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An argument for physician-assisted suicide and against euthanasia
The article opens with the hypothesis that the default position that should guide healthcare providers when treating patients at the end-of-life is that patients opt for life. In the absence of an explicit request to die, we may assume that patients wish to continue living. Thus, the role of the medical profession is to provide patients with the best possible conditions for continued living. The article makes a case for physician-assisted suicide legislation. It examines the 'quality-of-life' argument, and the issue of the patient's autonomy and competence. It is argued that (1) quality-of-life is a subjective concept. Only the patient can conclude for herself that her quality-of-life is so low to warrant ending it, and that (2) only competent patients may request ending their lives. Patients' lives should not be actively terminated by the medical team without the explicit consent of patients. The article then probes the role of physicians at the end-of-life, arguing that medicine should strive to cater to the wishes of all patients, not only the majority of them. Physicians should not turn their backs to justified requests by their patients. Physicians are best equipped to come to the help of patients at all stages of their illness, including their end-of-life. At the same time, in ending life, the final control mechanism should be with the patient. Thus, physician-assisted suicide is preferred to euthanasia in order to lower the possibility of abuse and of ending the lives of patients without their consent and against their wishes. As matters of life and death are grave, they should be taken with utmost seriousness, requiring the instalment of ample checks against abuse and facilitating mechanisms designed to serve the patient's best interests. The article concludes with 19 careful and detailed guidelines for physician-assisted suicide. These are necessary measures designed to ensure that the best interests of the patients are served as they wished.RésuméL’article commence par l’hypothèse que la position par défaut qui doit guider les fournisseurs de soins de santé lors du traitement de patients à la fin de la vie est que les patients optent pour la vie. En l’absence d’une demande explicite de mourir, nous pouvons supposer que les patients souhaitent continuer à vivre. Ainsi, le rôle de la profession médicale est de fournir aux patients les meilleures conditions possibles pour poursuivre la vie. L’article fait un cas pour la législation du suicide assisté par un médecin. Il examine l’argument « qualité de vie », et la question de l’autonomie et de la compétence du patient. On fait valoir que (1) la qualité de vie est un concept subjectif. Seul le patient peut conclure pour lui-même que sa qualité de vie est si faible pour justifier y mettre fin, et (2) que les seul le patient compétent peut demander de mettre fin à sa vie. Il ne devrait pas être mis fin activement à la vie des patients par l’équipe médicale sans le consentement explicite des patients. L’article explore ensuite le rôle des médecins à la fin de la vie, en faisant valoir que la médecine doit s’efforcer de répondre à toutes les attentes des patients, pas seulement à la majorité d’entre elles. Les médecins ne devraient pas tourner le dos aux demandes motivées de leurs patients. Les médecins sont les mieux équipés pour venir en aide à leurs patients à tous les stades de leur maladie, y compris en fin de vie. Dans le même temps, en fin de vie, le mécanisme de réglage final doit se faire avec le patient. Ainsi le suicide médicalement assisté est préférable à l’euthanasie pour réduire les abus comme mettre fin à la vie des patients sans leur consentement ou contre leur volonté. Comme les questions de la vie et de la mort sont graves, elles doivent être prises avec le plus grand sérieux. L’article conclut sur 19 directives précises et détaillées concernant le suicide médicalement assisté. Ces mesures nécessaires visent à assurer le meilleur intérêt des patients