérature, il dénonce les tares du système éditorial dans "La Littérature sans estomac" (Prix de la critique de l'Académie française) et “Le crétinisme alpin” puis, avec Eric Naulleau, "Petit Déjeuner chez Tyrannie". Il a également préfacé le volume des "oeuvres" de Marcel Schwob (Belles Lettres, 2002), écrit des textes en collaboration avec des artistes ("Entrée des créatures", dessins de Robert Vigneau, Adana Venci, 2001, "Bouts de monde", illustrations de Barrie Hastings, Le Quai, 1995), des poèmes, des nouvelles. Il a dirigé la revue littéraire "Hesperis" (1999-2002) puis collaboré à divers revues et journaux ("Critique", "NRF", "Marie-Claire", "L'Imbécile de Paris", "La Quinzaine littéraire", "Europe", "Chronic'art", "Autrement", "L'Atelier du roman", "Revue d'esthétique"...). Son premier roman "Carnage des clowns" (1999) annonce une veine qu’il explore avec succès. Suivent "Dans mon chien", "Pays perdu" (Prix Générations, 2003), “Festins secrets” (Prix de la SGDL, Prix Renaudot des Lycéens, Prix Valéry Larbaud, 2005), “L’Heure et l’ombre”, “L’Oeuvre du propriétaire” (2006). En 2008, il livre une épopée cocasse “Le Tibet sans peine” et un roman inclassable, une sorte d’objet littéraire non identifié “La Cantatrice avariée”

    Jean Lacouture - un biographe engagé. <br>: Entretien avec Jean Lacouture réalisé par Muriel Chemouny (ESCoM-AAR, Paris).

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    Fonds audiovisuel du programme "ESCoM-AAR" (Equipe Sémiotique Cognitive et nouveaux Médias - Archives Audiovisuelles de la Recherche. Paris, France, 2000 - 2016).Né en 1921 à Bordeaux, Jean LACOUTURE y fait ses études secondaires chez les jésuites, au lycée Saint-Joseph de Tivoli, et poursuit des études supérieures à Paris où il obtient une licence de droit et de lettres et un diplôme de sciences politiques. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, il devient attaché de presse du Général Leclerc. Il débute sa carrière au journal Combat en 1950 comme rédacteur diplomatique, puis au Monde en 1951... Entre 1953 et 1956, il devient correspondant de France-Soir au Caire. De retour au Monde en 1957, Jean Lacouture devient chef du service outre-mer, puis grand reporter jusqu’en 1975. Il travaille ensuite pour le Nouvel Observateur, puis L'Histoire… Homme de gauche, il soutient tous les mouvements de décolonisation et la gauche au pouvoir en France à partir de 1981. Le journaliste réalise des reportages et des analyses sur le Vietnam, l'Égypte, l'Algérie, le Moyen-Orient, l'Asie du Sud-Est, etc. Parallèlement, il mène les activités de directeur de collection au Seuil de 1961 à 1982 et de professeur à l’IEP - Institut d'études politiques - de Paris entre 1969 et 1972. Jean Lacouture aborde dans cet entretien son activité de biographe : se focaliser sur son personnage en mettant en arrière-plan le contexte historique, tout en appliquant son credo, « l’empathie ». Des personnalités charismatiques - dont certaines controversées - se dessineront sous sa plume : Hô Chi Minh, Nasser, Blum, de Gaulle, Mauriac, Mendès France, Mitterrand, Montesquieu, Montaigne, Malraux, Germaine Tillion, Champollion, Jacques Rivière

    Ressorts absurdes au cinéma. <br>: Quatorzièmes rencontres d'Aubrac. Voyage en absurdie.

