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    Alimentation de l'enfant de 0 à 24 mois (évaluation des pratiques en médecine générale dans le département du Puy-de-Dôme)

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    L'objectif est de comparer les pratiques et conseils des médecins généralistes du Puy-de-Dôme aux recommandations actuelles concernant l'alimentation du nourrisson. Il s'agit d'une enquête épidémiologique descriptive auprès de 300 médecins généralistes, contactés par téléphone. Les questions portent sur 3 thèmes : l'allaitement maternel, artificiel, et la diversification alimentaire. Trois à 4 questions sont considérées comme représentatives de chaque thème et déterminent la conformité de son ensemble. 116 médecins ont répondu sur 300 (39 femmes et 77 hommes). 28% ont répondu correctement pour l'allaitement maternel, 25% pour l'allaitement artificiel et 35% pour la diversification. Les recommandations relatives à l'allaitement maternel sont davantage suivies par les généralistes féminins, les jeunes médecins, ceux récemment installés et voyant plus de 5 nourrissons par semaine. Les recommandations sur l'allaitement artificiel sont observées par les praticiens ayant suivi une FMC et ceux ayant plus de 2 enfants. Les recommandations concernant la diversification sont mieux connues des jeunes généralistes et ceux voyant plus de 5 nourrissons par semaine. Tous les généralistes reconnaissent au moins un avantage à l'allaitement au sein. Les qualités immunitaires et nutritionnelles viennent en premier. L'inconvénient majeur évoqué est l'incommodité de ce type d'allaitement. La reprise du travail inciterait au sevrage précoce. 63% des médecins contre-indiquent l'allaitement maternel à bon escient, mais les a priori résistent. Les conseils prodigués lors d'une sécrétion lactée insuffisante, pour le sevrage ou la prescription des vitamines K, D et le fluor rejoignent les recommandations à plus de 60% des cas. La quantité de préparation pour nourrisson est adaptée à l'âge et au poids de l'enfant dans 50% des réponses. Les préparations de suite font relais à point nommé, dans 88% des cas. En revanche, le lait de vache natif est introduit prématurément dans 44% des réponses et le lait de croissance n'est pas suffisamment conseillé. Les préparations "HA" et "AR", sont utilisées à bon escient. La diversification est débutée à l'âge approprié (en moyenne à 5,3 mois) et adapté en cas de risque allergique. En revanche, les farines sans gluten sont introduites trop précocement et des a priori subsistent au sujet des poissons, œufs, viandes rouges, et préparations industrielles. En conclusion, les pratiques des généralistes peuvent s'améliorer. Le besoin de formation est donc réel et les séances de FCM sont plébiscitées.CLERMONT FD-BCIU-Santé (631132104) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
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