10 research outputs found

    En quĂȘte du temps passé : des romans de Mondes Perdus de Henry Rider Haggard (1856-1926) aux romans contemporains de E. Peters (1927-) et de W. Smith (1933-), l’histoire d’une empreinte littĂ©raire

    No full text
    “By now the moon was up, revealing all the sad wild scene in its every detail. The mystery of Egypt entered his soul and oppressed him. How much dead majesty lay in the hill upon which he stood?” Henry Rider Haggard, Smith and the Pharaohs, 1920. En Ă©tudiant les cycles de Allan Quatermain et de She, j’avais cherchĂ© Ă  dĂ©montrer que le rapport entre l’espace et le temps est la clĂ© de voĂ»te des deux cycles d’aventures de Henri Rider Haggard. Ce qui m’intĂ©resse aujourd’hui, est d..

    Aux origines des genres : la fiction de Georges MéliÚs (1861-1938) ou le cinématographe dans tous ses états. Gros plan sur Le Voyage dans la Lune

    No full text
    À Thomas Crouan Le Voyage dans la lune de Georges MĂ©liĂšs a Ă©tĂ© projetĂ© pour la premiĂšre fois en France en 1902. En 2011, ce mĂȘme film a ouvert le festival de Cannes avant d’entamer un vĂ©ritable tour du monde. Cette version restaurĂ©e était accompagnĂ©e d’une bande son trĂšs contemporaine puisqu’elle Ă©tait signĂ©e par le groupe français Air, notamment connu pour ses bandes originales des films de Sofia Coppola, Virgin Suicides, Lost in Translation, Marie-Antoinette. Que s’est-il passĂ© pen..

    New perspectives on H.R. Haggard: from South Africa to the Imperial Dream

    No full text
    H. R. Haggard dedicated Nada the Lily (1892), the first romance of his Zulu trilogy to Theophilus Shepstone. He considered Shepstone as his mentor, having met him in South Africa at the age of nineteen while he was working with Sir Henry Bulwer-Lytton as an aide-de-camp. With them and accompanied by Mazooku and other local people they travelled through Natal crossing wonderful landscapes but experiencing very harsh conditions. As Haggard declared “It [was] no place for Cook’s tourist!” (Haggard Diary 209). Haggard’s first stay in Natal lasted seven years and this experience played a determining role in Haggard’s life and in his writing of imperial romances. Studying Haggard’s fiction from the South African angle leads us to question his vision of imperialism. To what extent did his personal experience of South Africa model his vision of the Empire and how did he come to write imperial romances? How did he reconcile the apparent contradiction of being a “man of action” and a “man of letters”? Why is the land issue so determining in this vision? These are some questions we will try to answer to show that Haggard’s complexity is part of his modernity and is also probably the key to his legacy.H.R. Haggard a dĂ©dicacĂ© Nada the Lily (1912), le premier roman d’aventures de sa trilogie zouloue Ă  Theophilus Shepstone. Il considĂ©rait ce dernier comme son mentor, l’ayant rencontrĂ© en Afrique du Sud Ă  l’ñge de dix-neuf ans alors qu’il Ă©tait au service de Sir Henry Bulwer-Lytton en tant qu’aide-de-camp. Avec eux et accompagnĂ© de Mazooku et d’autres autochtones, ils ont voyagĂ© Ă  travers le Natal traversant des paysages magnifiques mais voyageant dans des conditions difficiles. Comme l’a dit Haggard, « Ce n’était pas un endroit pour un touriste de l’agence Cook ! » (Haggard Diary 209). Ce premier sĂ©jour de Haggard au Natal a durĂ© sept ans et cette expĂ©rience a jouĂ© un rĂŽle dĂ©terminant dans sa vie et dans la rĂ©daction de ses romans d’aventures. Se pencher sur la fiction de Haggard en adoptant une perspective sud-africaine nous amĂšne Ă  nous interroger sur sa vision de l’impĂ©rialisme. Dans quelle mesure son expĂ©rience sud-africaine a-t-elle façonnĂ© sa vision de l’empire et qu’est-ce qui a conduit Haggard Ă  Ă©crire des romans d’aventures coloniales ? Comment a-t-il conciliĂ© l’apparente contradiction entre sa posture d’« homme d’action » et d’ « homme de lettres » ? Pourquoi la question de la terre est-elle si prĂ©dominante dans cette vision ? Voici quelques questions auxquelles nous tenterons de rĂ©pondre afin de montrer que la complexitĂ© de Haggard fait partie de sa modernitĂ© et qu’elle est probablement la clĂ© de sa popularitĂ©

    Introduction to “Another Vision of Empire. Henry Rider Haggard’s Modernity and Legacy”

    No full text
    Listen! What is life? It is a feather, it is the seed of the grass, blown hither and thither, sometimes multiplying itself and dying in the act, sometimes carried away into the heavens. But if that seed be good and heavy it may perchance travel a little way on the roads it wills. It is well to try and journey one’s road and to fight with the air. Man must die. At the worst he can but die a little sooner. (Haggard King Solomon’s Mines 53) At the crossroads of Victorian and postcolonial studies..

