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Les mirades en el territori: les fortificacions al massĂs de lâAlbera, el vessant mĂ©s oriental dels Pirineus
LâAlbera admet una doble mirada: Ă©s una barrera fĂsica natural, que ha estat lĂmit i frontera, i Ă©s la serralada mĂ©s baixa dels Pirineus, la mĂ©s important zona de pas terrestre de la serralada pirinenca, la que permet el pas entre lâEuropa central-oriental i la penĂnsula IbĂšrica i Ăfrica. Aquest pas ha afavorit el desenvolupament de la mateixa cultura identitĂ ria catalana a les dues bandes del massĂs. Territoris culturalment units, administrativament diferents, fet que ha portat a vigilar i defensar els seus passos dâaccĂ©s. Sâhan construĂŻt fortificacions per salvaguardar i protegir. Unes construccions que han evolucionat segons les tĂšcniques de la guerra per ser el mĂ xim dâeficients i Ăștils. El que dĂłna com a resultat una tipologia de fortificacions des de fa mĂ©s de dos mil anys.The Albera mountain range allows a double interpretation: it is a natural physical barrier that has been limit and border, and it is the lowest range of the Pyrenees, the most important overland pass of the Pyrenees range, that connects central and eastern Europe with the Iberian Peninsula and Africa. This crossroad has led to the development of the same Catalan culture and identity on both sides of the range. Culturally united territories, but under different administrations which why their access points had to be controlled and defended. Fortifications have been built to safeguard and to protect. Constructions which have evolved according to the techniques of war to be most efficient and useful. The result is a typology of fortifications from over two thousand years of history
Les Ă©crits du paysan roussillonnais Esteve RovellĂł (1763-1786)
Le livre de raison dâEsteve RovellĂł, qui dĂ©bute en janvier 1763 jusquâen mars 1786 sous le titre : Llibre de notas Ăż varias memorias⊠(Livre de notes et mĂ©moires variĂ©es), est composĂ© de deux volumes de plus de cent soixante-douze pages. Cet Ă©crit du for privĂ© fournit de nombreux Ă©lĂ©ments sur les travaux agricoles, les rĂ©coltes, le climat, et particuliĂšrement les inondations. Ce rĂ©cit nous rĂ©vĂšle la vie quotidienne dĂ©roulĂ©e ici sous la plus banale des formes par des comptes, des mentions brĂšves, de menus Ă©crits sur la famille. Esteve est un pagĂšs (paysan aisĂ©), originaire dâIlle, village situĂ© dans les PyrĂ©nĂ©es-Orientales. Il est petit-fils de cordonnier, son pĂšre Josep Ă©tant devenu un paysan lettrĂ© aisĂ© par son mariage. Le fait quâEsteve Ă©crive en langue catalane â langue interdite depuis 1700 par lâĂ©dit de Louis XIV imposant la langue française Ă ces anciens comtĂ©s catalans du Roussillon et de Cerdagne devenus province du Roussillon aprĂšs le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es en 1659 â est rĂ©vĂ©lateur de son identitĂ©. Cet article aborde lâĂ©tude de sa famille, son ascension sociale, son patrimoine, les stratĂ©gies matrimoniales, mais sâintĂ©resse aussi Ă cet Ă©crit comme un des vecteurs essentiels du patrimoine mĂ©moriel de la famille. Il sâattache Ă montrer que savoir Ă©crire est un pouvoir. Un pouvoir qui permet, Ă celui qui sait tenir la plume et qui en use, dâorganiser sa vie et celle des siens, de penser le temps au-delĂ du seuil ordonnĂ© par sa propre existence, et dâexposer et imposer en quelque sorte sa vision de la sociĂ©tĂ© quâil cĂŽtoie au quotidien.Camiade Martine. Les Ă©crits du paysan roussillonnais Esteve RovellĂł (1763-1786). In: Entre mĂ©moire et histoire : Ă©criture ordinaire et Ă©mergence de lâindividu. Actes du 134e CongrĂšs national des sociĂ©tĂ©s historiques et scientifiques, « CĂ©lĂšbres ou obscurs : hommes et femmes dans leurs territoires et leur histoire », Bordeaux, 2009. Paris : Editions du CTHS, 2010. pp. 133-145. (Actes des congrĂšs nationaux des sociĂ©tĂ©s historiques et scientifiques, 134-3
Un mas stratĂ©gique de lâAlbera : le mas del Pou du Vilar (xve â xxie siĂšcle)
Le mas est lâun des traits caractĂ©ristiques du paysage catalan. De nombreux historiens se sont penchĂ©s sur son histoire, mettant en Ă©vidence que sa structure et son rĂŽle dans la sociĂ©tĂ© rurale sont loin dâĂȘtre une rĂ©alitĂ© homogĂšne. Le mas est Ă la fois le lieu dâhabitation et lâinstrument de travail du paysan. Il reflĂšte lâactivitĂ© prĂ©dominante du lieu oĂč il est implantĂ©. Il est souvent dĂ©signĂ© par le mot mansus qui comprend Ă la fois la maison et un ensemble dâĂ©lĂ©ments immobiliers, comme le ..
