6 research outputs found

    L’Antiquité dans quelques bibliothèques d’architectes français du xviiie siècle

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    L’antiquité – sa littérature et ses monuments – constitue une source d’inspiration essentielle pour les architectes de la seconde moitié du xviiie siècle ; les édifices qu’ils nous ont laissés en témoignent. Comment ces artistes ontî-ils pu prendre connaissance de cet héritage antique ? De quelle Antiquité ont-ils nourri leur art ? Pour répondre à ces questions, nous nous sommes intéressée aux catalogues de vente des bibliothèques de cinq architectes français de la même génération : Pierre Vi..

    A propos des femmes et des métiers du livre dans le Paris de la Renaissance

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    L’ouvrage de Roméo Arbour, Les femmes et les métiers du livre (1600-1650), souligne que « l’action des femmes de l’Ancien Régime dans la production et la diffusion des livres est un lieu de recherche pour ainsi dire inexploré ». Notre propos est d’apporter quelques éléments permettant de mieux connaître la condition des femmes dans les métiers du livre à Paris au XVIe siècle. Dans le cadre du colloque international d’études humanistes de Tours de 1985, Sylvie Postel avait présenté, sur ce thè..

    Enquête à travers les catalogues de vente de bibliothèques d’architectes du XVIIIe siècle

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    L’étude des bibliothèques rassemblées par les architectes permet de connaître leurs méthodes de travail, leur bagage intellectuel, leurs goûts et leurs curiosités. Les sources autorisant une telle approche sont les exemplaires aujourd’hui conservés qui peuvent porter ex-libris et annotations, les inventaires après décès et les catalogues de vente des livres. Comment retrouver, critiquer et utiliser ces listes de livres établies en vue d’une dispersion commerciale et dans quelle mesure sont-el..

    Des femmes et des livres

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    Au centre de la journée d'étude « Des femmes et des livres » se trouve la question de l'appropriation des livres par les femmes. Les analyses de nature sociologique, qualifiant les livres en tant que productions culturelles à partir de l'identité non seulement sociale mais « générique » de leur public, y croisent les études visant à cerner la signification des livres à partir de leur fonctionnement linguistique et littéraire. Les études de cas alternées avec les approches synthétiques soumettent à des éclairages divers, sur une période de quelque trois siècles, les domaines de la France, de l'Espagne et de la Nouvelle-Espagne, et l'ensemble de la chaîne de production littéraire, de l'auteur et de l'imprimeur-libraire jusqu'à la bibliothèque, au lecteur et à la lectrice

    D’une Antiquité l’autre

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    La littérature antique classique dans les bibliothèques : tel est l’intérêt partagé qui réunit dans cet ouvrage littéraires, historiens du livre et chercheurs d’horizons divers pour confronter leurs regards et leurs méthodes. Avec l’Antiquité classique, c’est une tradition qui est donnée à examiner une tradition fondatrice des études littéraires, mais surtout d’un système d’éducation et de pensée, qui à certains moments se confond avec la culture elle-même : l’intense renouvellement qu’elle permet, et son lent et progressif affaiblissement à la fin de l’Âge classique méritaient d’être pris dans le temps long, du xve au xixe siècle. À partir des bibliothèques et de leur histoire se dessine une histoire du « goût antique », celui des estampes comme celui d’une littérature dont les auteurs canoniques évoluent au fil du temps. On y entend les échos d’une histoire intellectuelle, celle des méthodes de classement et de stratification des savoirs, celle qui définit la place de l’Antiquité – et de la littérature – dans l’enseignement. On y lit également une histoire du dialogue qui s’est noué de tout temps, et plus particulièrement à la Renaissance, entre les anciens et les modernes. Histoire culturelle encore, qui renvoie à la formation de l’honnête homme comme à celle de l’homme de l’art, et illustre la force des canons bibliophiliques ou des modes et impératifs sociaux au moins autant que les goûts individuels

    Le livre d'architecture, XVe-XXe siècle

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    Il est ici question d’architecture, non pas en tant que construit, mais en tant qu’image, et tout particulièrement en tant que production imprimée de la fin du XVe siècle à nos jours. Le livre d’architecture apparaît dès les commencements de l’imprimerie, peut-être avec le Geometria Deutsch de Matthäus Roritzer publié à Ratisbonne en 1487-1488. Malgré son ancienneté, il n’a pas suffisamment attiré l’attention des historiens du livre. On connaît le British architectural Books and writers (1556-1785) paru à Cambridge en 1990 à l’initiative de Eileen Harris, qui catalogue la production imprimée en Grande-Bretagne ainsi que leurs éditeurs et, plus ciblé, l’ouvrage collectif paru en 1988 sur les Traités d’architecture de la Renaissance sous la direction de Jean Guillaume. De leur côté, les historiens de l’architecture se sont plus particulièrement intéressés à l’étude des modes de représentation (L’Architecture en représentation, ministère de la culture, 1985). Le présent volume considère le livre d’architecture sous l’angle de l’histoire de l’édition généraliste et spécialisée (conception, production, commercialisation), comme vecteur de la pensée architecturale (par élaboration conjointe de l’image et du texte), comme œuvre d’art (livres conçus par les architectes) et de collection. Il fait enfin le point sur trois grandes bibliothèques d’architecture du XIXe siècle
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