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    Fonds audiovisuel du programme "ESCoM-AAR" (Equipe Sémiotique Cognitive et nouveaux Médias - Archives Audiovisuelles de la Recherche. Paris, France, 2000 - 2016).Au cinéma, c'est avant tout dans la forme que les ressorts de l'absurde sont spécifiques ; les moyens techniques offrant depuis les origines du cinématographe une extraordinaire latitude de représentation : de Méliès à Hellzapoppin, des dessins animés de Tex Avery aux Monty Python... Intervenant(s) : Bernard JANNIN - Cinéaste et écrivain, Paris, FranceBernard JANNIN est réalisateur auteur de films, il vient de publier un premier roman. Documentaires de télévision : La qualité de la ville ; La Renaissance : L’Imprimerie, le livre ; Quand la République s’invente une fête ; Histoire de la Révolution française : L’Ancien Régime, Les thermidoriens ; Un siècle d’écrivains : Maurice Genevoix, Alexandre Vialatte ; Une Histoire de la mode ; etc. Courts et longs métrages : Un pas, quatre jambes ; Chrysanthème ou la fleur de l’âge ; Un rendez-vous manqué ; Foire du Trône ! ; Albert ; Du rêve à l’affiche ; Le turco de Chanteau ; etc. Littérature : Une vraie boucherie (roman ; Editions Champ Vallon), sortie août 2008 À paraître : Rocheplane après la pluie (récits) ; Le saut du loup (récit) Présentation des Quatorzième rencontres d'Aubrac: Chaque été, depuis 1994, l’Aveyron s’anime d’une couleur particulière, avec le festival littéraire des Rencontres d’Aubrac. Vrai festival littéraire, ces rencontres de trois jours sont devenues un rendez-vous incontournable pour un public de lecteurs enthousiastes - amateurs, érudits et professionnels mêlés. SAISON DE LA TURQUIE EN FRANCE « Du 1 juillet au 31 mars 2010, la Turquie sera l’invitée de la France avec la saison de la Turquie en France. Plus de 400 événements culturels, économiques et intellectuels permettront de découvrir l’effervescence, la jeunesse et la modernité de ce pays, trop méconnu en France.Préparée en étroite collaboration par la Fondation d’Istanbul pour la Culture et les Arts (IKSV) et Culturesfrance, sous l’égide des Ministères des Affaires Étrangères et des Ministères de la Culture des deux pays, la Saison de la Turquie en France aura également à cœur de témoigner auprès du public, des liens historiques et vivants unissant la France et la Turquie, marqués par une amitié renouvelée au XVIe siècle . » (extrait du communiqué de presse). En proposant de convier le public des Rencontres d’Aubrac à découvrir divers aspects de la littérature turque à l’occasion d’un «voyage en absurdie» prétexte à faire dialoguer les cultures enclines à jouer avec les crises, les paradoxes de l’existence, nos journées littéraires ont été retenues comme un des événements de cette Saison de la Turquie en France. <br

    En dire plus ou en dire moins : traduire les Mille et une nuits. <br>: Treizièmes rencontres d'Aubrac. Dire l'interdit dans les contes, nouvelles, poèmes, chansons, films.

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    Fonds audiovisuel du programme "ESCoM-AAR" (Equipe Sémiotique Cognitive et nouveaux Médias - Archives Audiovisuelles de la Recherche. Paris, France, 2000 - 2016).Les Mille et une nuits cumulent plusieurs caractéristiques qui en ont fait à la fois un texte pour dire ce que l’on n’ose pas ou que l’on ne peut pas dire ailleurs et pour taire, puis dépasser, les différences culturelles ou normatives entre les époques ou les sociétés. Les Nuits représentent en effet un texte « libre de droits », à cheval sur plusieurs continents, sans temps précis, ni lieu précis, ni auteur. Un texte où affleure, avant tout, de manière presque absolue, les plaisirs des lectures multiples et continues, et le bonheur de contenter son possesseur du moment, son dernier lecteur. Par conséquent, il n’est pas étonnant que les traducteurs lui aient fait souvent subir un traitement subjectif et égalisateur, selon leur propre engagement éthique et esthétique, les uns, comme Antoine Galland, prônant la sagesse, préférant l’allusion ou le silence aux discordances, les autres, comme Joseph Charles Mardrus, accentuant partout le moindre bruit, le moindre signe de sédition, créant du coup d’artificielles vieilles révoltes pour mieux affirmer les nouvelles

    Fiction et mémoire interdite : le cas de Gao Xinjian, prix Nobel de littérature. <br>: Treizièmes rencontres d'Aubrac. Dire l'interdit dans les contes, nouvelles, poèmes, chansons, films.

