Les vaccins méningococciques du groupe C

Le nombre de cas d'infection ménigococciques causées par Neisseria meningitidis de sérogroupe C a considérablement augmenté depuyis 1995. Cette méningite touche toutes les classes d'âge, mais ces dernières années une proportion grandissante d'infections se développe chez les nourrissons et les enfants pour lesquels les vaccins polysaccharidiques simples déjà existant n'induisent pas une protection immunitaire suffisante. Pour pallier ce problème, les polysaccharides de vaccins monogococciques C sont désormais conjugués à une protéine porteuse pouvant être l'anatoxine diphtérique ou tétanique. Le résultat est convaincant, ces vaccins permettnt d'obtenir dès l'âge de 2 mois une protection immunitaire et une mémoire immunologique à long terme. Cepeandant, la vaccination contre le méningocoqie C n'est pas obligatoire, ni prise en charge par la Sécurité sociale et son coût reste élevé. Dès lors, seuls les pays développés peuvent soutenir le surcoût de cette vaccination. Et de façon contradictoire, les pays pauvres, où la méningite frappe le plus, sont alors démunis. Des prigrès restent donc à faire pour la vaccination, aussi bien en terme de coût, de procédé d'administration (diminuer le nombre d'injections, autre voie d'administration), et d'immunité à savoir augmenter la protection immunitaire et sa durée. L'idéal serait de mettre au point un vaccin méningococcique protégeant contre tous les sérogroupes et efficaces dans la classe d'âge extrêmes. De plus nous devons faire face à l'apparition de variants génétiques permettant ainsi à la bactérie d'échapper à l'immunité vaccinale.CHATENAY M.-PARIS 11-BU Pharma. (920192101) / SudocSudocFranceF