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    MPV17 does not control cancer cell proliferation

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    MPV17 is described as a mitochondrial inner membrane channel. Although its function remains elusive, mutations in the MPV17 gene result in hepato-cerebral mitochondrial DNA depletion syndrome in humans. In this study, we show that MPV17 silencing does not induce depletion in mitochondrial DNA content in cancer cells. We also show that MPV17 does not control cancer cell proliferation despite the fact that we initially observed a reduced proliferation rate in five MPV17-silenced cancer cell lines with two different shRNAs. However, shRNA-mediated MPV17 knockdown performed in this work provided misguiding results regarding the resulting proliferation phenotype and only a rescue experiment was able to shed definitive light on the implication of MPV17 in cancer cell proliferation. Our results therefore emphasize the caution that is required when scientific conclusions are drawn from a work based on lentiviral vector-based gene silencing and clearly demonstrate the need to systematically perform a rescue experiment in order to ascertain the specific nature of the experimental results

    Leishmaniose canine : le point de vue de l’interniste

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    La leishmaniose est une maladie vectorielle zoonotique principalement décrite dans l’espèce canine et causée par Leishmania infantum. Chez le chien, l’expression clinique est variable et dominée par des signes cliniques cutanés. Néanmoins, la présence d’une atteinte rénale doit être systématiquement recherchée compte tenu des conséquences thérapeutiques et pronostiques qu’elle comprend : une protéinurie significative est ainsi présente chez au moins la moitié des cas et jusqu’à 40 % des chiens infectés sont azotémiques. Face à un chien infecté, l’évaluation exhaustive de la fonction rénale, la quantification d’une éventuelle protéinurie et la recherche d’une hypertension artérielle systémique doivent donc être automatiques. La confirmation d’une atteinte rénale conduit à une prise en charge médico-nutritionnelle spécifique en complément du traitement direct de l’infection parasitaire. Cette prise en charge spécifique est évidemment modulée en fonction de la gravité de la maladie rénale. Enfin, la programmation des suivis ultérieurs d’un chien infecté avec atteinte rénale secondaire doit respecter les recommandations IRIS.La leishmaniose est particulièrement bien connue du clinicien pour les lésions dermatologiques qu’elle entraîne. Néanmoins, l’atteinte rénale secondaire est prévalente et doit faire l’objet d’une investigation systématique afin de préciser la nécessité d’un traitement spécifique et le pronostic de l’animal

    Affections respiratoires supérieures

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    L’appareil respiratoire supérieur comprend les cavités nasales, le nasopharynx, le larynx et la trachée. Les affections inflammatoires et/ou obstructives de ces régions anatomiques sont courantes chez le chien et le chat. La connaissance de la sémiologie respiratoire est incontournable pour localiser au mieux le site anatomique concerné. Les affections obstructives pourront occasionner des difficultés respiratoires essentiellement inspiratoires ainsi qu’un bruit audible à distance (stertor, stridor ou encore toux). D’autres signes fonctionnels seront à rechercher afin de déterminer le site de l’obstruction (dysphonie, dysphagie, éternuements, éternuements à l’envers). Chez le chien, dans ce contexte, de nombreuses prédispositions raciales sont désormais connues

    Rhinosinusite chronique idiopathique du chat : démarche diagnostique et options thérapeutiques

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    La rhinosinusite chronique idiopathique est l’une des principales affections nasales chez le chat. Malgré cette prévalence élevée, il s’agit d’une affection dont la prise en charge thérapeutique à long terme peut s’avérer frustrante. Le plus souvent, les chats concernés sont de jeunes adultes. Cette affection se caractérise essentiellement par des épisodes récurrents de jetage nasal, d’éternuements et de respiration bruyante (stertor). Le diagnostic de confirmation repose sur l’exclusion des autres maladies des cavités nasales. Dans ce cadre, la réalisation d’examens complémentaire est déterminante et comprend un examen tomodensitométrique, une endoscopie et la réalisation de biopsies nasales. Les études comparant les images scanner de processus tumoraux et de rhinite chronique ont identifié que certains éléments permettent la distinction de ces deux entités. Le traitement est peu consensuel et frustrant. Aucune option curative n’existe et la prise en charge proposée vise à limiter autant que possible l’expression clinique et à prévenir toute aggravation. Le traitement repose essentiellement sur une corticothérapie orale et/ou inhalée, souvent associée initialement à des antihistaminiques. Les lavages nasaux ou les nébulisations apportent souvent un bénéfice clinique.La rhinosinusite chronique idiopathique est la première affection responsable de jetage chronique chez le chat