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    Fonds audiovisuel du programme "ESCoM-AAR" (Equipe Sémiotique Cognitive et nouveaux Médias - Archives Audiovisuelles de la Recherche. Paris, France, 2000 - 2016).Chaque été, depuis 1994, l’Aveyron s’anime d’une couleur particulière, avec le festival littéraire des Rencontres d’Aubrac. Vrai festival littéraire, ces rencontres de trois jours sont devenues un rendez-vous incontournable pour un public de lecteurs enthousiastes – amateurs, érudits et professionnels mêlés. Le thème retenu pour 2008, « DIRE l’INTERDIT dans les contes, nouvelles, poèmes, chansons, films », est l'occasion de saisir la question cruciale de la négation de la liberté d’expression par des exemples pris sous toutes les latitudes. Partout et de tout temps, il a existé des contes, des nouvelles, des poèmes, des chansons que l'on pouvait dire à qui on le voulait, de la façon que l'on souhaitait, sur tous les sujets possibles, sans tabous, interdits, censures, condamnations, expurgations, corrections, coupures, etc. br>En revanche, partout et de tous temps, il a existé des contes, des nouvelles, des poèmes, des chansons que l'on ne pouvait pas dire à qui on le voulait, de la façon que l'on souhaitait, sur quelque sujet que ce fût. Il y a, en conséquence, ce qui se dit et ce qui ne se dit pas. Ce qui, donc, peut donner matière à un conte, une nouvelle, un poème, une chanson et ce qui, en aucun cas, ici et maintenant, ne le pourrait. Le but de ces Rencontres est donc de s'interroger sur ce que l'on ne dit pas, qu'il est vain de tenter de dire (pourquoi?), que l'on n'attend pas, que l'on n'"entend" pas, que l'on ne veut pas entendre, que l'on ne peut pas entendre comme sur les instances de décisions, reconnues ou tacites qui autorisent ou briment la libre expression. Toute l’approche d’ensemble se ramène à une réflexion sur la notion de sens : - un conte, une nouvelle, un poème, une chanson, un film a-t-il un sens ? lequel ? - quelle est la valeur de l'histoire qu'il véhicule ? - y- a-t-il des textes qui ne seront jamais, que l'on sache, "interdits" ? Les stratégies mises en œuvre par les auteurs pour contourner les différents types d’interdits, quels que soient l’époque et le contexte culturel, doivent particulièrement retenir l’attention. Pour en savoir plus sur les Rencontres d'Aubrac, n'hésitez pas à visiter le site: http://www.rencontres-aubrac.com/ Un grand merci à Didier Landès et Jean-Louis Dumas, techniciens son et lumière des rencontres d'Aubrac

    En dire plus ou en dire moins : traduire les Mille et une nuits. <br>: Treizièmes rencontres d'Aubrac. Dire l'interdit dans les contes, nouvelles, poèmes, chansons, films.

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    Fonds audiovisuel du programme "ESCoM-AAR" (Equipe Sémiotique Cognitive et nouveaux Médias - Archives Audiovisuelles de la Recherche. Paris, France, 2000 - 2016).Les Mille et une nuits cumulent plusieurs caractéristiques qui en ont fait à la fois un texte pour dire ce que l’on n’ose pas ou que l’on ne peut pas dire ailleurs et pour taire, puis dépasser, les différences culturelles ou normatives entre les époques ou les sociétés. Les Nuits représentent en effet un texte « libre de droits », à cheval sur plusieurs continents, sans temps précis, ni lieu précis, ni auteur. Un texte où affleure, avant tout, de manière presque absolue, les plaisirs des lectures multiples et continues, et le bonheur de contenter son possesseur du moment, son dernier lecteur. Par conséquent, il n’est pas étonnant que les traducteurs lui aient fait souvent subir un traitement subjectif et égalisateur, selon leur propre engagement éthique et esthétique, les uns, comme Antoine Galland, prônant la sagesse, préférant l’allusion ou le silence aux discordances, les autres, comme Joseph Charles Mardrus, accentuant partout le moindre bruit, le moindre signe de sédition, créant du coup d’artificielles vieilles révoltes pour mieux affirmer les nouvelles

    Propos interdits, propos rebelles, défis à l'inquisition? <br>: Treizièmes rencontres d'Aubrac. Dire l'interdit dans les contes, nouvelles, poèmes, chansons, films.

