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    Etude ARM des veines de la base du crâne (radioanatomie,variantes,images pièges : intérêt des séquences écho de gradient rapide et temps de vol)

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    L'amélioration constante des techniques IRM permet la visualisation d'un nombre croissant de structures vasculaires. En l'absence d'une bonne connaissance radioanatomique, ces images sont source de pièges et d'erreurs. Les séquences que nous avons choisies nous permettent de visualiser les veines cranio-cervicales de la base du crâne et d'étudier leur variabilité. L'ensemble de nos données confirme les quelques études retrouvées dans la littérature et permet d'établir un protocole d'examen IRM applicable dans certaines situations clinique ou en cas de doute diagnostic sur les séquences "standards".ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Intérêt du scanner dans la prise en charge des décès avec obstacle médico-légal (étude sur 100 cas)

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    Si la Médecine Légale a bénéficié de l'apport de la Radiologie depuis l'invention de celle-ci, les avancées technologiques majeures de la fin du vingtième siècle (surtout représentées par la tomodensitométrie et l'IRM) n'ont pas été appliquées aussi rapidement à l'imagerie thanatologique. Actuellement, plusieurs équipes développent l'utilisation du scanner post mortem dans le monde, mais ce dernier ne fait toujours pas partie des protocoles standards de prise en charge des décès avec obstacle médico-légal en France.L'objectif de notre travail, réalisé sur 100 sujets issus de notre pratique médico-légale courante, est triple : - tout d'abord, reprendre la sémiolo(,,ie scanographique post mortem en la confrontant aux données de la littérature récente ; en effet, l'interprétation de cette imagerie fait appel à des connaissances spécifiques des phénomènes cadavériques et à des pré-requis médico légaux indispensables pour dépasser le stade de la simple description ; - ensuite, étudier les apports et les limites de cette technologie afin de délimiter la place actuelle du scanner selon le type de décès et les circonstances de sa survenue - enfin, proposer un protocole de prise en charge en y intégrant le scanner. Notre étude a révélé que les problèmes posés par cette intégration sont nombreux, mais que les perspectives de l'imagcrie sont réelles : l'apport du scanner post mortem dans certains types de décès est en effet indiscutable. Néanmoins, cette filière doit être reconnue ,structurée et financée.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Contribution à l'étude des violences sexuelles sur mineures en Ile de France ayant abouti à un état de grossesse

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    Le viol est un crime jugé en Cours d'Assises, punissable de 15 ans de réclusion criminelle, 20 ans en cas de circonstance aggravante comme le viol sur mineur ou par ascendant. En France, chaque année, environ 8000 agressions sexuelles sont commises, dont 2/3 sur des mineurs. L'accueil d'une victime de viol est une urgence médico-psychologique et médico-légale. Le but de l'examen est de recueillir les faits, de constater les signes d'agression, de dire s'il y a eu ou non pénétration, et d'effectuer des prélèvements dans un double but: médico-légal (preuves biologiques, recherche de toxiques) et médical (MST, bêta HCG). Le travail présenté est une étude rétrospective sur 6 ans, de 1998 à 2003, aux UMJ de l'Hôtel Dieu de Paris et de l'Hôpital Jean Verdier à Bondy. Ont été répertoriés 2275 agressions sexuelles sur des mineures à Paris, et 2324 à Bondy, soit environ 2/3 des agressions sexuelles totales. Le taux de grossesses consécutives à ces viols est de 3,2 pour 1000 à Paris, et 3,6 pour 1000 à Bondy. Les victimes étaient âgées de 15 ans en moyenne; elles étaient d'origine étrangère dans 2/3 des cas et de faible niveau socio-économique; l'agresseur aurait été presque toujours connu de sa victime; la moitié auraient été vierges avant les faits; les viols auraient été répétés dans la moitié des cas; le délai moyen entre le viol et l'examen médical était de 5 mois; des violences auraient été associées dans la moitié des cas; le terme moyen de découverte de la grossesse était 15 SA. La plupart des jeunes filles ont subi une interruption de grossesse, volontaire ou thérapeutique selon le terme; il y aurait eu 1 fausse-couche, et 2 grossesses poursuivies dont on ignore l'issue. La prévention passe par l'éducation et les textes de lois assurant la protection des mineurs. Les professions autour de l'éducation et de la santé doivent particulièrement être préparées à accueillir les révélations et à assurer l'accompagnement des adolescentes violées. En cas de viol, il convient d'éviter les complications en assurant une prise en charge médico-légale et psychologique adaptée à chaque victime.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
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