    La sténose nasopharyngée chez le chat

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    La sténose nasopharyngée est une affection peu fréquente qui correspond au rétrécissement d’intensité variable du nasopharynx par un tissu membrano-fibreux en position caudale dans environ ¾ des cas. Son origine chez le chat est le plus couramment congénitale. Dans ce contexte, une sténose nasopharyngée est alors responsable d’un stertor inspiratoire et expiratoire chez le jeune chat et la présence d’une respiration buccale est finalement peu rapportée. Dans une faible minorité de cas, un facteur favorisant sera découvert (rhinite virale, rhinosinusite idiopathique, passage d’un corps étranger…). Le diagnostic de confirmation est très accessible puisqu’il repose sur a minima une endoscopie nasopharyngée, complétée ou remplacée selon la disponibilité, par un examen tomodensitométrique. La prise en charge apparaissait frustrante lorsque la dilatation de l’orifice sténosé était pratiquée par ballonnet ; la mise en place de stent permettait de réduire le risque de récidive ultérieure mais la tolérance locale était malheureusement mauvaise. Actuellement, d’après l’expérience de plusieurs auteurs et une dernière étude, il semble conseillable face à une sténose classique à savoir focale, membrano-fibreuse et caudale, de procéder dans un premier temps à une dilatation au clamp courbe, suivie si possible d’un bougiennage au doigt. En pratique, une à deux procédures sont alors suffisantes à long terme. Dans le cas d’évolution réfractaire ou de sténose étendue en longueur, une technique chirurgicale de palatoplastie rostrale semble bénéfique cliniquement à long terme et très bien tolérée

    Contribution à la compréhension de la pathogénie et à la prise en charge thérapeutique de la bronchopneumopathie éosinophilique idiopathique du chien

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    Idiopathic eosinophilic bronchopneumopathy (EBP) is a chronic disease characterized by eosinophilic infiltration of the lung and bronchial mucosa in young adult dogs of medium-large breeds such as Siberian Huskies (Corcoran et al. 1991, Clercx et al. 2000, Clercx & Peeters 2007). Definitive diagnosis of idiopathic EBP requires combination of compatible clinical signs, radiographical features, bronchoscopy findings, cytologic evidence of bronchial or bronchoalveolar eosinophilic infiltration, and exclusion of potential other causes of eosinophilic airway inflammation such as cardio-pulmonary parasites. The aetiology of this chronic inflammatory condition is still unclear. An underlying type I hypersensitivity reaction is highly suspected while the inciting antigens remain mostly unidentified (Clercx et al. 2002, Peeters et al. 2005). The treatment usually consists in oral steroid therapy (Clercx & Peeters 2007). Because of potential side effects or contraindicative comorbidities, the use of inhaled steroid therapy (IST) is common in practice (Clercx & Peeters 2007, Casamian-Sorrosal et al. 2020). As idiopathic EBP is a diagnosis by exclusion, specific investigation of cardio-pulmonary parasites is needed once eosinophilic airway inflammation is demonstrated. Angiostrongylus vasorum is one of the major parasites that are able to cause an eosinophilic airway inflammation. It is important to discriminate between EBP and angiostrongylosis, especially since long-term management and prognosis differ. Over the last 10 years, several studies high-lightened the presence of A. vasorum in all countries of western Europe including neighbouring countries of Belgium (Bourque et al. 2008, Yamakawa et al. 2009, Taubert et al. 2009, Barutzki & Schaper 2009, Van Doorn et al. 2009, Helm et al. 2010, Gredal et al. 2011, Conboy 2011, Gallagher et al. 2012, Traversa et al. 2013). The aims of Study 1 and Study 2 were to investigate a posteriori the possibility of previously undiagnosed angiostrongylosis among a series of coughing and healthy dogs using qPCR on collected and stored broncho-alveolar lavage specimens and to compare the usefulness of qPCR on lavage with non-invasive tests for the diagnosis of angiostrongylosis. Based on results of Study 1, pulmonary angiostrongylosis was negligible in Belgium until 2013 and previous misdiagnosis of idiopathic EBP is unlikely. Study 2 confirmed that qPCR on BALF is the most sensitive technique to definitely rule out angiostrongylosis in dogs with eosinophilic inflammation on BALF, as non-invasive diagnostic tools (faecal analysis and rapid serological device) have imperfect sensitivities. Precedent clinical studies unsuccessfully investigated some potential infectious triggers of the development of EBP, including non specific bacteria or fungi (Clercx et al. 2000, Clercx et al. 2002, Johnson et al. 2019a). Although human asthma and canine EBP differ because of the lack of bronchial hyper-responsiveness in dogs with EBP, the role of bacterial genera, that are known to be implicated in induction or exacerbation in humans, has never been investigated in dogs with EBP. In human medicine, infections with specific bacteria such as Mycoplasma pneumoniae and Bordetella pertussis have been associated with asthma for decades (Hansbro et al. 2004, Harju et al. 2006, Blanchard & Raherison 2010, Atkinson 2013). Although Mycoplasma cynos was recently identified as an emerging and possibly lethal pathogen in dogs with canine infectious respiratory disease (CIRD) (Rycroft et al. 2007, Zeugswetter et al. 2007, Priesnall et al. 2014), the role of M. canis and M. cynos as primary respiratory pathogens still remains unclear (Chandler & Lappin 2002, Chalker et al. 2004, Chan et al. 2013). On the other hand, Bordetella bronchiseptica (Bb) is recognized as one of the primary causative pathogen agents of CIRD. It can also cause chronic cough without any systemic signs or alveolar foci on radiographs; therefore, chronic infection might remain undiagnosed without the use of sensitive methods such as qPCR on BALF. The diagnostic utility of qPCR was firstly assessed in a clinical series of young dogs with typical Bb infection, in comparison with cytological examination and conventional culture of BALF (Study 3). Based on results of Study 3, qPCR was demonstrated as being the most sensitive method for Bb confirmation as compared to conventional bacterial culture, especially in dogs previously-treated with antibiotics. Secondly, the presence and the bacterial load of M. canis, M. cynos and Bb were evaluated in dogs newly-diagnosed with EBP in comparison with dogs having chronic bronchitis and healthy dogs, using specific qPCR on bronchoalveolar lavage samples (Study 4). Results failed to support a potential role of M. canis and M. cynos in the pathogenesis of EBP. Nevertheless, in EBP dogs, Bb was detected more frequently in dogs with more severe clinical signs and moderate or high loads were only observed in dogs with EBP. Considering other potential infectious triggers, the investigation of Aspergillus spp. in idiopathic EBP has been limited to fungal culture (Clercx et al. 2002, Johnson et al. 2019a). In humans, sensitization to Aspergillus fumigatus can occur in asthmatics experiencing life-threatening dyspneic episodes (Shah & Panjabi 2016, Page et al. 2015) and the investigation can combine dosage of specific serum immunoglobulins G and E, fungal culture and PCR. Results of qPCR on BALF and specific serum immunoglobulins E were not different between dogs with EBP, dogs with chronic bronchitis and healthy dogs but higher concentrations of serum immunoglobulins G for A. fumigatus at several dilutions were found in dogs with EBP compared to dogs with chronic bronchitis and healthy dogs (Study 5). Lastly, the well-described treatment of canine EBP consists in long-term oral administration of steroids such as prednisolone (Clercx et al. 2000) and/or IST (Bexfield et al. 2006). Despite a rapid positive clinical response, discontinuation of the oral treatment is frequently followed by clinical recurrence (Corcoran et al. 1991, Clercx et al. 2000, Casamian-Sorrosal et al. 2020). Chronic oral steroid therapy may however lead to iatrogenic hyperadrenocorticism and its use may also be contraindicated wih some comorbidities. So far, despite its regular use in practice in dogs, publications related to long- term clinical response and potential side effects of IST as single therapy in dogs with idiopathic EBP were scarce (Bexfield et al. 2006). Study 6 demonstrated that long-term fluticasone monotherapy fails to control cough in part of dogs with EBP, in which oral treatment is ultimately required. Furthermore, inhibition of the pituitary-adrenal-axis was also confirmed in two dogs treated with IST for 48 months and one of them developed progressive clinical signs of iatrogenic hyperadrenocorticism

