290 research outputs found

    Price volatility, market regulation and risk management: challenges for the future of the CAP

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    This article provides an analysis of the European Commission’s proposals (18 Novembre 2010) regarding the next CAP reform. It proposes a reflection centered on the volatility of agricultural prices, the market regulation mechanisms and the risk management tools (the important question of direct payment to farmers is not included here). The first section deals with the factors underlying the volatility of agricultural prices, the effects of these factors on an international scale and ways of better managing volatility through enhanced international coordination of policies associated with agriculture. The second concerns the European tools that could be mobilised to accompany and support the envisaged strategies on a more global scale. Arguments are then developed around the following topics: customs duties, export refunds, safety nets, futures markets, fiscal policies and income stabilisation tools.CAP, agricultural market, price volatility, risk, regulation instruments

    Le découplage et les droits à paiement unique dans les exploitations laitières et bovins-viande en France

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    La réforme de la Politique agricole commune (PAC), décidée par le Conseil européen en juin 2003, modifie le mode d’intervention des pouvoirs publics au sein de l’agriculture européenne. En France, la mise en oeuvre d’un paiement unique découplé en substitution d’une partie des paiements compensatoires alloués historiquement sur la base des facteurs de production constitue une rupture importante, notamment dans le secteur bovin (lait et viande bovine). L’objectif de cet article est de mesurer les conséquences de cette réforme de la PAC sur l’évolution, à l’horizon de 2007, des aides directes et du paiement unique dans différentes catégories d’exploitations laitières et bovins-viande françaises. La simulation, qui est conduite sur la base des données individuelles du Réseau d'information comptable agricole (RICA) de l’exercice 2003, prend en compte des hypothèses de gains de productivité et traite de deux options de découplage : partiel (au sens des modalités retenues en France) et total (comme la réglementation communautaire le permet). Sur la base de la situation projetée, une discussion est ensuite engagée sur les possibilités offertes aux États membres d’une éventuelle redistribution des soutiens directs. Ce travail permet de souligner les principaux points suivants : le revenu de la très grande majorité des exploitations bovines deviendra, au terme de la réforme, fortement dépendant des soutiens directs ; le dispositif de modulation concernera plus de 95% des exploitations bovines ; le montant du paiement unique (rapporté à l'exploitation, à l’hectare ou aux résultats économiques) variera fortement selon la taille de l’exploitation, son système productif historique et son niveau d’intensification ; le principe de la régionalisation du paiement unique (articles n° 58 et 59 du règlement n° 1782) conduit, dans une région administrative donnée, à un transfert de soutiens directs des unités les plus intensives vers les unités les plus extensives, mais ne permet pas d’opérer, comme c’est le cas de l’article n° 69, une redistribution de fonds entre régions.CAP reform, decoupling, direct subsidies, farm, FADN

    Decoupling and prices: determinant of dairy farmers’ choices? A model to analyse impacts of the 2003 CAP reform

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    The reform of European Common Agricultural Policy (CAP) in 2003 has resulted in substantial changes to the attribution of subsidies to dairy farmers. Moreover, dairy farmers are in also facing an unprecedented situation on the markets with the soaring prices of agricultural raw materials: they sell their products at a higher price (milk, meat and cereals), but must also cope with the increasing prices of concentrates. In this paper1, we discuss cross effects, on the productive strategy of French dairy farms, of the Luxemburg Agreement and the prices variations. A model based on mathematical programming has been privileged to determine how dairy farmers might re-evaluate their systems to identify optimal production plan. While respecting the principle of agent rationality (maximization of profit), the model incorporates the economic risk related to the volatility of the inputs and outputs prices. Thus the model maximises the expected utility of the income while taking into account a set of constraints: regulatory, structural, zootechnical, agronomic and environmental. The model is applied to four types of dairy farms to cope with the diversity of production systems in the west of France (“grazier” type, “semi intensive” type, “milk + cereals” type and “milk + young bulls” type). The model is used to produce quantitative estimations and support reflection through the simulation of the setting up of the Single payment scheme. The sensitivity of the results is discussed by taking into account several options of prices for cereals and livestock products. These may have a strong influence on the structure of the diet and, therefore, on the level of intensification of the forage area. The results show that the implementation of the CAP reform encourages farmers to substitute a part of corn silage by grass in the diet. However, the rising price of agricultural production encourages, on the contrary, farmers to intensify their system in order to free up land for growing cereals. We also observe that a decrease of the young bulls fattening activity to develop cereal crops is also economically profitable.dairy farm, single payment, price variation, Agricultural and Food Policy, Livestock Production/Industries,

    La révision à mi-parcours de la PAC (juin 2003) et les exploitations laitières françaises

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    La révision à mi-parcours de la PAC marque une rupture importante dans le mode d'intervention des pouvoirs publics au sein du secteur laitier. Si la baisse des prix d'intervention du beurre et de la poudre de lait écrémé se répercute avec une forte intensité sur le prix du lait payé aux producteurs, de nombreuses exploitations laitières françaises, spécialisées et faiblement efficaces, seront économiquement fragilisées. A l'horizon 2008, les paiements directs joueront un rôle déterminant dans la formation du revenu des producteurs de lait. Concernées par le dispositif de la modulation dans une forte proportion, mais pour un niveau de prélèvement faible, les différentes catégories d'exploitations laitières seront, en revanche, très sensibles aux conditions d'application du découplage (découplage partiel ou total, références individuelles historiques ou régionalisation).

