L'invention de l'immigration

Télécharger l'introduction ici : http://sylvainlaurenssocio.free.fr/Choukri%20Hmed%20-%20Sylvain%20Laurens%20-%20inventionimmig.pdfConsidering that "there is no" immigrant problem ", there is a problem of immigration," the subject of this book is to return the "finder" of objectification and examine only those , "from above", forge these categories and still contribute to the construction of a social "immigration problem" in contemporary France but also elsewhere. This bias seems to be the prerequisite for a rebalancing. Indeed, much of the theses on immigration in France during the last twenty years are actually on migration or migrants. Number of research focuses on the study of diasporas, the reconstructions of communities or what the government refers to as "integration problems". While they claim to study a social fact without necessarily questioning the construction of a social problem, these studies rarely consider only the "immigration" as the product of "the transformation of a social issue in any public debate and / or state intervention. "". Considérant qu'" il n'y a pas de "problème des immigrés", il n'y a qu'un problème de l'immigration ", l'objet de ce livre est plutôt de retourner le " viseur " de l'objectivation et d'interroger exclusivement les pratiques de ceux qui, " d'en haut ", forgent ces catégories et contribuent toujours ainsi à la construction sociale d'un " problème de l'immigration " dans la France contemporaine mais aussi ailleurs. Ce parti pris nous semble le préalable nécessaire à un rééquilibrage. En effet, une grande part des thèses soutenues en France sur l'immigration au cours des vingt dernières années portent en réalité sur les migrations ou sur les migrants. Nombre de recherches se concentrent sur l'étude des diasporas, des recompositions de communautés ou sur ce que les pouvoirs publics désignent comme des " problèmes d'intégration ". Alors qu'ils prétendent étudier un fait social sans s'interroger nécessairement sur la construction d'un problème social, ces travaux ne considèrent que rarement l'" immigration " comme le produit de " la transformation d'un fait social quelconque en enjeu de débat public et/ou d'intervention étatique "

Le temps de la complexité

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Olivier Masclet, La gauche et les cités. Enquête sur un rendez-vous manqué

Que reste-t-il de nos « banlieues rouges » ? Le premier ouvrage de la série « Pratiques politiques » dirigée par Frédérique Matonti se propose d’y répondre en explorant les heurs et malheurs de la démocratie locale d’une municipalité communiste de la région parisienne, à travers un prisme original : la politisation chaotique des enfants de cités sur fond de crise sociale et de recul du PCF. En effet, si l’on connaît bien les phénomènes de violence et d’anomie propres aux périphéries urbaines ..

Et si l'on reparlait des révolutions arabes ?

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Les débuts de la révolution tunisienne : les structures d’un événement

National audienceLes frustrations individuelles et collectives, produites par des dysfonctionnements inscrits dans les structures économiques et sociales, sont nécessaires mais insuffisantes pour comprendre l’émergence et le maintien d’un processus protestataire. Le problème chez de nombreux collègues est que leur perspective conduit à majorer le poids des facteurs structurels (chômage, répartition du pouvoir, état des libertés, répartition des revenus…) en mobilisant une théorie éruptive de l’émeute et de la révolution. On sait que l’historien Edward Thompson a récusé cette vision ; mais celle-ci a toujours tendance à se réfugier dans les espaces sociaux dans lesquels le spécialiste est sûr qu’il ne sera pas embêté par ses enquêtés : les classes populaires et, pour aller vite, le monde en développement. Qu’ils le veuillent ou non, qu’ils soient réellement animés par ce mépris ou non, il y a dans de nombreuses tentatives de la plupart des spécialistes et des chercheurs en sciences sociales un impensé très robuste : malgré tous leurs efforts pour penser les sociétés « indigènes » comme égales des sociétés occidentales  (c’est valable, au sein des sociétés occidentales pour les classes populaires) ; pour mobiliser des concepts génériques aux sciences sociales, ces sociétés sont différentes et nécessitent pour les appréhender soit de relativiser l’universalité des concepts que l’on a l’habitude de mobiliser dans les sociétés occidentales ; soit d’en adjoindre et de créer de nouveaux

Échelles de la protestation à Sidi Bouzid (Tunisie) : le quartier, la ville et le gouvernorat comme lieux du politique (2010-2011)

Colloque organisé à l'Institut français d'études anatoliennesnonouirechercheNationa