3 research outputs found

    ECOBEE : un dispositif original et unique d'observation des abeilles domestiques

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    ECOBEE est un dispositif expérimental de suivi des abeilles domestiques en plein champ créé en 2008. Sa gouvernance est partagée par un consortium composé de l’INRA (Le Magneraud et Avignon) et du CNRS (Zone Atelier de Chizé). Ce dispositif permet de mener des expérimentations sur les abeilles durant plusieurs années afin d’évaluer l’impact des pratiques agricoles et du paysage sur le développement des colonies d’abeilles. Il est implanté sur une Zone Atelier en plaine céréalière intensive où les paysages sont toutefois relativement contrastés. Chaque année, 50 ruches sont installées sur cette zone de mars à octobre. Elles sont conduites en conditions apicoles classiques, font l’objet d’un suivi régulier et de différentes mesures (poids de la population adulte, surface du couvain, poids des réserves, nombre de varroas phorétiques, approvisionnement en pollen…)

    A ‘Landscape physiology’ approach for assessing bee health highlights the benefits of floral landscape enrichment and semi-natural habitats

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    Understanding how anthropogenic landscape alteration affects populations of ecologically- and economically-important insect pollinators has never been more pressing. In this context, the assessment of landscape quality typically relies on spatial distribution studies, but, whether habitatrestoration techniques actually improve the health of targeted pollinator populations remains obscure. This gap could be filled by a comprehensive understanding of how gradients of landscape quality influence pollinator physiology. We therefore used this approach for honey bees (Apis mellifera) to test whether landscape patterns can shape bee health. We focused on the pre-wintering period since abnormally high winter colony losses have often been observed. By exposing colonies to different landscapes, enriched in melliferous catch crops and surrounded by semi-natural habitats, we found that bee physiology (i.e. fat body mass and level of vitellogenin) was significantly improved by the presence of flowering catch crops. Catch crop presence was associated with a significant increase in pollen diet diversity. The influence of semi-natural habitats on bee health was even stronger. Vitellogenin level was in turn significantly linked to higher overwintering survival. Therefore, our experimental study, combining landscape ecology and bee physiology, offers an exciting proof-of-concept for directly identifying stressful or suitable landscapes and promoting efficient pollinator conservation

    DEPHY-Abeille, un réseau de systèmes de grandes cultures innovants, économes en pesticides et favorables aux abeilles : Co-construction, mise à l’épreuve et évaluation

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    Dans les agro-systèmes céréaliers la bonne santé des colonies d’abeilles domestiques et la durabilité économique des exploitations apicoles reposent principalement sur la disponibilité en ressources mellifères à proximité des colonies et sur l’absence de contamination dans leur alimentation ou leur environnement. Cette alimentation en nectar et pollen doit être abondante et diversifiée, à la fois à l’échelle du territoire et disponible tout au long de la saison de février à fin octobre. Une contamination extrêmement faible voire nulle de ces ressources limite le risque de l’exposition de ces insectes à des substances toxiques comme certains pesticides. Sous ces conditions, le territoire est en capacité de régénérer son potentiel de pollinisation, un service écosystèmique nécessaire pour assurer une production durable des cultures et un maintien des espaces semi-naturels. Si l’apiculteur peut lui-même intervenir sur son cheptel et ajuster ses pratiques pour atténuer les facteurs de mortalités et d’affaiblissement d’origine apicole, il ne maîtrise pas directement l’entretien des espaces fonciers. Son emprise sur l’environnement reste donc faible. En effet, la configuration des paysages, la répartition des espèces mellifères et le niveau d’exposition aux pesticides sont fortement dépendants des cultures et des pratiques agricoles gérées par les agriculteurs-cultivateurs. Pour tenter de décrire la situation et l’améliorer en faveur des colonies d’abeilles domestiques et plus généralement des insectes pollinisateurs, tout en visant la durabilité des exploitations agricoles, le projet « DEPHY-Abeille » a été lancé dans le cadre du programme de recherche Ecophyto DEPHY EXPE. Nous nous sommes intéressés à la conciliation d’objectifs multiples de production agricole, apicole et de préservation de la biodiversité d’insectes pollinisateurs, selon les principes de durabilité des systèmes. Avec un réseau de 9 exploitants agricoles volontaires, nous avons testé puis évalué deschangements de pratiques au sein de leurs itinéraires techniques. Ceux-ci visaient à favoriser l’expression de la flore adventice messicole des cultures comme ressource alimentaire complémentaire des insectes pollinisateurs dans les parcelles, tout en répondant aux objectifs Ecophyto de baisse de l’indice de fréquence de traitement (IFT) et à assurer une rentabilité économique pour l’exploitant
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