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    Fonds audiovisuel du programme "ESCoM-AAR" (Equipe Sémiotique Cognitive et nouveaux Médias - Archives Audiovisuelles de la Recherche. Paris, France, 2000 - 2016).Quels sont les interdits de l'Inquisition espagnole ? On pourrait presque prétendre qu'elle ne se préoccupait guère du faire, bien davantage du dire. Bien sûr, certains actes témoignent d'une dissidence à l'égard des dogmes. Mais le coupable peut manifester ses regrets, confesser ses erreurs. On voit bien l'Inquisition absoudre les renégats repentants. Les véritables défis à l'Inquisition tiennent dans les mots, le discours, tel le blasphème assumé, plus encore la proposition erronée ou hérétique, surtout lorsqu'elle est publique (prédication par exemple), ou la proposition "déshonnête" qui peut mettre en cause les sacrements.Intervenant(s) :Bartolomé BENNASSAR - Université deToulouse-Le Mirail, France - Professeur émérite d'histoire contemporaine, spécialiste de l'histoire de l'Espagne moderne (XVIe-XVIIe siècles) Ecrivain, professeur et historien Bartolomé Bennassar est un des grands spécialistes de l'Histoire de l'Espagne moderne (XVIème et XVIIème siècles) et contemporaine. Il a développé toute sa carrière universitaire à Toulouse (Le Mirail). L' Inquisition espagnole, L’Histoire des Espagnols sa biographie de Franco comptent parmi ses ouvrages les plus consultés. Il a également publié ses études sur l'Amérique latine, dont 'Histoire du Brésil, Toutes les Colombies et Hernan Cortes. Sa démarche d'historien lui fait prendre en compte à la fois les personnalités politiques capitales et les faits sociaux relatifs aux individus anonymes touchés par la violence et la misère de ces temps de conquête. Bartolomé Bennassar s'essaye à l'écriture avec succès, et son roman 'Le dernier saut' est adapté au cinéma en 1970. Proche de la nature sauvage, des Pyrénées au Mont Aigoual en passant par l’Aubrac, il vient de publier Les Rivières de ma vie, souvenirs d’un pêcheur de truites. Ouvrages en relation avec le theme : Bartolomé BENNASSAR et collaborateurs, L'Inquisition espagnole, XV°-XIX° siècles (Hachette) Bartolomé et Lucile BENNASSAR, Les Chrétiens d'Allah. L'histoire extraordinaire des renégats (Perrin et col. de poche Tempus)<br

    Lecture d'extraits de "Cruelle Zélande" de Jacques Serguine. <br>: Treizièmes rencontres d'Aubrac. Dire l'interdit dans les contes, nouvelles, poèmes, chansons, films.

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    Fonds audiovisuel du programme "ESCoM-AAR" (Equipe Sémiotique Cognitive et nouveaux Médias - Archives Audiovisuelles de la Recherche. Paris, France, 2000 - 2016).Chaque été, depuis 1994, l’Aveyron s’anime d’une couleur particulière, avec le festival littéraire des Rencontres d’Aubrac. Vrai festival littéraire, ces rencontres de trois jours sont devenues un rendez-vous incontournable pour un public de lecteurs enthousiastes – amateurs, érudits et professionnels mêlés. Le thème retenu pour 2008, « DIRE l’INTERDIT dans les contes, nouvelles, poèmes, chansons, films », est l'occasion de saisir la question cruciale de la négation de la liberté d’expression par des exemples pris sous toutes les latitudes. Partout et de tout temps, il a existé des contes, des nouvelles, des poèmes, des chansons que l'on pouvait dire à qui on le voulait, de la façon que l'on souhaitait, sur tous les sujets possibles, sans tabous, interdits, censures, condamnations, expurgations, corrections, coupures, etc. En revanche, partout et de tous temps, il a existé des contes, des nouvelles, des poèmes, des chansons que l'on ne pouvait pas dire à qui on le voulait, de la façon que l'on souhaitait, sur quelque sujet que ce fût. Il y a, en conséquence, ce qui se dit et ce qui ne se dit pas. Ce qui, donc, peut donner matière à un conte, une nouvelle, un poème, une chanson et ce qui, en aucun cas, ici et maintenant, ne le pourrait. Le but de ces Rencontres est donc de s'interroger sur ce que l'on ne dit pas, qu'il est vain de tenter de dire (pourquoi?), que l'on n'attend pas, que l'on n'"entend" pas, que l'on ne veut pas entendre, que l'on ne peut pas entendre comme sur les instances de décisions, reconnues ou tacites qui autorisent ou briment la libre expression. Toute l’approche d’ensemble se ramène à une réflexion sur la notion de sens : - un conte, une nouvelle, un poème, une chanson, un film a-t-il un sens ? lequel ? - quelle est la valeur de l'histoire qu'il véhicule ? - y- a-t-il des textes qui ne seront jamais, que l'on sache, "interdits" ? Les stratégies mises en œuvre par les auteurs pour contourner les différents types d’interdits, quels que soient l’époque et le contexte culturel, doivent particulièrement retenir l’attention. <br
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