La Roca dâAlbera, analyse du paysage et des modes de peuplement du XVe au XVIIIe siĂšcle
Partie la plus orientale de la chaĂźne des PyrĂ©nĂ©es, le massif de lâAlbera sâĂ©tend sur une trentaine de kilomĂštres, du col du Perthus Ă la mer MĂ©diterranĂ©e. Sa ligne de crĂȘte, qui culmine au pic NeulĂłs (1 256 mĂštres), sĂ©pare les Ătats français et espagnol depuis le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es en 1659. Cette frontiĂšre entre les deux Ătats divise un territoire de mĂȘme culture et de mĂȘme identitĂ© linguistique, catalane. Ses versants nord et sud sont reliĂ©s par des cols de faible altitude, dont beaucoup sont des passages naturels trĂšs accessibles, empruntĂ©s depuis la prĂ©histoire. Nous nous proposons dâanalyser lâĂ©volution du paysage et des modes de peuplement de La Roca dâAlbera, village situĂ© au piĂ©mont nord de lâAlbera, dont le territoire sâĂ©tend de la plaine Ă la crĂȘte du massif, sur plus de 1 000 mĂštres de dĂ©nivelĂ©. Nous Ă©tudierons lâhistoire des interactions observables entre lâhomme et son environnement naturel : la plaine, le piĂ©mont et la montagne. Cette Ă©tude sera abordĂ©e sur la longue durĂ©e (milieu du XVe-milieu du XVIIIe siĂšcle), qui permet dâenvisager lâĂ©tude de la transformation des paysages, lâanalyse des structures agraires et les mutations sociales. Le choix de La Roca sâexplique Ă©galement par lâabondance des documents concernant la seigneurie de Laroque, contenus dans le fonds des archives dĂ©partementales des PyrĂ©nĂ©es-Orientales. Par une approche heuristique et en prenant le parti dâune analyse sur cinq siĂšcles et par une lecture croisĂ©e des diffĂ©rents capbreus, nous tenterons de suivre lâĂ©volution du paysage et sa dynamique grĂące Ă des techniques informatiques de cartographie. Lâanalyse de ces documents, Ă©tayĂ©e par dâautres, procĂ©dures judiciaires et registres notariaux, permet de traduire la rĂ©partition des diffĂ©rents types de terres sur ce territoire, ainsi que lâĂ©volution de lâoccupation du sol au cours des siĂšcles, ses constances et ses ruptures. Ăcrits du for privĂ© et autres traitĂ©s dâagriculture complĂ©teront ce corpus, en apportant des prĂ©cisions sur les procĂ©dĂ©s de culture des terres Ă emblavures, des vignes, des oliveraies, des prĂ©s⊠Nous essaierons dâapporter des clĂ©s de lecture Ă travers lâhistoire du territoire : de la premiĂšre dĂ©prise au XIVe siĂšcle Ă la prise en main de la propriĂ©tĂ© Ă©minente par des seigneurs-bourgeois entreprenants, au XVIIe siĂšcle, Ă lâexpansion des cultures de la vigne et de lâolivier au XVIIIe. Par ailleurs, nous nous attacherons Ă Ă©tudier la rĂ©alitĂ© structurelle des mas, cette forme dâhabitat rural dispersĂ©, caractĂ©ristique du paysage catalan. Nous suivrons leur Ă©volution historique en fonction des variations du contexte Ă©conomique, social et politique et Ă©valuerons leur incidence sur lâorganisation du territoire. Dans son ensemble, le massif de lâAlbera compte plusieurs centaines de mas, qui se dĂ©veloppent des piĂ©monts jusquâĂ mi-pente (environ 550 mĂštres). Ils sont particuliĂšrement nombreux Ă La Roca dâAlbera et restent un Ă©lĂ©ment significatif du paysage actuel.Camiade Martine, Lacombe-Massot Jean-Pierre. La Roca dâAlbera, analyse du paysage et des modes de peuplement du XVe au XVIIIe siĂšcle. In: Le paysage dâaujourdâhui Ă hier, dâhier Ă aujourdâhui. Actes du 135e CongrĂšs national des sociĂ©tĂ©s historiques et scientifiques, « Paysages », NeuchĂątel, 2010. Paris : Editions du CTHS, 2011. pp. 25-40. (Actes des congrĂšs nationaux des sociĂ©tĂ©s historiques et scientifiques, 135-1
