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    Réserves et formes du phospore de sols ferrallitiques sous végétation naturelle de cerrados et sous pâturages (Brésil) : stabilité du phosphore organique

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    Depuis 30 ans, la région des Cerrados, savanes sub-tropicales du Brésil central, a connu un large développement agricole. Elle contribue aujourd'hui activement à la production nationale de grains et de bovins. L'agriculture intensive repose essentiellement sur des sols ferrallitiques acides, profonds, très altérés, argileux ou sableux, à capacité d'échange cationique faible. La carence en phosphore est l'un des principaux obstacles à la productivité de ces milieux. Le statut du phosphore de latosols sous végétation naturelle et sous pâturages (#Brachiaria brizantha$) a été caractérisé en détail par un ensemble d'analyses et d'expériences complémentaires. Des expérimentations utilisant isothermes d'adsorption ou outil isotopique 32P ont permis de montrer le pouvoir d'adsorption élevé de ces sols vis à vis des ions phosphates. Le premier mètre de sol contient 47 à 62% du phosphore total (Pt) et 57 à 71% du phosphore organique (Po) de la couche de sol 0-210 cm. Dans les horizons superficiels, les teneurs en phosphore total s'échelonnent de 269 à 456 microg Pt/g sol, ce qui correspond à une réserve comprise entre 195 et 360 kg Pt/ha. Entre 23 et 75% du phosphore total de ces horizons est sous forme organique. L'extractibilité du phosphore des horizons superficiels a été caractérisée par un fractionnement chimique. Cette méthode permet de quantifier des compartiments de phosphore potentiellement échangeables et assimilables à court terme par les plantes. Elle extrait de 50 à 72% du Po des échantillons de la strate 0-10 cm. Les variables "phosphore organique extractible", "fer extractible par les mêmes agents" et "matière organique" apparaissent liées. Le phosphore, extractible par la soude et caractérisé en 31P-RMN, se compose essentiellement de phosphore organique (esters de phosphates)... (D'après résumé d'auteur

    Processus écologiques dans les systèmes cultivés à bas intrants des pays du sud : la nécessité d'une approche intégrée

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    L'optimisation de la production agricole a longtemps été le seul but de la recherche agricole, notamment dans les pays du sud où la demande en aliments et en matières premières augmente rapidement et où les sols souvent dégradés fournissent peu d'éléments nutritifs. La nécessité d'un changement de paradigme est maintenant pleinement acquise. L'objectif premier reste l'augmentation des rendements mais cette intensification doit reposer sur de nouvelles bases plus économes en intrants et moins nocives pour l'environnement, et elle doit répondre aux contraintes locales (climat, sociétés). La notion d'intensification écologique repose sur les fonctionnalités de l'agroécosystème, le renforcement des interactions biologiques au sein de l'agrosystème et la biodiversité fonctionnelle. Mes recherches portent sur le rôle des interactions biologiques dans les cycles biogéochimiques des sols. Mes premiers travaux ont concerné le phosphore (P), élément nutritif essentiel à la croissance des plantes, mais dont la faible disponibilité dans les sols tropicaux limite la productivité des systèmes cultivés. Mes activités plus récentes se sont focalisées sur le carbone et l'azote, avec un focus sur les sorties gazeuses (N2O). Elles ont été développées dans le cadre d'un partenariat avec les institutions de Recherche locales, d'abord à Madagascar puis au Sénégal. Mes modèles d'étude privilégiés ont été l'agriculture de conservation (semis direct sous couverture végétale, SCV) à Madagascar et l'agroforesterie (association culturale d'arbustes sahéliens et de céréales) en Afrique de l'Ouest. Mon ambition est d'identifier, dans les systèmes cultivés à bas intrants des Sociétés du Sud, les processus écologiques susceptibles d'être optimisés afin de capturer les synergies potentielles ou d'offrir les meilleurs compromis possibles entre maintien de la productivité agricole, atténuation des gaz à effet de serre, et moindre vulnérabilité face aux changements climatiques

    Introduction

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    Avec une surface de 30,4 millions de km2, le continent africain est le troisième continent le plus vaste de la planète. Il possède 13 % des terres arables du monde, pour une population d’1,3 milliard d’habitants, soit 12 % de la population mondiale. L’évolution de cette population ne cesse d’interroger les démographes, ne serait-ce que pour l’enjeu de sécurité alimentaire. Les sols sont une ressource vitale pour répondre à cette nécessité d’intensifier la production agricole. Ils sont aussi e..

    Conclusion

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    Le carbone est, avec l’eau, l’une des clés du maintien de la fertilité des sols africains. Il est le principal composant de la matière organique. Ainsi, gérer le carbone des sols revient à gérer les taux de matière organique des sols. La vulnérabilité des activités agricoles au changement climatique, les impératifs de sécurité alimentaire et le rôle central de la matière organique dans le maintien de la fertilité des sols font que le secteur « agriculture, foresterie et autres utilisations de..
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