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    Recension de : Dominique Cardon, À quoi rêvent les algorithmes. Nos vies à l’heure des big data, Paris, Le Seuil, 2015, 108 p.

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    Dominique Cardon nous entraine dans un univers complexe et souvent obscur pour le commun des mortels alors même qu’il y est confronté quotidiennement. Les big data, soit la multitude de données qui transitent sur les sites internet, sont l’objet d’un échange et d’un trafic intense entre différents acteurs marchands et non marchands afin de mieux cerner et/ou de mieux orienter et guider nos pratiques. Objets de convoitise des publicitaires, ils le sont aussi pour les assureurs, par exemple, qui cherchent à pouvoir individualiser le plus finement et le plus précisément possible leur offre sur la base d’une évaluation des comportements de leur clientèle. Ainsi, en collectant des données sur les achats des assurés, les assureurs auraient constaté, raconte Dominique Cardon, que les clients acquéreurs de feutres à coller sous les pieds de table, pour ne pas rayer leur parquet, adoptent une conduite prudente. Les assureurs peuvent donc leur proposer des réductions de prime (p. 52)

    Changing cultures and school in France

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    International audienceIn France schooling is based on two principles : the desire for a democratization of education and the will to integrate individuals into modernity. Throughout the XXth century, schooling has historically been concerned with making education more democratic by endeavouring to base selection uniquely on criteria of merit and by attempting to turn individuals into full citizens. Today, these two principles are still considered as fundemental aims. But their meaning has changed and the school has to resolve problems of another nature. The democratization of the system no longer refers to the access of all pupils to secondary education (an aim which has practically been fulfilled). Rather it entails the administration and management of an extremely diverse population-both from the point of view of its educational level and of its relationship to schooling and knowledge. Integration no longer raises only the question of citizenship. It also raises questions regarding the recognition of the individual and his or her subjectivity. It is no longer simply a question of transmitting the universal values which help to mould individuals. On the contrary, the question today is how to preserve the specificity of each individual of each in order to protect him or her from a system which, in many respects, appears to brutalize them. Today, changes in French schools result not so much from structural reforms, as from transformations in society's relationship to the school system and in expectations regarding education. Presently school has become part of everyday life and debates over education are in fact discussions about society itself. Discussions about violence or immigration in schools, (in the case, for example, of the Muslim girls wearing 'headscarfs'), convey both the decline of the school as an institution and the need for it to face social problems. In this paper, I shall first present the organisation of the school system. Then I shall go on to discuss three major topics which reflect the challenges facing the school system : democratisation and the question of mass education ; competivity at school in the present situation of widespread unemployment ; the socialisation of young people in the context of the decline of the institutions. I. Recent developments in the French school system In France, the history of schooling can be regarded as a quest to achieve uniformisation. As in many other countries, school was initially divided into several distinct educational units. The vast majority of pupils left school at the end of the primary cycle. Only the most "deserving

    Les mutations du travail social : de la transformation du public aux changements dans les modes de prise encharge

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    International audienceLes mutations du travail social : de la transformation du public aux changements dans les modes de prise en charge * Les populations auxquelles sont confrontées les assistantes sociales ont changé : elles sont beaucoup plus diversifiées qu'auparavant, plus averties de leurs droits et présentent des types de problèmes plus divers. L'auteur montre que pour faire face à cette évolution, les assistantes sociales ont adopté de nouvelles formes d'organisation de leur travail et développé de nouveaux outils. Ces changements ont contribué à modifier en profondeur le sens même du travail social qui s'est éloigné du modèle psycho-éducatif pour rentrer dans la problématique de la réinsertion. À partir de cette analyse et de celle de la signification des contrats que passent les travailleurs sociaux avec les usagers, l'auteur révèle les ambiguïtés nées de cette évolution de l'action sociale. A l'instar des grandes institutions, école, justice, hopital…, le travail social doit surmonter le défi d'un retour de la grande pauvreté en essayant de lier deux logiques : préserver son identité et faire preuve d'innovation. Tout changement est source de crise et de tension révélant la force et la faiblesse des acteurs. Mais au-delà d'une simple adaptation à une situation, il donne à voir les nouveaux modes d'identifications et de définition de soi des acteurs. C'est dans ce sens qu'il faut comprendre les innovations introduites par les travailleurs sociaux dans l'organisation de leur travail afin de faire face à un changement du public et à une transformation du cadre institutionnel. Avec la persistance d'un chômage structurel qui ne cesse d'augmenter et l'émergence d'une population définie par l'exclusion sociale, les centres médicaux sociaux (CMS) gèrent des effectifs en augmentation constante. Et parce que le public des CMS connaît des parcours divers et très chaotiques, les travailleurs sociaux doivent aussi répondre à des demandes multiples couvrant des domaines très larges. De manière * Cet article s'appuie sur une recheche menée en collaboration avec C. Dogant, sous la direction de F. Dubet. Elle a été réalisée à la demande du conseil Général, Direction Solidarité Gironde. Cf. (Cogant et Cousin, 1995)

    Le post-taylorisme est-t-il synonyme d’une disparition de l’acteur ?

