Régina – L’habitation La Garonne de M. Besse entre 1790 et 1870

En 2010, l’Écomusée municipal d’Approuague-Kaw (EMAK), associé au Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France, a lancé un programme intitulé « Le patrimoine agricole et industriel dans l’Est-Guyane (xviiie et xixe s.) : prospections, documentation, conservation-restauration, mise en valeur ». Ce programme est piloté par Damien Hanriot, directeur de l’EMAK, et Philippe Gœrgen, conservateur du patrimoine au C2RMF. Ils se sont associés à Nathalie Cazelles, doctorante à l’universi..

Régina (Guyane). Rive gauche de la Courouaï, affluent de l’Approuague – l’habitation La Garonne de M. Besse vers 1790 – vers 1870, habitation sucrière esclavagiste puis ouvrière, tunnel de chauffe à l’anglaise et machine à vapeur

En 2010, l’Écomusée municipal d’Appouague-Kaw (EMAK), associé au Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France, a lancé un programme intitulé « Le patrimoine agricole et industriel dans l’Est-Guyane (xviiie et xixe s.) : prospections, documentation, conservation-restauration, mise en valeur ». Ce programme est piloté par Damien Hanriot, directeur de l’EMAK, et Philippe Gœrgen, conservateur du patrimoine au C2RMF. Ils se sont associés à Nathalie Cazelles, doctorante à l’universit..

Montsinéry-Tonnégrande (Guyane). La Charlotte

L’habitation La Charlotte se situe sur la commune de Montsinéry-Tonnégrande ; elle est fondée au tout début du xixe s. par un couple de noirs libres, les Frontin. Pierre est un noir libre originaire de la Guadeloupe ; c’est un négociant installé à Cayenne à la fin du xviiie s. Il y épouse Charlotte Alexandrine, noire libre de Cayenne. Ils faisaient travailler une quarantaine d’esclaves. En 1828, Pierre Frontin est assassiné par l’esclave Gabriel et une partie de l’habitation est incendiée. Sa..

Rémire-Montjoly (Guyane). Moulin à vent

À l’époque coloniale, une habitation était une exploitation agricole tenue par un colon, appelé habitant. La production était surtout vouée à la spéculation et le produit le plus recherché était le sucre. Les jésuites installèrent une sucrerie sur leurs terres de l’habitation Loyola dès 1668. La fouille, commencée en 2004, a permis de mettre au jour un ensemble de deux bâtiments contigus, de 22 m de long sur 6 de large. Nous pouvons déterminer aujourd’hui trois phases d’occupation du site : l..

Remire-Montjoly (Guyane). Moulin à vent

L’habitation Loyola a été fondée en 1668 par les pères jésuites dans les fonds de Rémire. Elle connaît son apogée dans les années 1720-1740. Cette sucrerie produisait du sucre brut et raffiné, de la mélasse et de la guildive (nom générique de l’alcool de canne). La carte de Cayenne par Hébert, exécutée en 1730, est ornée d’un cartouche représentant Loyola comme l’habitation la plus emblématique de la colonie. Ce fut à cette époque que les jésuites entreprirent la construction du moulin comme ..

Rémire-Montjoly (Guyane). Moulin à vent. Habitation jésuite sucrière du xviiie s.

À l’époque coloniale, une habitation était une exploitation agricole tenue par un habitant. La production était surtout vouée à la spéculation et le produit le plus recherché était le sucre. Un habitant sucrier pouvait être anobli. Les Jésuites installèrent une sucrerie sur leurs terres de l’habitation Loyola dès 1668. La découverte et la fouille du site depuis 1996 ont permis la mise au jour d’un ensemble de bâtiments lié à la maison de maître : chapelle, cimetière, cuisine, hôpital, forge, ..

Régina-Kaw (Guyane). Habitation Besse sur la Courouaï - Habitation sucrière la Garonne

À la fin du xviiie s., à cause de l’appauvrissement des terres hautes, les colons acceptent de se déplacer sur les terres basses et de les poldériser. L’habitation la Garonne a été fondée en 1783 par Guillaume Paguenaut. En 1814, Henri Besse en devient propriétaire. En 1825, 36 esclaves y travaillaient ; en 1830, année d’introduction de la machine à vapeur sur l’habitation, 122 personnes y vivaient. En 1848, 80 esclaves faisaient tourner la plantation. En 1852, quatre ans après l’abolition de..

Les activités industrielles de l\u27habitation Loyola

L\u27habitation Loyola tenue par des Jésuites est la plus grosse habitation de Guyane, avec 400 esclaves. Elle a connu trois activités industrielles successives : la poterie, l\u27indigoterie et la sucrerie. Il reste encore de nombreuses traces de ces industries que des fouilles archéologiques tentent de mettre à nue et d\u27interpréter. L\u27indigoterie, bien que productive est de qualité médiocre, ce qui entraine rapidement son abandon. La sucrerie avait elle-aussi mauvaise réputation car il était difficile de faire sécher le sucre empêchant alors une bonne cristallisation

Archéologie et histoire : accès aux sources, protection et mise en valeur des sites (restitution)

Restitution de l\u27atelier sur "l\u27Archéologie et l\u27histoire : accès aux sources, protection et mise en valeur des sites