    Affections respiratoires supérieures

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    Parmi les affections des voies respiratoires supérieures, selon le site anatomique touché, l’exploration diagnostique nécessitera souvent a minima un examen endoscopique, celui-ci pouvant suffire dans de nombreux cas. À ce titre, pour les atteintes laryngées et trachéales ou dans l’exploration d’un syndrome obstructif respiratoire des races brachycéphales, il convient de réaliser l’endoscopie chez un animal non intubé pour parfaitement visualiser les voies respiratoires dans leur position et leur mouvement naturels. Pour les atteintes nasales et nasopharyngées, l’examen tomodensitométrique pourra s’avérer complémentaire ; pour les atteintes trachéales, la radiographie reste un très bon examen dans le cadre des affections obstructives (collapsus, sténose, tumeur) compte tenu du contraste apporté par l’air luminal. De nombreuses affections conduiront à la programmation d’une intervention chirurgicale (syndrome obstructif respiratoire des races brachycéphales, paralysie laryngée, polype nasopharyngé, rétroversion épiglottique), d’autres motiveront une prise en charge mini-invasive (sténose nasopharyngée) ou une prise en charge plus spécifique comme lors de processus tumoral. Au détour de la démarche diagnostique de confirmation, il convient également de rechercher les éventuelles complications d’une atteinte obstructive : bronchopneumonie par aspiration, hyperthermie, anomalies œsophagiennes (dilatation aérique majeure, redondance, hernie hiatale, œsophagite). Dans le contexte d’urgence, la stabilisation d’une atteinte obstructive est peu spécifique et repose sur trois piliers : une oxygénothérapie, une sédation comprenant le plus souvent du butorphanol +/- alpha-2 mimétique et le traitement des complications éventuelles (antibiotique lors d’aspiration, antiacides et pansements lors de conséquences œsophagiennes). Enfin, toute obstruction respiratoire s’accompagne d’une inflammation et d’un œdème des muqueuses respiratoires et doit conduire à l’initiation d’une corticothérapie efficace et temporaire
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