Acd, a peptidoglycan hydrolase of Clostridium difficile with N-acetylglucosaminidase activity
International audienceA gene encoding a putative peptidoglycan hydrolase was identified by sequence similarity searching in the Clostridium difficile 630 genome sequence, and the corresponding protein, named Acd (autolysin of C. difficile) was expressed in Escherichia coli. The deduced amino acid sequence of Acd shows a modular structure with two main domains: an N-terminal domain exhibiting repeated sequences and a C-terminal catalytic domain. The C-terminal domain exhibits sequence similarity with the glucosaminidase domains of Staphylococcus aureus Atl and Bacillus subtilis LytD autolysins. Purified recombinant Acd produced in E. coli was confirmed to be a cell-wall hydrolase with lytic activity on the peptidoglycan of several Gram-positive bacteria, including C. difficile. The hydrolytic specificity of Acd was studied by RP-HPLC analysis and MALDI-TOF MS using B. subtilis cell-wall extracts. Muropeptides generated by Acd hydrolysis demonstrated that Acd hydrolyses peptidoglycan bonds between N-acetylglucosamine and N-acetylmuramic acid, confirming that Acd is an N-acetylglucosaminidase. The transcription of the acd gene increased during vegetative cellular growth of C. difficile 630. The sequence of the acd gene appears highly conserved in C. difficile strains. Regarding deduced amino acid sequences, the C-terminal domain with enzymic function appears to be the most conserved of the two main domains. Acd is the first known autolysin involved in peptidoglycan hydrolysis of C. difficile
Characterization of AtlL, a bifunctional autolysin of <em>Staphylococcus lugdunensis</em> with N-acetylglucosaminidase and N-acetylmuramoyl-l-alanine amidase activities
International audienceThe nucleotide sequence of atlL, a gene encoding a putative Staphylococcus lugdunensis peptidoglycan hydrolase, was determined using degenerate consensus PCR and genome walking. This 3837-bp gene encodes a protein, AtlL, that appears as a putative bifunctional autolysin with a 29-amino acid putative signal peptide and two enzymatic putative centres (N-acetylmuramoyl-l-alanine amidase and N-acetylglucosaminidase) interconnected with three imperfect repeated sequences displaying glycine-tryptophan motifs. In order to determine whether both lytic domains were functional, and verify their exact enzymatic activities, gene fragments harbouring both putative domains, AM (N-acetylmuramoyl-l-alanine amidase enzymatic centre plus two repeated sequences) and GL (N-acetylglucosaminidase enzymatic centre plus one repeated sequence), were isolated, subcloned, and expressed in Escherichia coli. Purified recombinant AM and GL protein truncations exhibited cell wall lytic activity in zymograms performed with cell walls of Micrococcus lysodeikticus, Bacillus subtilis, and S. lugdunensis. AtlL is expressed during the whole growth, with an overexpression in the early-exponential stage. Liquid chromatography-mass spectrometry analysis of muropeptides generated by digestion of B. subtilis cell walls demonstrated the hydrolytic bond specificities and confirmed both of the acetyl domains' activities as predicted by sequence homology data. AtlL is the first autolysin described in S. lugdunensis, with a bifunctional enzymatic activity involved in peptidoglycan hydrolysis