    Pouvoirs de l’image, affects et Ă©motions

    No full text
    International audienceRĂ©action contre une approche dĂ©sincarnĂ©e valorisant Ă  l’excĂšs le rĂŽle de la raison dans l’explication des phĂ©nomĂšnes politiques, Ă©thiques et esthĂ©tiques, l’intĂ©rĂȘt rĂ©cent de la critique pour les Ă©motions et les affects signale une prise de conscience de notre vulnĂ©rabilitĂ© et des interactions complexes qui caractĂ©risent les relations entre corps et esprit ; elle s’inscrit dans un mouvement plus gĂ©nĂ©ral de dĂ©centrement du sujet aujourd’hui Ă  l’Ɠuvre dans la pensĂ©e critique. Cette inflexion thĂ©orique permet de repenser la question classique des pouvoirs de l’image. Car ce pouvoir tient en partie Ă  la capacitĂ© de l’image Ă  mettre en jeu affects et Ă©motions de multiples maniĂšres. TravaillĂ©e par ces derniers au moment de sa crĂ©ation ou sa production, elle les donne Ă  voir dans ses reprĂ©sentations et les met en branle chez le spectateur avec une grande efficacitĂ©.L’attention portĂ©e au cours des derniĂšres dĂ©cennies au concept d’affect, envisagĂ© comme circulation d’intensitĂ©s qui Ă©chappent Ă  la conscience claire et font du corps un lieu d’échanges, invite donc Ă  prendre en compte la dimension incarnĂ©e et sentante du sujet dans la rĂ©flexion sur l’image. Elle offre en outre, des pistes fructueuses invitant Ă  Ă©tablir des distinctions entre ce qui serait de l’ordre de l’affect et de l’émotion dans la rĂ©ception de celle-ci, dans la peinture comme au cinĂ©ma. Le renouveau d’intĂ©rĂȘt pour les affects et les Ă©motions a en outre permis de mettre en Ă©vidence leur valeur et leur efficacitĂ©. La redĂ©couverte des Ă©motions se double en effet dans le discours philosophique d’une rĂ©Ă©valuation de celles-ci, considĂ©rĂ©es non plus comme un obstacle au raisonnement ou Ă  l’action morale, mais comme une source de savoir.Ces questions font l’objet d’une analyse dans l’introduction et sont au cƓur des huit contributions portant sur la littĂ©rature, les arts plastiques, le cinĂ©ma, mais Ă©galement la carte postale (Anne-ValĂ©rie Dulac, Catherine Bernard, Antonia Rigaud, Juliana Lopoukhine, Barbara Kowalczuk, Gilles TeuliĂ©, Martine Beugnet, Emmanuelle Delanoe-Brun) proposĂ©es par ce numĂ©ro de la revue TIES

    L’Imaginaire du temps dans le fantastique et la science-fiction

    No full text
    Le Temps semble a priori irrĂ©versible et l’homme n’accepte que difficilement l’effondrement des possibilitĂ©s de l’avenir dans la fixitĂ© du passĂ©. La science s’est emparĂ©e de cette problĂ©matique puissante dĂšs les annĂ©es trente Ă  partir de la thĂ©orie de la relativitĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©e d’Albert Einstein. Mais bien avant l’apparition de la physique quantique et d’hypothĂ©tiques dĂ©placements dans le temps ou dans des mondes parallĂšles, les littĂ©ratures de l’imaginaire que sont la science-fiction et le fantastique ont parcouru le temps. Cet imaginaire, explorĂ© de façon complĂ©mentaire par le cinĂ©ma, est une machine Ă  voyager virtuellement dans des histoires de temps. La science-fiction expĂ©rimente le temps en tant que concept : elle le manipule en tout sens pour briser son irrĂ©versibilitĂ© et tenter d’agir sur des destinĂ©es collectives ou individuelles. La temporalitĂ© fantastique est marquĂ©e par une obsession anxiogĂšne et toxique du temps passĂ©. Le mythe puise ses racines dans un temps immĂ©morial, cyclique. Symbole de la crĂ©ativitĂ© des littĂ©ratures et du cinĂ©ma de l’imaginaire, le temps est au coeur de l’individu, de sa subjectivitĂ©, de sa mĂ©moire et de son rapport au monde physique

    C’était demain : anticiper la science-fiction en France et au Québec (1880-1950)

    No full text
    L’écriture des futurs possibles n’a pas attendu le xxe siĂšcle pour exister. NĂ©e avec la RĂ©volution industrielle et les progrĂšs techniques, la science-fiction ne s’appelait pas encore ainsi : les rĂ©cits Ă©voquant l’avenir appartenaient Ă  la littĂ©rature conjecturale selon le mot de Pierre Versins, Ă  la proto-science-fiction, Ă  l’anticipation ou au merveilleux scientifique. Entre 1880 et 1950 Ă©merge un continent littĂ©raire français et francophone qu’il faut explorer, hĂ©ritier de Jules Verne et contemporain de H. G. Wells. Ce ne sont pas des gĂ©nĂ©rations perdues mais des Ă©crivains Ă  la crĂ©ativitĂ© singuliĂšre qui ont su articuler utopie, aventures, science et voyages extraordinaires tout en vivant une fin de xixe siĂšcle dynamisĂ©e paradoxalement par l’essor scientifique et la lame de fond de la PremiĂšre Guerre mondiale. L’utopie, l’apocalypse, les anticipations technologiques et la fascination pour la science sont les soubassements d’une galaxie littĂ©raire bien prĂ©sente au Canada francophone et en France, diffusĂ©e par un dense rĂ©seau de presse quotidienne et spĂ©cialisĂ©e. De Paul d’Ivoi Ă  RenĂ© Barjavel, des effets spĂ©ciaux de Georges MĂ©liĂšs aux rĂȘveries cosmiques de Camille Flammarion, cet ouvrage ouvre le champ de la recherche universitaire Ă  un domaine inĂ©dit, la littĂ©rature conjecturale d’expression française des annĂ©es 1880 Ă  1950
    corecore