    Le bilan de santé de la PAC, le découplage et l’élevage en zones difficiles

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    Le 20 novembre 2008, le Conseil européen des ministres de l’agriculture a adopté, dans le cadre du bilan de santé de la PAC, plusieurs modifications des règles de mise en oeuvre de cette politique. Cet article discute, sous la forme de questions - réponses, de quelques implications de ces évolutions, plus spécifiquement celles relatives au découplage accru des mesures de soutien des revenus agricoles pour les exploitations françaises localisées dans les zones difficiles et orientées vers les productions d’herbivores (bovins lait, bovins viande et ovins-caprins). Si le maintien d’un couplage de la prime au maintien du troupeau de vaches allaitantes et de la prime à la brebis est souvent considéré, en France, comme un acquis plutôt positif à court terme, il convient néanmoins de réfléchir à des instruments alternatifs d’intervention qui pourraient être privilégiés, demain, pour favoriser les activités d’élevage dans les zones difficiles au double titre environnemental et territorial. Cette  réflexion est d’autant plus nécessaire que la PAC est fortement concernée par les perspectives budgétaires de l’Union européenne pour l’après-2013 et que la question de la légitimité des soutiens publics agricoles est toujours en débat

    L’agriculture biologique et les produits animaux bio en France : après l’essor, le choc de l’inflation

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    Basé sur une valorisation de données statistiques issues de différentes organisations compétentes, cet article discute, dans un premier temps, de l’évolution des ventes de produits alimentaires issus de l’agriculture biologique et du poids que celles-ci représentent dans le marché alimentaire global. En représentant 6,3 % du marché alimentaire français en 2021 contre 3,2 % en 2015, les produits bio ont bénéficié d’une forte croissance au cours des années récentes. Depuis 2021, cependant, le marché fait face à de nombreuses difficultés, en raison principalement de l’inflation qui amène les consommateurs à faire de nouveaux arbitrages dans leurs actes d’achat. Dans un second temps, cet article se focalise sur les produits animaux bio français, lesquels représentent un peu moins du quart des achats alimentaires bio en 2021. Les produits animaux bio sont commercialisés pour une grande part par le canal de la grande distribution et sont peu concernés par les échanges extérieurs. Ainsi contrairement à d’autres filières bio (dont les fruits et légumes), la consommation intérieure demeure quasi exclusivement assurée par des produits issus du marché national. Si la consommation de produits animaux bio s’est développée, du moins jusqu’à une période très récente (2021), une forte concurrence existe cependant avec les autres signes et mentions de qualité (Label Rouge, AOP, IGP…). En France, la part du bio dans la production agricole totale (exprimée en tonnage) augmente, mais elle varie selon les filières. Les œufs occupent le premier rang sur ce critère (15,4 % de la production nationale), devant les produits laitiers (5,2 % de la collecte de lait de vache) et, plus loin derrière, les viandes, notamment celles de porc et de volailles (entre 1 et 2 % des abattages)

    Les soutiens directs et le découplage dans les exploitations agricoles de montagne

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    Cet article présente, dans un premier temps, une analyse de l’évolution des soutiens directs attribués aux exploitations agricoles françaises localisées en montagne, suite aux réformes successives de la Politique agricole commune (PAC) et aux modifications apportées aux règlements relatifs au développement rural. Grâce à une simulation des effets de la réforme de la PAC de juin 2003, conduite à l’horizon de 2007 à partir des données individuelles du Réseau d’information comptable agricole (RICA), il s’attache ensuite à évaluer le montant futur du droit à paiement unique (avec un découplage partiel et un découplage total). Cette approche distingue six massifs montagneux (Alpes du Nord, Alpes du Sud, Jura, Massif-Central, Pyrénées et Vosges) et cinq types d’exploitations (bovins-lait, bovins-viande, ovins-caprins, grandes cultures et autres). Sur la base d’enquêtes directes réalisées auprès d’une dizaine d’agriculteurs de la région des Alpes du Nord et de traitements appliqués au RICA, une discussion est enfin conduite sur les implications potentielles du découplage quant aux réorientations productives dans les exploitations de montagne.Following the Common agricultural policy (CAP) reforms and the modifications applied to the rural development regulations, this article presents, in a first part, an analysis of the evolution of direct supports granted to French farms located in mountain areas. In a second part, a simulation of the CAP reform (June 2003) is achieved according to the individual data of the Farm Accountancy Data Network (FADN). This simulation estimates the future amount of the single payment (with a partial decoupling and a total decoupling) and distinguishes several mountain areas (Northern Alps, Southern Alps, Jura, Massif-Central, Pyrenees and Vosges) and five production types (bovine-milk, bovine-meat, sheep-caprine, field crops and others). Finally, a discussion on the potential implications of decoupling for productive systems in mountain is led on the basis of a direct enquiry among farmers (in the Northern Alps) and treatments applied to the FADN

    Les engrais minéraux dans les exploitations agricoles françaises et européennes

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    L’augmentation spectaculaire du prix des engrais au cours des dernières années suscite de nombreux débats relatifs à la fragilité de l’Union européenne quant à l’origine de ses approvisionnements et aux stratégies à déployer dans les systèmes techniques pour devenir progressivement moins tributaire de cet intrant. Dans ce cadre, cette contribution cherche à évaluer le niveau de dépendance des exploitations agricoles européennes et françaises aux engrais, tout en soulignant l’existence de contrastes importants entre types de production et régions

    Introduction

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    Les trajectoires de développement et de modernisation des exploitations agricoles européennes ont été, au cours des dernières décennies, largement soutenues par une Politique agricole commune (Pac) volontariste reposant sur trois grands principes : l’unicité des marchés, la préférence communautaire et la solidarité financière. L’augmentation importante de la productivité physique du travail et la hausse des rendements, qui ont été favorisées par le progrès des techniques agricoles, l’essor de..
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