The major autolysin of Staphylococcus lugdunensis,
International audienc
Habitats et peuplement dans les PyrĂ©nĂ©es au Moyen Ăge et Ă lâĂ©poque moderne
Le prĂ©sent volume consacrĂ© Ă lâhabitat pyrĂ©nĂ©en au cours des pĂ©riodes mĂ©diĂ©vale et moderne est le fruit de la collaboration de plusieurs universitĂ©s espagnoles (universitĂ©s du Pays Basque - UPV, publique de Navarre - UPN, de Saragosse, de GĂ©rone) et françaises (universitĂ©s de Perpignan Via domitia, de Toulouse-Le Mirail, de Pau et des pays de lâAdour). Câest en effet au sein de RESOPYR, un rĂ©seau dâuniversitĂ©s franco-espagnoles rĂ©unies autour dâun projet commun Ă©laborĂ© dans le cadre de la communautĂ© de travail des PyrĂ©nĂ©es, quâil a Ă©tĂ© prĂ©parĂ©. Il regroupe une vingtaine de contributions concernant la montagne pyrĂ©nĂ©enne et son piĂ©mont, de lâAtlantique Ă la MĂ©diterranĂ©e, depuis le moyen-Ăąge jusquâĂ nos jours. Ce volume aborde les problĂšmes de lâhabitat et sâorganise autour de trois cadres principaux ; certains articles traitent de la naissance et de la mise en place des villages ; dâautres envisagent les diffĂ©rents modes de hiĂ©rarchisation et de fonctionnement de lâhabitat dans un modĂšle communautaire qui nâest jamais Ă©galitaire ; enfin, les derniers analysent la remise en cause de ce modĂšle communautaire et sa rupture dĂ©finitive au profit dâun accaparement individuel
La maison rurale en pays d'habitat dispersé
Cet ouvrage fait le point sur les connaissances relatives Ă l'habitat rural en pays d'habitat dispersĂ©. L'objectif est de travailler sur un objet concret et fort rĂ©pandu â la maison rurale â et de le traiter dans la trĂšs longue durĂ©e, de l'AntiquitĂ© Ă la pĂ©riode contemporaine, Ă la fois comme un objet d'histoire, d'archĂ©ologie et de patrimoine. La maison rurale est celle de l'agriculteur, mais elle est aussi celle du vigneron, de l'instituteur, du bourgeois qui en fait sa rĂ©sidence secondaire. En rĂ©gion d'habitat dispersĂ©, la maison n'est pas dissociable de son environnement, constituĂ© des bĂątiments d'exploitation mais aussi des espaces communs qui sont autant de lieux de sociabilitĂ©. Plusieurs Ă©tudes s'attachent ici Ă rĂ©pondre Ă une question difficile : celle du confort offert par les maisons rurales aux diffĂ©rentes Ă©poques. La maison rurale antĂ©rieure Ă la modernisation de la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle n'est pas systĂ©matiquement la chaumiĂšre popularisĂ©e par les contes et les folkloristes ! Et dĂšs le XVIIe siĂšcle, certaines maisons rurales sont bĂąties de belles pierres de taille et comportent des escaliers intĂ©rieurs. L'espace gĂ©ographique couvert par cet ouvrage est trĂšs vaste : l'ouest de la France (Normandie, Bretagne, Poitou, Touraine, Maine), l'Aquitaine et le Toulousain, la Limagne, le Cantal et les CĂ©vennes, les PyrĂ©nĂ©es orientales, la vallĂ©e de l'Adour, les Landes de Gascogne... mais aussi, hors du territoire national, la Galice et les Provinces du QuĂ©bec ; toutes rĂ©gions caractĂ©risĂ©es aujourd'hui encore par un habitat dispersĂ©. Au total, les Ă©tudes de ce livre portent donc sur des domaines tout Ă fait neufs de la recherche qui pourront nourrir la rĂ©flexion des amĂ©nageurs et les spĂ©cialistes du tourisme culturel. Ils trouveront dans ces travaux des appuis thĂ©oriques et pratiques qui leur permettront de poursuivre une politique de valorisation de ce patrimoine extrĂȘmement riche