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    International audienc

    Sociologie du travail : « les paradoxes des nouvelles formes d’organisation du travail »

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    Olivier Cousin, chargé de recherche au CNRS Compte rendu non communiqué

    Travail et autonomie

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    International audienc

    Quelle place accordée au travail ?

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    International audienceUne relative unanimité règne dans les sciences sociales à propos des nouvelles formes d'organisation du travail. Le nouveau modèle productif se caractérise par une tension entre des conditions de travail qui se durcissent et une autonomie dans l'exécution des taches et des activités qui s'accroît. Il existe donc un paradoxe : la contrainte se renforce quand l'activité laisse plus de marges de manoeuvre aux salariés, qu'ils soient ouvriers ou opérateurs, employés, techniciens, cadres ou assimilés. Le paradoxe se résout, le plus souvent, par la mise en exergue d'une nouvelle forme d'aliénation, dont la puissance repose sur le principe de l'engagement contraint et d'une ruse du management avec la notion du gagnant/gagnant. La contrainte ne s'exerce plus par des formes de contrôles visibles et limitant les marges d'action des salariés, mais par une promesse, rarement tenue, d'exaltation de soi par un engagement sans fin dans le travail : en pensant travailler pour lui, pour sa réussite ou son plaisir, le salarié ne fait que travailler pour son entreprise et sa quête de profit

    Les paradoxes des nouvelles formes d’organisation du travail

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    Olivier Cousin, chargé de recherche au CNRS Le séminaire consacré à une lecture critique des nouvelles formes d’organisation du travail s’est déroulé en trois temps. La première partie du cours a été consacrée à une présentation générale du travail en en dissociant trois aspects : le travail comme valeur d’échange ; comme éthique et morale ; comme facteur d’intégration sociale. Cette première partie a donné l’occasion d’aborder quelques grands auteurs classiques (Smith, Marx, Durkheim, Weber,..

    Les paradoxes des nouvelles formes d’organisation du travail

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    Olivier Cousin, chargé de recherche au CNRS Le séminaire consacré à une lecture critique des nouvelles formes d’organisation du travail s’est déroulé en trois temps. La première partie du cours a été consacrée à une présentation générale du travail en en dissociant trois aspects : le travail comme valeur d’échange ; comme éthique et morale ; comme facteur d’intégration sociale. Cette première partie a donné l’occasion d’aborder quelques grands auteurs classiques (Smith, Marx, Durkheim, Weber,..

    Politiques et effets-Ă©tablissements dans l'enseignement secondaire

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    International audiencePolitiques et effets-établissements dans l'enseignement secondaire S'interroger sur les politiques et les effets établissements, c'est tout d'abord prendre la mesure des changements survenus dans le système éducatif français. L'établissement impose comme une évidence et comme un des lieux les plus pertinents pour comprendre l'école aujourd'hui. Pour ceux qui font l'école, des instances rectorales aux enseignants en passant par les élèves et leurs parents, il devient aussi un enjeu central, lieu de décision où s'élaborent les politiques éducatives et pédagogiques. Objet recherché, convoité ou fui, il symbolise la réussite ou l'échec. Ainsi, alors même que les zones d'ombres demeurent importantes, il existe une croyance collectivement partagée qui fait de l'établissement le coeur du système scolaire. Cette croyance marque à quel point l'école s'est transformée ces dernières années, puisqu'il y a encore peu de temps, avant les années quatre-vingt, l'établissement n'était pas l'objet d'une telle attention et restait largement méconnu. Les raisons de ces changements sont multiples. Elles tiennent, pour ce qui nous concerne, autant à des changements propres à la recherche qu'à des transformations dans la politique de l'Education nationale et dans la gestion politique en général. Deux concepts peuvent résumer cette mutation : celui d'acteur dans le cadre de la recherche, qui suppose que les systèmes sont agis, de l'intérieur, par des agents et donc susceptibles d'être transformés ; celui d'autonomie dans le cadre de l'école, qui suppose qu'il existe des marges de manoeuvres laissées à la disposition des établissements. Les changements propres à l
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